dimanche 24 novembre 2024

Sainte-Catherine ou Noël

Il y a une Sainte Catherine, qu’on fête aujourd’hui mais il n’y a pas de Saint Noël ? Il y a juste Noël ? Enfin, quand je dis « juste Noël », évidemment, je ne minimise pas la fête la plus indécente du monde et même de l’univers. La fête où tout le monde se gave de décorations, de nourriture et de cadeaux. La fête où on ne sait plus ce que veut dire le mot inflation. Parce qu’il ne faut pas pousser, non plus. L’inflation, ça touche surtout les produits alimentaires, les produits d’entretien, les énergies, les loyers et les assurances. Ça ne touche pas les sorties au restaurant ; les pintes de bière bues en terrasse, été comme hiver ; les abonnements à des chaînes télé, à des applications de musique, à des services via les smartphones ; les loisirs en général et bien sûr, Noël et tout ce qui va avec. Rien de tout ça, pour moi.

Bon, redevenons un peu moins acariâtre et restons le plus objectif possible. Aujourd’hui, c’est la Sainte-Catherine mais c’est déjà Noël partout : à la télé (les téléfilms de Noël depuis le début du mois d’octobre !), dans les rues, dans les magasins, dans les catalogues de magasins et dans les esprits de presque tout un chacun. Mais pourquoi oublier Sainte-Catherine ? Parce qu’à force de Noël surconsommés, on en a oublié la Saint-Noël, dans un mois ? Oui, parce que, au cas où vous ne le sauriez plus, à la base, Noël, c’est la Nativité. Et Saint-Noël, c’est un saint qui se prénommait Noël et dont le nom de famille était Chabanel. C’était un missionnaire jésuite qui vécut à Sainte-Marie-au-Pays-des-Hurons au Canada dans une région qu’on appelait la Nouvelle France. Un peu prétentieux, ça, mais bon, passons…

Ça, c’était au 17ème siècle. Saint-Noël a vécu chez nos cousins de là-bas mais il est né en France, à Saugues (Haute-Loire) en 1613 et après avoir étudié la langue algonquine, il fut envoyé à Sainte-Marie-au-Pays-des-Hurons où il vécut jusqu’à sa mort en 1649. Il a été littéralement assassiné par un huron (que n’aimait pas Noël Chabanel) qui s’appelait, lui, Louis Honarreennha et déjà, rien que pour ce nom compliqué, on aurait dû se méfier de lui. En plus, il était de mauvaise foi, ce huron qui n’avait rien de gai car il a tué le missionnaire Saint-Noël en vertu de sa haine pour la foi. Ni la foi chrétienne, ni la foi de veau, ni le foie gras. Je sais, c’est un peu facile, comme jeux de mots mais que voulez-vous, on approche de plus en plus de Noël et moi, ça commence à me stresser. Je fais de mon mieux, je fais ce que je peux.

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