Il était une fois une marchande de foie qui vendait du foie dans la ville de Foix... C’est drôle que cette comptine enfantine me soit revenue comme ça, hier soir, quand j’ai éteint pour m’endormir après avoir lu quelques pages du bon livre que j’ai en cours, en ce moment. Et sans m’empêcher de tomber dans les bras de Morphée, ça m’a quand même tourné dans la tête. Une espèce de rengaine, non, carrément une scie. Enfin, quand on veut juste dormir parce que sinon, quand ce sont les enfants qui le chantent, ça peut passer. Encore que, ça peut vite devenir insupportable aussi. Parce que les enfants, avec ce genre de choses, ils n’ont pas d’arrêt et peuvent nous rendre fous. Surtout les enfants des autres puisque moi, je n’en ai pas. Bon, donc, il était une fois, une marchande de foie…
Qui vendait du foie dans la ville de Foix… Ce qui fait le sel de cette comptine entêtante (comme toutes les comptines), c’est que ça parle de foie, de fois, de foi, de Foix mais pas de fouace. La fouace, c’est une espèce de brioche qu’on trouve à la Mothe Ste Héray à environ 10 km de Saint-Maixent, chez moi. Alors que si on avait voulu chanter : il était une fois, une marchande d’estomac qui vendait des estomacs près du lac d’Estom, ah ! Non, là, ça ne colle pas vraiment. Surtout au niveau des pieds, ça casse un peu le rythme. Ou alors, il était une fois, dans la ville de Ratte, une marchande de rate qui vendait des rates et qui se dit ma rate, c’est la première… Non, ça ne marche pas bien non plus. Décidément, il n’y a qu’avec le foie que ça peut fonctionner. C’est terrible, hein ?
Elle se dit ma foi c'est la première fois et la dernière fois que je vends du foie dans la ville de Foix. Et toc. Pardon, président ? Pourquoi je parle de cette comptine de la marchande de foie dans la ville de Foix ? Comme ça, parce que ça m’est venu en tête hier soir et que depuis, je n’arrive pas à chanter autre chose. Non, je te jure, je n’ai rien dit à personne. Tu ne voulais pas qu’on en parle, je n’en ai pas parlé. Quand on me demande de me taire, je suis une chute. Non, une tombe. De toute façon, ça y est, on pourrait commencer à en parler, là, maintenant qu’on sait que le plus dur est derrière nous. Que le plus dur est derrière toi. Il était une fois dans la ville de Montcuq, une marchande de cul qui vendait des culs qui se dit mon cul… Ça ne te va pas non plus, ça ? Pourtant, ça aussi, c’est derrière toi.
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