Ça y est, voilà que j’ai envie de reprendre quelques leçons de latin. Comme quand j’étais au collège à l’époque où même les crayons de couleurs étaient en noir et blanc, au début des années 70. Je me souviens fort bien de ma prof de latin à Saint-Maixent, en 5ème. Elle était dans ses premières années d’enseignante et elle était toute mignonne avec sa petite voix haut-perchée et ses grandes lunettes rondes. Dans mon souvenir, bien sûr qu’elle était plus vieille que moi vu qu’elle était prof et moi, je n’avais que onze ans. Et je la trouvais très gentille. Et j’aimais bien aussi mon professeur d’anglais dont j’ai appris (il y a quelques années seulement) que c’était sa première année et je trouvais qu’ils allaient bien ensemble, tous les deux. Et j’aurais pu être leur chouchou. Je l’étais même probablement.
En tout cas, je l’étais dans ma tête car je me souviens que c’est cette année-là que j’ai écrit ma première nouvelle, un texte très court, probablement deux ou trois pages sur des copies petit format et ça racontait ma disparition que mes camarades de classe avaient signalée à ces deux professeurs, d’anglais et latin et tout le monde était parti à ma recherche et on m’avait retrouvé dans un endroit, à moitié évanoui et les genoux écorchés et le prof d’anglais m’avait ramené chez moi en me portant dans ses bras pendant que la prof de latin me tenait une main tout en me parlant toujours aussi doucement. Tout a été bien qui a bien fini. Avec mes deux héros, mes deux sauveurs. En revanche, je n’ai pas continué le latin dans le second cycle, au lycée et quelque part, je le regrette un peu car c’est intéressant, le latin.
Ce sont beaucoup des racines de notre langue française. Et là, à l’occasion d’une fête de fin d’année, j’ai eu l’occasion de parcourir un certain nombre de locutions grecques et latines et comme je n’ai jamais étudié la langue hellène, je me suis surtout attaché à passer du temps avec celles de l’Empire Romain. Et il en est, de ces citations qui sont vraiment étonnantes et très peu connues. Par exemple : « epicuri de grege porcus » (un porc du troupeau d’Épicure – mais je reconnais que cette citation n’est pas facile à placer en soirée) ou alors « aquila non capit muscas » (l’aigle n’attrape pas les mouches – tout aussi difficile lors d’un dîner de famille ou entre amis) mais ça me plaît. On est loin de « tu quoque mi fili » (toi aussi, mon fils) ou autre « alea jacta est » (le sort en est jeté) mais il y a surtout « scriptum est. »
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