dimanche 29 décembre 2024

une bonne idée de perdue (hommage à Gisèle P.)

Je ne sais pas si on peut dire qu’une bonne idée de perdue, ce sont dix de retrouvées mais hier soir, en rentrant chez moi, vers 18h, je me suis dit « tiens, demain matin, je pourrais parler de ça, dans mon blog » mais ça m’a traversé l’esprit comme une étoile filante et ce matin, justement, je n’arrive pas à me souvenir quelle était cette si bonne idée. Tant pis. Ce n’est pas que je manque d’inspiration car il suffit un peu que je mette devant une page blanche Word sur mon ordinateur, les deux mains sur le clavier et souvent, ça vient tout seul. Eh oui, je suis du matin, moi. Quoiqu’il en soit, ce matin, je vais revenir sur quelque chose qui me touche, sur une femme qui me touche, sur un procès qui m’aura profondément marqué. Bien entendu, je veux parler de celui de monsieur Pélicot, l’ex-mari de Gisèle.

J’ai découvert cette femme qui est devenue une icône mondiale à cause de son ex-mari et de toutes les saloperies qu’il lui a fait subir. Et je suis le premier, j’ai fait partie des premiers qui se sont négativement étonnés de la relative « faiblesse » de certaines peines des co-accusés. Depuis le verdict, il s’est passé une bonne dizaine de jours et je me suis fait deux réflexions : on n’en parle déjà plus, de Gisèle Pélicot alors qu’elle pourrait être considérée comme la femme de l’année 2024 et la femme du monde 2024. Ma deuxième réflexion concerne le niveau des peines. Avec un peu de recul, je dois faire amende honorable : qui suis-je pour commenter une affaire de justice ? Surtout une telle affaire. Tout comme celle du procès de tous ceux qui ont amené Samuel Paty à se faire décapiter sans raison.

Pour le procès des viols de Mazan, on a eu droit à un verdict individualisé et j’ai fait partie de ces esprits qui se sont cru autorisés à critiquer des peines bien trop basses par rapport à l’horreur des faits (horreur, le mot n’est pas trop faible, non) et depuis quelques jours, surtout ce matin, en pensant à Gisèle Pélicot, je me dis que non, le plus important dans tout ce procès fleuve, c’est que cette femme admirable de courage ait eu justice rendue. S’est-elle retrouvée digne après le verdict ? Il m’a semblé que oui même si on n’était pas et si on n’est pas dans sa tête. Va-t-elle pouvoir retrouver une vie un peu plus normale ? J’en doute mais une nouvelle vie, probablement. Et c’est ça, le plus important. Maintenant, si certains accusés font appel, elle va devoir revivre tout ça et ça, c’est vraiment terrible.

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