C’est vrai, je le reconnais, hier, en vous relatant ma dernière séance chez Loïc, mon kiné, j’ai peut-être manqué de clarté et autant lui (surtout lui) que moi, nous avons peut-être été un peu abscons. Alors, aujourd’hui, je voudrais faire une mise au poing, non, une mise au pied (du mur) afin que tout le monde soit à même de comprendre le pourquoi du comment entre une aponévrosite (ou une fasciite) et une ténosynovite. Chacune étant évidemment plantaire. Tant qu’à prendre son pied… Et donc, je voudrais vulgariser un peu les propos d’un kiné, certes très bon professionnel mais probablement pas assez pédagogue dans sa fonction didactique. Et moi, j’ai travaillé le sujet, j’ai pris mon pied à deux mains et voilà le fruit de mon explication de texte en long, en large et en travers (de porc ?) et entre les lignes.
Une ténosynovite, ce n’est jamais qu’une tendinite (oublions le vrai terme de tendinopathie) qui elle-même est une inflammation d’un tendon et dans mon cas, ça se cumule avec une inflammation de la gaine synoviale qui entoure le tendon en question. Je sais, je l’ai déjà dit hier mais je remets les choses en perspective. Ça vient souvent de petites déchirures ou à des anomalies dégénératives qui se produisent au fil des ans. L’étiologie d’une tendinite, c’est la ténosynovite et si c’est plus fréquent chez les sportifs ou les gens un peu plus âgés que les autres, le risque d’en avoir, ça peut être augmenté par des troubles systémiques. Une exploration chirurgicale est envisageable afin de libérer les cicatrices qui limitent la fonction, en enlevant une partie de l’os causant des frottements, c’est une ténosynovectomie.
A contrario, l’aponévrosite, également appelée fasciite plantaire est l’inflammation du ligament du pied nécessaire à la marche et aux mouvements du pied. Ça peut venir de la forme de la plante du pied, de stations debout prolongées ou du port de chaussures inadéquates. Il s’agit d’une inflammation de l’aponévrose (ou fascia) plantaire, c’est-à-dire la membrane fibreuse localisée sur la plante du pied. Ça ne vient pas d’un traumatisme soudain mais de mouvements répétés, anomaux ou répétitifs qui créent des microlésions. Il faut avant tout soulager son talon (chez moi, il est d’Achille) et je dois porter des talonnettes amortissantes et faire des étirements de l’aponévrose plantaire et de l’ensemble de la chaîne suro-achilléo-plantaire, bref, ce n’est pas le pied mais je vais prendre mon mal en patience. C’est plus clair, là ?
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