vendredi 4 octobre 2024

quatorze tomates manquent à l’appel

Oui, c’est exactement ça, je pense qu’on est à environ 14 tomates qui ont disparu, cette semaine. Exactement environ 14 tomates. Après, ça dépendait des semaines car parfois, il pouvait y en avoir seulement 6 et d’autres, 14. Et justement, ces deux dernières semaines, c’était plus vers les 14 donc, je valide le fait que c’est bien ce nombre-là qui a disparu. Parce que depuis samedi dernier, je ne mangerai plus de tomates avant au moins avril 2025. Parce que ce n’est quasiment plus leur saison. Bien sûr, on en trouve encore mais franchement, à Bordeaux, depuis une dizaine de jours, elles avaient nettement moins de goût. En tout cas, cette année, je me serai bien régalé, encore une fois. Car je préparais ma recette estivale préférée deux fois par semaine : des tomates côtelées (jaunes et noires, parfois rouges), du basilic, de la feta, du sel et du poivre, c’est tout.

Et mes achats hebdomadaires pour ces légumes qui sont des fruits avoisinaient les 2 kilos. Deux kilos de tomates par semaine à deux. Pas mal non ? Mais il n’empêche que là, de voir que c’est fini pour exactement environ 6 mois. Je m’en remettrai et ma vessie aussi. Quant à celle du président, n’en parlons pas ou alors, dans un prochain billet mais pas ce matin. Oui, parce que le kilo que nous mangions deux fois par semaine, comme la tomate contient beaucoup d’eau (et moi, en plus, je buvais toute celle dégorgée – je préparais mon saladier la veille pour le lendemain – à la fin), autant vous dire que ça nous faisait lever plus que de raison afin d’aller faire pipi, afin d’aller faire pipi, afin d’aller faire pipi, afin d’aller faire pipi. Oui, ça pouvait arriver jusqu’à 5 fois.

Et avec cette absence de tomates, par quoi vais-je pouvoir les remplacer ? Bah, dans ce que je peux appeler l’hiver, je ne fais pas d’autres salades-repas par semaine avec deux fois le même aliment. Là, pendant six mois, je vais devoir me casser un peu plus la tête. Parce que ce n’est plus la saison de  tomates. Elles me manquent déjà. Ça me rendrait presque triste mais je vais me ressaisir. Avec un peu de chance, je trouverai des partenaires de jeux de comptoir et j’oublierai mes tomates d’amour. Et quand j’y pense, ça me donne un peu le tournis, sur ces six derniers mois, j’ai mangé autour de 25 kilos de tomates à moi tout seul sans compter les autres, les petites au format cerise, les autres variétés qu’on a pu me servir ailleurs ou avec lesquelles, j’ai cuisiné. Je suis un bouffeur de tomates. J’ai un peu honte. Non, pas du tout, je plaisante. J’aime, je ne compte pas.

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