lundi 30 décembre 2024

licenciement non abusif

Ce matin, j’ai décidé de me séparer de 2024. De licencier cette année qui m’a fait connaître bien des hauts et bien des bas, qui a globalement rempli sa mission mais, pour des raisons qui m’incombent et que je ne pense pas développer dans ce blog car c’est bien trop personne pour être publié au grand jour et aux yeux de toutes et tous, j’ai donc décidé de virer 2024 de son poste d’année calendaire. Je n’ai pas grand-chose à lui reprocher car franchement, elle avait quelques objectifs qui ont été tous atteints au-delà de la limite que j’avais imaginée mais je me demande si certaines mauvaises choses ne sont pas venues contrebalancer ce bilan qui aurait pu être si positif, si elle avait voulu. 2024 aura fait le job, parfois un peu n’importe comment mais elle a fait le job et je crois qu’elle est bien fatiguée.

En effet, le travail d’année calendaire est aussi usant que celui de chef d’état (sauf quand on est dictateur, une de mes rares et seules ambitions dans ma vie). Une année, c’est toujours tout feu, tout flamme quand ça commence son travail mais avec les semaines et les mois qui passent, on se rend compte que c’est comme de gravir une forte pente à vélo, très vite, on pédale dans la semoule (expression alsacienne) ou dans la choucroute (expression maghrébine) et on en peut plus. Donc, au vu de ces résultats somme toute plutôt mitigés, j’ai décidé de me séparer de 2024 en espérant que nous resterons en bons termes, ce qui ne dépend pas de moi, puisque moi, je suis bel et bien ouvert à tout (je parle de mon esprit, n’allez pas imaginer tout et n’importe quoi en ayant votre esprit très mal placé.)

2024 m’a fait pleurer grâce aux Jeux Olympiques (pas tant les épreuves sportives que les cérémonies d’ouverture et de clôture) et m’a bien énervé voire démoralisé avec la réélection de Donald Trump (ou l’élection d’Elon Musk, plutôt) mais j’ai aussi été très ému (ça n’est un secret pour personne) par Gisèle Pélicot. Ce sont probablement les trois événements les plus marquants pour moi de cette année en fin de contrat. Aussi, pour remplacer 2024, j’ai procédé à un recrutement très officiel et j’ai reçu plusieurs candidates, tout aussi fougueuses les unes que les autres mais j’ai jeté mon dévolu sur 2025 pour une raison très simple : une espèce de continuité logique. Car moi, a contrario du concours Miss France, je ne me fie pas du tout au physique d’une candidate pour la faire gagner. Juste à mon flair.

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