Bon, j’ai bien compris que pour certains d’entre vous, dès le réveil, le latin, ce n’est pas forcément leur truc. Ni à midi. Ni l’après-midi. Il faut voir, en soirée, après un ou deux verres mais comme il ne faut boire qu’avec modération… Alors tant pis, je vais arrêter (provisoirement) mes élucubrations dans la langue de César mais attention, ce n’est que partie remise car depuis que je m’y suis replongé dedans, j’y prends un plaisir, d’abord solitaire, assez intense. En fait, oui, je le reconnais, je me fais plaisir tout seul. Mais ça ne mange pas de pain. Et c’est toujours moins dangereux pour les autres, quand on fait un truc tout seul dans son coin. Et tant pis si ça me rend sourd même si je pense que le latin n’a jamais fait baisser l’audition de personne. Ou alors, de certains vrais branleurs, peut-être…
Mais si je ne peux plus écrire latin sur environ 10% de
mes billets, en quelle langue, vivante ou morte, vais-je donc pouvoir le faire,
alors ? Attendez, je réfléchis… Je ne vais certainement pas le faire en
anglais, ce serait trop facile. Really too easy. Et puis, trop de monde
pourrait me comprendre. Et puis il faudrait que je me remette à certains verbes
irréguliers et moi, en ce moment, les irrégularités, ça me défrise un peu. Beaucoup.
Passionnément… Sinon, je pourrais essayer de me remettre un peu à l’allemand en
clin d’œil à Arnold, qui ne me lit pas, il ne sait même pas que je tiens un
blog. Mais comme je n’ai que quelques vagues notions dans la langue de Goethe,
je ne vais pas pouvoir faire mon kéké bien longtemps. Etwas weniger einfach. Je
vous avais prévenu, hein. Le niveau a monté.
En espagnol et en italien, bof. J’ai bien appris le premier de la 4ème à la terminale mais jamais pour le second que je connais surtout par les chansons de variétés ou les grands airs d’opéra. Et puis là, sarebbe un modo semplice y tal vez no demasiado dificil. Tambien. Anche. Bon, si je veux être à la page, il me reste le mandarin ou l’arabe. Dàn zài zhèlǐ, wǒ yóuyùle ; li'anah hunaka, lays ladaya saytarat ealaa 'ayi shay' mais j’ai peur de perdre des lecteurs en cours de route. Déjà que je n’en ai pas tant que ça. En poitevin du Moyen-Âge ? Je ne maîtrise pas bien non plus. Bon, peut-être que finalement, en latin, ce n’était pas si mal que ça. Ah si, attendez une seconde. Et si je me mettais au grec ? Geia, tha ítan mia polý kalí idéa. En plus, il y en a plein, des citations grecques. Comme en latin.
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