jeudi 18 juillet 2024

concept de sérendipité (BGSE*)

Vous l’avez sans doute remarqué, ce sont les vacances pour beaucoup de gens (moi, je suis en retraite et donc, je ne fais plus trop la différence entre les périodes de vacances et les autres) et comme vous l’avez également remarqué, ça fait plusieurs jours qu’on parle de rhétorique ou de linguistique ou que je place des mots peu courants (il faut savoir que dès que je remarque un mot nouveau pour moi, je le note et je le replace le plus rapidement possible dans ce blog – mais j’avoue aussi humblement l’oublier tout aussi vite, hélas !) et vous savez pourquoi ? Je pense que c’est un peu léger, la saison s’y prête et ça permet de penser à autre chose. Exactement comme un feuilleton de l’été. Oui, la rhétorique, c’est très populaire, somme toute, non ? Ah bon ? Ça vous barbe ? Moi, j’ai coupé la mienne au plus court, hier matin.

Et donc, pour rester dans quelque chose de vacancier, aujourd’hui, je voudrais évoquer le concept de sérendipité. Qu’est-ce ? Vous avez raison de le demander car ça reste quelque chose d’assez peu connu voire de très spécifique, un peu comme une niche.  Et pourtant, c’est un mot  de l’anglais serendipity, créé en 1754 par Horace Walpole à partir du titre d’un conte persan (les bons contes font les bons amis) : Les trois princes de Serendip, écrit en 1557. Ouais. Après, aujourd’hui, en France en particulier, on utiliserait ce mot depuis le début du vingt-et-unième siècle (probablement depuis 2004) surtout dans le domaine des sciences pour définir la faculté de discerner l’intérêt, la portée d’observations faites par hasard et sortant du cadre initial d’une recherche. Comme pour la découverte du Téflon, par exemple, tiens, oui.

Le mot fortuité serait plus adapté mais je trouve que sérendipité, ça en jette nettement plus. Surtout dans les soirées que je ne fréquente pas. Cela dit, un autre exemple célèbre de sérendipité, c’est quand un brillant chercheur écossais a oublié ses boîtes de cultures et qui, en revenant de vacances, eut la surprise de constater que dans l’une d’elles, une forme de moisissure avait empêché le développement des bactéries. Alexander Fleming venait de découvrir la pénicilline. Par hasard. En toute sérendipité. Et pour moi qui pense que tout est hasard et que rien n’est écrit en dehors de mon blog, autant vous dire que ce concept de sérendipité, ça me met en joie. L’heureux hasard. C’est tout à fait pour moi. Ça me convient comme une paire de charentaises. Et je sens que ça va me réjouir encore longtemps. Ça fait mon bonheur, vraiment.

* BGSE : billet garanti sans extrêmes

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