Il semble qu’il soit bel et bien inutile de chercher à doser le PSA des poissons. Le PSA, je le rappelle à surtout celles qui ne le sauraient pas, c’est l’antigène spécifique de prostate, comme l’acronyme l’indique. Au fait, est-ce vraiment un acronyme, PSA ou ne sont-ce pas seulement des initiales, un sigle, en quelque sorte ? Bon, comme je vois plusieurs d’entre vous qui ont des yeux tout ronds car elles ne savent pas de quoi je parle, l’antigène spécifique de prostate est une protéine fabriquée par la prostate qui est une glande typiquement masculine, ne l’oublions jamais. Elle aide à la fabrication du liquide séminal constituant le sperme, entre autres. Bref, la prostate peut être affectée par plusieurs problèmes graves ou moins. Et pour savoir comment se porte ou se comporte une prostate, on fait un dosage du PSA à travers une prise de sang.
Mais tous les êtres vivants de sexe masculin ou, plus communément, classifiés comme mâles n’ont pas de prostate. C’est une particularité des mammifères. Donc, les chiens, les chats et autres ânes, caribous ou poneys sont censés en avoir une. Mais il faut savoir que les animaux qui sont exclusivement carnivores n’ont pas forcément besoin d’une prostate. Ne me demandez pas pourquoi, c’est juste ainsi. En gros et pour être un peu plus clair, les spermatozoïdes sont très friands du liquide riche en fructose que produisent les vésicules séminales mais pas chez tous les mâles. Comme je l’ai déjà plus ou moins dit plus haut, ces vésicules séminales (et donc la prostate qui va avec) n’existe pas chez les monotrèmes (comme les ornithorynques, par exemple), les marsupiaux et les trop carnivores. C’est dingue, quand on y pense, non ?
Et ces vésicules sont de taille réduites chez les insectivores, les rongeurs, la chauve-souris, les primates et les lagomorphes (comme les lapins, par exemple, ce qui ne les empêche pas d’être réputés pour être des gros baiseurs – comme quoi, l’organe ne crée pas la fonction) mais surtout, moi qui me posais une question, chaque matin en leur apportant à manger : les poissons n’ont donc pas de prostate. Pas du tout. Est-ce dommage pour eux ? Vu qu’il est quasiment certain qu’ils ne savent rien de la prostate, peu leur chaut, assurément. On peut donc vivre en toute insouciance prostatique quand on est un maquereau, un merlan ou un mérou. Et le pire, c’est qu’on ne peut même pas dire que ça leur fait une belle jambe. C’est bête.
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