mercredi 18 décembre 2024

différentes notions du désir

Pour tenir ma promesse de reparler d’Épicure et de certaines de ses idées mais aussi de concupiscence, ce matin, je voudrais revenir sur les différentes notions du désir qu’avait définies ce grand philosophe qui n’avait rien d’un moustique ni d’un infirmier et encore moins d’un moustique infirmier. Mais entrons directement dans le vif du sujet comme l’aimait si bien dire Marc Dutroux, en son temps : selon l’hédonisme épicurien, toutes nos actions sont déterminées par la recherche du plaisir et donc, par l’évitement de la peine. D’après le philosophe, le plaisir est le souverain bien. Mais il est aussi toujours plus ou moins éphémère donc, volatil. Et c’est sans doute pour ça qu’on court toujours après. Il existe des plaisirs en mouvement (cinétiques) ((tels que la joie)) et en repos (catastématiques) ((tels qu’ataraxie)) et rien que ça, dès le matin, ça vous met en forme. Ou ça vous abat, c’est selon si vous êtes justement du matin ou pas.

Je vous rappelle aussi qu’Épicure a classifié les désirs en deux catégories principales : les naturels et les nécessaires. Mais ce n’est pas aussi binaire que ça. En effet, parmi les désirs naturels, certains sont nécessaires et les autres seulement naturels. Parmi ceux qui sont nécessaires, les uns sont nécessaires et d’autres, moins ou pas du tout. C’est un peu comme les papous à poux, il y a des papous qui n’ont pas de poux mais d’autres qui sont papas et qui ont des poux. Ça dépend des papous comme des désirs. Cela dit, quand Épicure parle des désirs, il ne parle pas que de sexe, loin de là. Par exemple, les désirs naturels nécessaires participent à la survie de tout un chacun : manger, boire, dormir. Le sexe, c’est un peu comme une cerise sur le gâteau, le petit nain sur la bûche de Noël. Ah zut, c’est plus fort que moi, ça sort tout seul. J’ai beau tenter de faire diversion, on en revient toujours à ce qui préoccupe tout le monde, actuellement.

Je ne vais pas aller plus loin dans la notion des différents désirs, là, car je voudrais aussi évoquer la concupiscence. Et c’est surtout pour vous faire justement plaisir car j’ai bien compris que dès que je ne parle plus de sexe, je perds la moitié (voire plus) de mon lectorat. La concupiscence, c’est le penchant à jouir… Pardon, j’ai eu un hoquet, je n’ai pas terminé ma phrase : c’est le penchant à jour des biens de la terre et particulièrement des plaisirs sensuels. Pascal a très bien dit que « L’homme porte un fond malheureux de concupiscence. » On pourrait la définir comme orgueil et volupté. « La concupiscence de la chair pousse à la concupiscence des yeux » (P. Félix.) Oui, d’accord mais alors quel rapport avec le sexe ? Eh bien, quand on dit de quelqu’un qu’il a le regard concupiscent, si vous décortiquez bien l’adjectif, il y a trois gros mots : con, cul, pissant. Je ne vais pas vous faire un dessin, quand même. Chacun voit midi à quatorze heures et à sa porte.

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