Ah tiens, qui sont-elles, ces deux-là ? Bernadette et Stéphanie ! D’où est-ce qu’elles peuvent bien sortir ? On vient de me les présenter alors que de moi-même, je ne serai jamais allé vers elles. JE serais même peut-être passé près d’elles sans les voir car franchement, hein ?... Ah oui, OK, d’accord, pour me moquer, éventuellement. Oui, pour me moquer d’elles, oui, bien sûr. Mais attention, hein, pas devant elles, hein ? Non, je n’ai pas assez de courage pour ça. Mais bon, si on ne peut plus de moquer de ceux qui ne sont pas là, ça va être compliqué de continuer de rire de tout et de tout le monde. Heureusement, ici, dans les colonnes de ce blog, je peux encore me permettre de dire ce que j’ai envie de dire mais j’avoue que si je commençais à me sentir empêché, je pense que j’arrêterai.
Pour en revenir à Bernadette et Stéphanie, ça me fait penser un peu à Chouchou, mon double, mon héros, cette crapule, que j’ai inventée en 1979 ou 1980, que j’ai ressuscité il y a quelques années pour ce blog et qui était moi en mieux. Moi, en plus jeune, en plus grand, en plus fort et en plus tout. Ah non, je me trompe, au départ, il y a 45 ans, il ne s’appelait pas Chouchou mais Pierre. Pierre, ce héros, cette crapule. Chouchou, c’était une version 2.0 de Pierre. Quel rapport avec Bernadette et Stéphanie ? Et si je les avais inventées, ces deux-là, justement, finalement ? J’en serais bien capable, tiens. Parce que je n’ai peur de rien quand il s’agit d’écrire des trucs pas toujours forcément vrais ou faux. Mais ils sont vrais ou faux, les trucs en question ? Les deux, mon capitaine, les deux. Comme elles.
Mais alors, ces deux femmes qu’on m’a présentées, elles n’existent pas ? Ou elles n’existent que dans mon imagination ? Allez savoir où se trouve la vérité. En tout cas, il y en a une qui pourrait me ressembler mais l’autre aussi. C’est sans doute un peu ça qui m’a dérangé, quand je les ai saluées et qu’elles m’ont un peu parlé. À vrai dire, je n’avais pas spécialement envie de les écouter mais je n’ai pas trop eu le choix. Il paraît qu’on doit se revoir. Il semble que je n’ai pas vraiment le choix. Contre mauvaise fortune, bon cœur, comme on dit. En tout cas, si je suis amené à les revoir, même malgré moi, je ne veux pas être le seul à les subir. Donc, sachez, vous qui me lisez, que vous en profiterez, vous aussi. Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que moi qui trinque. Maman, tu me sers un verre à boire ?
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