J’ai choisi de m’engager pour défendre une cause que je juge bonne. Que je juge même meilleure que nombre d’autres car, j’ai besoin de me rendre utile et ne pas être que dans le futile. Et là, j’ai choisi la défense des hippocampes car ce sont des petits animaux que l’on méconnaît plus qu’autre chose et parce qu’on oublie qu’ils sont en voie de disparition. Non pas dans leurs milieux aquatiques naturels mais dans la représentation qu’on fait d’eux dans tant de tatouages. En effet, combien d’hommes, combien de femmes ne se sont-ils pas fait tatouer un hippocampe sur l’épaule ou l’omoplate en pensant le garder toute leur vie mais l’âge avançant, ils finissent par le regretter et le font effacer même au prix de douleurs assez importantes mais ça, on s’en fout, je m’en fous, c’est bien fait pour eux.
Je suis donc en train d’organiser la première manifestation, le premier rassemblement en soutien aux hippocampes tatoués sur des gens immatures et pour ça, je vous informe que j’ai déposé une demande à la préfecture de la Gironde pour se retrouver sur la place Pey Berland, devant la mairie de Bordeaux, le vendredi 25 novembre soit, après demain. C’est prévu est 10 heures du matin (j’ai pensé à ceux qui n’aiment pas se lever tôt) et je compte sur la présence de nombreux proches et de nombreux anonymes avec qui je pourrai alors faire connaissance. Prévoyez les parapluies car il est prévu un temps à ne pas mettre un bigorneau dehors. Ni deux, ni trois et encore moins plus. Je suis en train de confectionner des grandes banderoles que les gens qui vont venir me rejoindre pourront porter, m’aider à porter.
Dans l’absolu et dans l’idéal, ce qui serait parfait, c’est qu’on atteigne les 1 000 personnes car à partir de 1 000, on peut commencer à être pris au sérieux. Après, si nous ne sommes pas plus de 500, on fera avec et je pense qu’on aura quand même une certaine visibilité. Bon, je reconnais que je m’y prends un peu tard pour annoncer ce rassemblement mais si on arrive à être une bonne centaine, je m’estimerai déjà assez heureux car en trois jours, ça relèverait quasiment de l’exploit. Maintenant, si nous ne sommes que 50, tant pis, on fera avec. Et si nous ne sommes que 20, ma foi, on ne pourra peut-être pas porter toutes les banderoles que je suis en train de faire. Si nous ne sommes que 10, ça sera à peine honorable mais il faudra le prendre comme un début. Si je suis tout seul, je me ferai une raison. Et s’il n’y a personne…
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