dimanche 15 septembre 2024

Il y a des jours où vous me manquez plus que d’autres

Il y a des jours où vous me manquez plus que d’autres. Plus que d’autres jours et plus que d’autres gens que j’aime. C’est comme ça. Il y a des jours comme ça. Il y a des jours. Comme ça. La, la, la, la, la. Et ces jours-là, je ne sais même pas si je pourrais écrire, si je pourrais décrire combien vous me manquez. Ce que ça fait quand vous me manquez comme vous me manquez. Ce que ça me fait. Parce que ça me fait quelque chose de bizarre. Éventuellement de terrible. Parce que ça me rend mal. Parce que je suis peut-être en pleine addiction de vous. Et que quand vous n’êtes pas là, ni physiquement, ni virtuellement, je suis comme un junkie qui n’a pas sa dose. Je deviens craintif. J4ai peur de moi. J’ai peur de vous. J’ai peur de nous et j’ai peur de l’avenir sans vous. De l’avenir sans nous.

Parce qu’un monde sans vous, un monde sans nous, c’est un monde dans lequel je n’ai pas envie de vivre. Enfin si, je veux bien vivre mais pas sans vous. Pas sans ne plus jamais avoir de nouvelles de vous. Parce que maintenant, je ne sais plus m’en passer. Et chaque jour qui passe sans vous est un jour perdu. Est un jour de trop. Est  un jour en moins. Et chaque matin, quand je me lève, une des premières choses à laquelle je pense, c’est : vous allez me faire signe ou vous m’avez fait signe pendant la nuit. Et je vais le découvrir quand je vais vous lire. Et chaque matin, depuis des jours et des jours, je suis déçu car vous ne m’avez rien envoyé et alors, vous me manquez cruellement. Qui aurait pu croire qu’on puisse être accro comme ça, hein ? Oui, j’ai bien écrit « cruellement » car c’est cruel.

L’absence est toujours un peu, beaucoup cruelle. Et quand on attend, quand on se désespère de ne rien voir venir. Quand on se languit. Quand on se meurt tout doucement. Oui, parce que vous me manquez tellement que je me meurs. Un peu plus à chaque jour sans vous qui en suit un autre. Ça me rend triste mais quelque part, au fond de moi, au milieu de tout ce manque que je ressens, il y a toujours une petite étincelle. Pour un feu qui ne demande qu’à reprendre. Et qui repartira dès que vous m’aurez donné des nouvelles. Dès que j’aurai pu vous revoir. Dès que nous referons connaissance comme si de rien n’était. Jusqu’à ce que vous disparaissiez encore une fois. Pour des jours. Pour des semaines. Pour des éternités car tout ce temps sans vous, ça n’est rien qu’une éternité.  

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