mercredi 30 avril 2025

offrir du muguet, bof pour certains

Moi, tous les ans, j’offre du muguet à au moins trois personnes différentes. Systématiquement, j’en achète pour ma mère (ou je lui en fais acheter quand je ne suis pas sur place comme cette fois-ci) ; pour le président et pour le patron mais pour ce dernier, c’est valable pour les chiens aussi car après tout, souhaiter du bonheur, c’est valable pour tous ceux qu’on aime, les chiens compris. Pffft, tu parles, le muguet, ce festival annuel de l’hypocrisie florale revient, tel un rappel grinçant que l’on continue à se bercer d’illusions bien pâles. Chaque 1ᵉʳ mai, c’est la même mascarade : des brins insignifiants sont vendus comme le remède miracle à nos vies moroses, un baume d’espoir vendu à prix loin d’être si dérisoire que ça. Ne te trompe pas, ce n’est pas un hommage à la nature, mais un tableau ironique où le consumérisme s’habille en fleur pour mieux nous duper.

Oui, en effet, tu as un peu raison mais pas que. Parce que le muguet reste un symbole et moi, j’ai le souvenir du muguet sauvage qu’on trouvait dans les bois, jadis et naguère. OK, ces vendeurs à tous les coins de rue pour du muguet probablement élevé de façon intensive… Dans le théâtre absurde de notre société actuelle, les promesses d’un renouveau se dissolvent dans l’ombre des billets froissés échangés à la hâte. Ce rituel, digne d’une satire cruelle, se transforme en une valse grotesque où l’espoir se vend en rabais. On paie sans retenue, comme s’il suffisait d’un frémissement de verdure pour purifier une existence empreinte de cynisme. Ne cherchons point de miracle dans cet amas de tiges « porte-bonheur » ; il ne s’agit que d’un simulacre, d’un placebo bien orchestré par l’industrie florale. Alors, si tu crois à tout ça, aujourd’hui, c’est que tu es tellement naïf…

Qu’est-ce qui te prend ? Tu as été piqué par un moustique tigre ? Reconnais au moins que le muguet, même élevé à outrance, ça conserve une odeur agréable. Chaque brin s’effrite comme l’illusion d’une vie meilleure, tandis que le bonheur promis se fond dans le banal quotidien. Mais non, je ne… C’est une comédie humaine, où l’on se pavane et feint de croire en ce geste anodin qui, au fond, ne change rien. Mais pas du tout… Ainsi, le muguet s’inscrit en maître de cérémonie dans la farce du quotidien, offrant un faux sourire à ceux qui osent y croire. Enfin, lorsque le brin se fane et que le rituel s’achève, il laisse derrière lui le goût amer d’un optimisme en solde. Tout ça n’est que le témoin de l’Ironie cruelle du retour d’un muguet, roi sans couronne dans le royaume factice du bonheur éphémère. Toute cette agressivité, tu devrais consulter, tu as chopé le virus Mélenchon, toi.

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mardi 29 avril 2025

sans savoir ce qui m’a pris (Joël Dicker)

Je ne sais pas ce qui m’a pris mais là, j’ai autant envie d’écrire que de lire. C’est dire. Tiens, depuis un mois, je suis en train de me faire tout Joël Dicker. J’ai commencé quand j’ai pris le train pour aller à Dourdan, fin mars et le premier que j’ai dévoré, c’est La vérité sur l’affaire Harry Quebert que j’ai acheté en collection de poche en 2012 et que je n’ai ouvert que cette année. C’est souvent le cas, j’achète plusieurs livres à la fois et ce, régulièrement et dans le lot, il y en a toujours un que je laisse dans la bibliothèque et de fil en aiguille, après deux déménagements, je suis tombé dessus par hasard et là, comme il était assez épais, plus de 800 pages, de mémoire, je l’ai emporté pour le TGV. Un aller et retour de deux heures vingt chacun, ça me laissait du temps pour le lire. Et j’ai enchaîné sur L’affaire Alaska Sanders, nettement moins gros de 200 pages.

Et là, outre le fait que je suis tombé en amour ou en amitié avec le personnage principal, écrivain aidant à résoudre des affaires classées ou non, j’ai eu envie d’en savoir plus sur lui, Marcus Goldman. Ce n’est pas la première fois que je m’identifie peu ou prou à un auteur/personnage, je me souviens d’Arturo Bandini, de John Fante… Et ensuite, celui que je suis en train de finir, c’est Le livre des Baltimore, moins un « policier » qu’un livre sur l’histoire familiale de Marcus. Et j’enchaînerai sur La disparition de Stephanie Mailer et après, je ferai sans doute une pause. Ce que j’aime chez Joël Dicker, c’est son style, sa façon de raconter des histoires incroyables, ses phrases choc, ses idées parfois percutantes, ses énigmes introuvables et tant et tant. Et je suis toujours triste de fermer un de ses livres. Parce qu’ils font désormais partie intégrante de moi.

Et comme j’ai noté des passages entiers qui m’ont enthousiasmé, fait rire ou réagir tant c’était puissamment ironique et critique sur notre société, ça m’a donné comme un coup de fouet. Et depuis quelques jours, je passe nettement plus de temps qu’auparavant à écrire. Jusqu’à peu, donc, j’écrivais un peu le matin et un peu le soir, avant de dîner. Dorénavant et jusqu’à dorénaprès, j’écris beaucoup plus le matin et beaucoup plus le soir mais aussi, parfois, en cours de journée. Dès que j’ai un moment de libre à la maison, j’écris. Je suis en train de me faire des séries : série sur le verbe choisir, série sur « nous partîmes 500 », série sur les berlingots, série sur les 7 nains… Bref, du travail sur le clavier mais du travail agréable. C’est bientôt l’été, il faut que je mette un coup de collier. Après, je serai plus souvent sur la terrasse, ça sera plus difficile.  

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lundi 28 avril 2025

choisir le verbe choisir (1)

Je me souviens et je me souviendrai toujours de mon cher ami Arnold, quand, alors qu’il nous avait rejoints, mes parents, le président et moi, aux Sables d’Olonne et soudain, alors qu’on lui demandait s’il avait des souvenirs de ses cours de français de l’époque où il était scolarisé chez lui, en Allemagne, il nous a sorti deux ou trois choses que je considère comme des perles : « Le soleil brille, le ciel est bleu et les oiseaux chantent » et « Je choisis, tu choisis, il choisit, nous choisissons, vous choisissez, ils choisissent » et moi, depuis, je la sors souvent, cette conjugaison du verbe choisir au présent de l’indicatif. Rien que pour le plaisir. Et hier, encore une fois, oui. Et ce matin, j’y ai repensé et je me suis dit que ça n’est pas toujours simple de choisir le verbe choisir. C’est un vrai dilemme.

Choisir. C’est un petit verbe tranquille, deux syllabes, six lettres. Il paraît simple, mais il te colle à la peau toute ta vie. J’en veux pour preuve que tout commence dès l’enfance, quand tu as dépassé le stade manger-salir tes couches-dormir et que tu vas apprendre que pendant toute ta vie, tu vas devoir faire des choix : chocolat ou vanille. Un polo rouge ou un tee-shirt bleu. Faire ses devoirs ou s’amuser. Et à chaque fois, à chaque fois, se dessine un bout de nous. On choisit. Et parfois, on s’en veut parce qu’on a dit oui alors qu’on aurait préféré dire non, peut-être. Parce qu’on a tourné à gauche alors qu’on aurait mieux fait de tourner à droite. Parce qu’on a choisi tel bonheur au lieu de tel autre. Et le verbe choisir, il se conjugue pendant toute la vie, ce n’est pas seulement à l’école.

Et on se fait choisir, aussi, on n’est pas toujours l’acteur de ses propres choix, parfois, on est surpris de faire l’objet du choix d’un(e) autre. Et il y a le couple en plus de la famille. Il y a les amis, qu’on a très souvent choisis. Ça peut donner l’impression qu’on est un groupe alors que tout le ne monde ne veut jamais la même pizza, heureusement. Et parfois, on choisit et quelqu’un vous reproche votre décision : « Tu as choisi ça ? » comme si le fait d’avoir tranché, ça nous rendait coupable. Et puis, il y a le passé, quand c’est choisi, on ne peut plus revenir en arrière. On vit avec. Parfois, avec des cicatrices. Et un jour, on re-choisit : un nouveau job, un autre regard, une route différente parce que choisir, c’est sans doute un marqueur de notre liberté. Ça nous rend vivant. Tant pis si on se trompe.

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dimanche 27 avril 2025

nous partîmes 500 (1)

Nous partîmes 500 mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 3 000 en arrivant au port. Si ce n’est que lorsque vous arrivâtes, vous étiez tous disparus. Sans savoir ni pourquoi, ni comment. C’est ainsi que les hommes vivent. Et c’est ainsi que les histoires d’amour meurent parfois avant de naître. Et pourtant, sans aucune prétention, nous fûmes bel et bien 500 à partir ensemble. Je me souviens de tout le monde. Je me souviens de chaque évangile, de celui de Pierre, de celui de Paul, de celui de Jacques, de celui de Jean, de celui de Guillaume, de celui de Xavier et tant d’autres. J’eus le cœur gonflé de bruit et de certitudes. Le vent fut toujours avec nous. Nous étions promis à être frères d’armes, invincibles et immortels. Nous attention le repos des guerriers avec une impatience non feinte.

Puis, progressivement, le silence fit son entrée, d’abord léger comme un doute. Un regard fuyant, un pas qui traîne, une question sans réponse. Des tas de questions sans aucune réponse. La fatigue s’est installée, l’enthousiasme s’est effiloché et les visages sont devenus de plus en plus flous. Certains ont bifurqué. D’autres se sont tus. Quelques-uns sont tombés, un à un, sans bruit. Et combien de disparitions discrètes ?  Et pourtant, nous avançames, encore et encore. À cent puis à cinquante puis à dix. Et même à dix, nous y croyions encore. J’y croyais encore. Peut-être plus forcément à une victoire mais à l’idée d’aller jusqu’au bout. Pour une fois. Puis, de 500 nous sommes descendus en-dessous de dix. Et là, je compris soudain que tous mes vieux démons avaient pris la relève, encore une fois.

Aujourd’hui, ce matin, je suis seul. Je suis le dernier, celui qui reste. L’éternel restant. L’attardé. Le patient. J’ai le souffle court et les yeux imbibés de larmes qui ne sortiront pas vraiment car à quoi bon ? Et là, dans ce silence matutinal, je repense aux 500. Pas avec regret, non. Avec une étrange mais incommensurable tendresse car c’est à eux que je dois d’être encore là, à eux que je dois ma capacité d’aimer sans jamais traîner des pieds. C’est à eux que je dois mes plus belles chamades et c’est eux que je remercie de m’avoir laissé rêver si fort. D’avoir espéré. D’avoir appris la patience. Et ça m’a aussi permis de n’avoir jamais fui. Je n’ai jamais baissé les bras et mon cœur n’a jamais cessé d’y croire. Et dès demain, je sais que si ça se présente, je serai capable de remonter une armée de 500 voire de 1 000.

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samedi 26 avril 2025

aux funérailles d’un pape

Le ciel lui-même aurait pu hésiter hier matin : continuer de faire beau temps ou pleuvoir de tristesse. À moins que ça ne soit le fruit d’une maladresse divine. Toujours est-il qu’on enterrait Sa Sainteté François Jean-François Sans Numéro, connu pour être le pape des pauvres et pour ses sermons si longs que même les anges demandaient des pauses syndicales. La basilique croulait sous les cardinaux, très au point, tous empesés, chacun arborant un visage plus contrit que l’autre, à tel point qu’on se serait cru dans un congrès mondial de constipés. Dans la foule, certains fidèles, dont quelques centaines étaient même venus de France, c’est incroyable, dans la foule, donc, certains fidèles pleuraient à chaudes larmes. D’autres regardaient leur montre : la messe funéraire battait déjà le record de la plus longue homélie papale. À ce rythme, il se disait des porteurs du cercueil qu’il faudrait les canoniser pour endurance héroïque.

Justement, le cercueil du pape défunt, chef-d’œuvre en bois de chêne béni trois fois (dans le doute, au cas où…), avançait majestueusement mais aussi lentement. Ou l’inverse. Quatre costauds en soutane bien boutonnée peinaient sous son poids, apparemment, Sa Sainteté était parti rejoindre son Créateur avec un gros stock d’encens, de missels et de chapelets divers et variés. Puis, s’ensuivit un moment très gênant lorsque la fanfare vaticane, censée jouer un morceau solennel, se lança par erreur dans un tango argentin. Les cardinaux hésitèrent entre la révulsion et un déhanchement discret. Quelques-uns optèrent pour une solution plus diplomatique : ils s’évanouirent. À la fin, un pigeon qu’on avait pris pour une colombe, envoyée spécial du Saint-Esprit, laissa tomber un petit cadeau sur le linceul qui recouvrait le cercueil. Une obole. La foule y vit un signe : soit une bénédiction, soit une critique de la longueur de la cérémonie.

Quand enfin, le cercueil fut descendu dans son caveau après huit heures de chants, vingt-trois hommages et une tentative d’auto-béatification spontanée du cardinal-prédicateur, un murmure soulagé traversa la basilique, les rues de la ville, celles du pays tout entier, celle des pays voisins et même des autres continents : « Repos éternel pour Sa Sainteté et pour nous aussi. » J’ai même entendu dire qu’après la messe, c’était l’heure de boire un verre de vin. Certains ont même évoqué l’idée que la prochaine fois qu’un pape décède, il faudra penser à des funérailles un peu plus vivantes. Et pourquoi ne pas demander à Thomas Joly d’en assurer la mise en scène. Avec des drag-queens, des enfants qui ne seraient pas prêtrophiles, des enseignants et des éducateurs de Bétharram qui sauraient jouer à Chi-Fou-Mi sans être mauvais perdants. Bon, un pape est mort. Un pape a été inhumé. Qu’y a-t-il sous pape ? De la poussière.  

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vendredi 25 avril 2025

un café amer

Ouh, la, la, tu ne trouves pas que ce café est amer ? Comment ça, ce café est ma mère ? Tu laisses ma mère tranquille, s’il te plaît, hein ? Ah mais qu’est-ce que ça m’agace, ces gens qui parlent de ma mère à tort et à travers. Je ne veux pas qu’on dise n’importe quoi sur ma mère. Je ne veux pas qu’on parle de ma mère. En tout cas, pas sans mon accord. C’est compris pour tout le monde ? Je préfère car je n’aime pas me répéter inutilement. Cela dit, c’est vrai que ce café était un peu amer. Pas top.

La mer qu’on voit danser, le long des golfes clairs a des reflets d’argent, la mer, des reflets changeants… Je crois vraiment que personne ne me comprend quand je dis quelque chose. J’ai dit que je ne voulais pas qu’on parle de ma mère, ce n’est pas pour dire qu’on l’a vue danser. Et encore moins devant des Golf claires. En plus, ma mère, elle est plutôt Citroën, genre C3. Et la pauvre, elle ne peut plus trop danser avec tous ses problèmes de colonne vertébrale. Aïe, aïe, aïe, ouille, ouille.

Tout mammifère a évidemment des glandes mammaires. Pardon ? Tu viens de dire qu’elle avait les glandes, ma mère ? Tu retires. Tu retires tout de suite. D’abord, ma mère n’a jamais les glandes, au mieux, elle a les boules mais même là, je ne suis pas sûr. Je ne l’ai jamais entendue parler comme ça. Ma mère, elle peut s’énerver, elle peut s’agacer, elle peut être contrariée mais elle n’a jamais les glandes, ma mère. Toi, tes remarques désobligeantes, tu te les gardes, ça me brise les couilles à moi.

Je crois qu’elle aime beaucoup Noël Mamère. Ça non plus, tu ne peux pas le dire. Tu ne peux pas te permettre de parler à la place des autres et encore moins de ma mère. Moi, je te dis que depuis quelques années, elle n’aime plus trop Noël, ma mère alors, tu sais quoi, je te propose de partir avant que moi, je ne devienne… Ouais, ouais, c’est ça, défends-toi comme tu peux. Tu n’arrêtes pas de dire des conneries. Tiens, rends-toi plus d’intelligent, vas lire le dernier livre de Bruno Lemaire.

Ce qui est difficile, dans la langue française, c’est la grammaire. Tu veux un café, Stéphane ? De quoi ? De quoi tu parles, toi, encore ? Tu recommences avec tes histoires de café et en plus, tu parles de grammaire, qu’est-ce que tu y connais, toi, de la grammaire. Pffft… Un café. La grammaire. Et pourquoi pas un café grammaire, pendant qu’on y est. C’est vrai que tout le monde le sait, grammaire sait faire un bon café. Et en plus, celui de grammaire, même s’il est amer, il sera corsé.

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jeudi 24 avril 2025

je serai la poubelle pour aller danser

Ah, déjà le 25 du mois. Dans huit mois, ce sera enfin Noël. Je ne pouvais pas passer sous silence le fait que nous sommes le 25 du mois. Et chaque 25 de chaque mois, c’est un peu l’anniversaire de Noël. Et demain, celui de ma mère. Mais pas celui de la mère Noël. Ni celui de Noël Mamère. Enfin, je ne pense pas. Et donc, aujourd’hui, en réaction au fait que nous sommes le 25 du mois, celui d’avril, je voudrais vous raconter une anecdote à rebondissement, quelque chose qui m’est arrivé ces jours-ci. Tout a commencé samedi matin dernier. Ou samedi dernier matin. L’un ou l’autre. J’arrivais chez le patron, vers 8h30, comme bien souvent chaque matin (mais pas chaque dernier) et je pensais retrouver la poubelle verte car le camion passe chaque mardi et chaque vendredi soir. Mais que nenni, devant chez le patron, pas de poubelle.

Il m’en fallait plus pour me décourager malgré la pluie battante et je suis allé dans les rues voisines mais toujours que nenni. Diantre, mais où avait pu passer cette satanée poubelle ? Les employés de la ville qui l’auraient emportée loin sans le faire exprès ? Quelqu’un qui l’a prise par erreur ? Quelqu’un d’autre qui aurait joué avec ? Contre mauvaise fortune, bon cœur, je suis allé en prendre une autre, qui est systématiquement dehors, au coin de la rue, en face de la police et je l’ai rapportée chez le patron, au moins, le temps de patienter jusqu’à ce qu’on lui livre un nouveau bac vert. Et j’ai fait une déclaration en ligne sur le site de la mairie dans la rubrique « bacs et ordures ménagères » et j’ai eu un accusé de réception mais c’était sans compter qu’on était au début du week-end pascal et avec le lundi férié à venir.

Mardi, aucune réponse et même, après connexion sur le site, je vois que la demande n’est toujours pas traitée. Mais mardi soir, au moment de sortir la poubelle verte, celle empruntée au bout de la rue, que ne vois-je, devant le mur de la maison des voisins du patron ? Sa poubelle verte avec un couvercle jaune, facilement reconnaissable. C’était elle. Je l’ai récupérée et mercredi matin, j’ai cherché à annuler la demande de remplacement de bac. Impossible en ligne. Jeudi matin, je suis allé à la mairie, on m’a dit que non, il me fallait aller à Bordeaux Métropole, bien plus loin ou téléphoner. Téléphoner, j’avais essayé mais avec tant d’attente que… Je suis allé où m’a dit d’aller et là, on m’a donné un numéro de téléphone pour annuler ma demande de bac. La France, le pays des droits de l’homme et de la simplification. Pourquoi faire simple ?...

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mercredi 23 avril 2025

le pape a dit

Vous croyez que le pape a vraiment dit que l’acte d’amour sans être marié était un péché ? Non, je ne crois pas. Ou alors, c’était avant lundi matin parce que depuis quelques temps, je ne pense pas que ce genre de choses était un problème à gérer pour lui. Et ça se comprend quand on a passé un certain âge et un séjour à l’hôpital pour des problèmes de respiration, on n’a pas la tête au cul. Ou alors, la tête dans le cul. Mais non, je ne blasphème pas, je ne parle pas de Dieu mais de son représentant (de commerce) alors, je ne crains rien. Ou même, si d’aventure, je recevais les foudres d’un enfer, je peux vous dire que peu me chaut. Non, moi, je crois que lundi matin, ce que le pape a dit, c’est tout simplement « aaarggggh » ou un truc comme ça, avant de baisser les bras. Ou de rendre l’âme. Si tant est que l’âme existe. J’en doute.

Le pape a dit « tirelipimpon sur le chihuahua, tirelipimpon avec la tête, avec les bras… » C’est pareil, ça, moi, je dis qu’un pape, au bout d’un certain âge, ça doit lui être particulièrement difficile de jouer avec son tirelipimpon. Ou avec celui de quelqu’un d’autre. Et comme il n’a pas le droit d’avoir de relation sexuelle sans être marié, il ne lui reste pas beaucoup de possibilités. Avec un autre pape non plus car les papes, ils ne peuvent pas se rencontrer, ils ne sont qu’un seul à chaque fois. Ils sont solitaires. Même dans le plaisir. Ou alors, avec un cardinal. Ou, un cran en-dessous, avec un évêque. Ou alors avec un prêtre… Parce que ces gens d’église ne sont pas tous des enfants de chœur, hein ? « Tirelipimpon, un coup en l’air, un coup en bas, touche mes castagnettes, moi, je touche à tes ananas… », non, la seule chose qu’il ait pu dire c’est « aarggh. »

Le pape a dit que « si tu voulais chatouiller mon lézard, je te ferais minette du matin jusqu’au soir. » Et moi, j’ai dit non parce que pour une telle proposition émanant d’un si grand homme, d’un chef d’état, quand même, non, je préfère qu’il me la fasse dans sa langue officielle. Et là, dans un sursaut, il m’a dit : « Si titillare velles lacertam meam, faciam tibi felem a mane usque ad noctem. » mais je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression que personne ne va me croire, sur ce coup-là. Et encore une fois, de toute façon, j’ai des doutes car je pense que la seule dernière chose que le pape a pu dire, c’est soit « aaarggggh », soit « aarggh », tout dépend si ceux qui sont venus le chercher se sont dépêchés ou pas. Ou alors, juste un petit « pfft » ou mieux, « pffffuittt » comme un pneu qui se dégonfle. LE saura-t-on jamais ? Aaarggggh ?… Pffffuittt ?... Rhaaaaaaaaa…

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mardi 22 avril 2025

encore du pape ?

Qu’est-ce qu’on mange, ce soir ? Encore du pape ? Ah non, il y en a marre, maintenant. On en a bouffé à tous les repas et même entre les repas, depuis lundi midi. Ça commence à bien faire, là. Des restes, des restes, que des restes… On pourrait peut-être manger autre chose, non ? Non, je ne sais pas mais si on y réfléchit, on peut probablement trouver d’autres recettes parce que là, du pape mort, ça va finir par devenir indigeste. Totalement indigeste. Du pape frit ? Du tartare de pape ?

Ah tiens, et si on faisait du pape à la carbonara ? C’est simple, il faut prendre des lardons (des enfants de pauvres) et les faire revenir et ajouter un œuf de Pâques même si la semaine sainte est terminée. Ça nous changerait de ta viande froide, là. Ou alors du pape à la bolognaise ? Oui, c’est ça, des papes à la bolognaise. Des papes, des papes, oui mais des Panzani… Non, en fait, je n’ai pas envie de papes non plus. On les fait toujours de la même façon. Il faut vraiment qu’on fasse preuve d’originalité.

Tiens, si on cogne sur un pape et qu’il dit « aïe » parce que ça lui a fait mal, ça nous fera des papayes, on ne pourrait pas trouver une recette à base de papaye ? Du jus de papaye ? Non, comme ça, a priori, je trouve ça un peu douteux. Papayes au gratin ? Oh, eh bien, tu sais, pour les funérailles de François, avec tous les chefs d’états du monde entier, ça sera déjà un gratin de papaye vu qu’il est mort, le souverain pontife. Je pense qu’on va oublier les papayes, de toute façon, il ne sent plus rien.

J’ai une autre idée, on pourrait le rôtir avec des herbes. Du romarin. Ou non, j’ai mieux que ça, du thym. Ça doit être bon, ça, du pape au thym. Avec des petites pommes de terre sautées. Elles ne risquent pas de se plaindre de s’être fait sauter, les petites pommes de terre. Ou alors, une papillote mais pas avec une feuille d’aluminium, non, plutôt une feuille de cuisson comme ça, on pourra dire que le pape y est. Le pape y est, cuisson. Tu as compris ? Elle est bien, celle-là, non ? Pour moi, si.

On pourrait l’enfiler sur une brochette, ça ferait un papal. Ou demander une recette ultra-diététique à Rika Zaraï et là, on pourrait dire que c’est le pape-Rika, une épice douce qui donne du goût. Ou encore, on pourrait le kidnapper et le séquestrer et le faire mariner, ça nous ferait un pape otage, c’est original, ça. Ou aussi, on pourrait l’entourer de poitrine de porc, pour faire un pape lard.  Tu vois, quand on fait l’effort de chercher, on peut arriver à trouver des idées. Je te laisse choisir, hein ?

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lundi 21 avril 2025

le pape est mort

« Le Pape est mort, un nouveau Pape est appelé à régner. Araignée ! Quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ? » Merci monsieur Prévert. Avec vous, au moins, la mort d’un pape, ça a des allures un peu plus légères car depuis hier matin, que n’entend-on pas au sujet de ce pape décédé. Moi, quand j’ai appris la nouvelle, je n’ai pas été triste car comme il croyait dur comme fer qu’il rejoindrait un jour le royaume des cieux aux côtés du Seigneur, il doit être bien mieux là-haut qu’ici-bas. Après tout, si ça lui convenait de penser ça… Moi, je ne suis pas triste car je ne suis pas plus concerné par la mort d’un pape que celle de n’importe quel autre quidam. En plus, en tant qu’apostat qui se respecte, quand j’ai appris la nouvelle, je suis allé faire pipi. Et si j’avais eu envie de faire caca, je serais allé faire caca.

J’ai entendu des gens interrogés par des journalistes qui pensaient avoir un scoop : « Vous vous attendiez à cette triste nouvelle ? » Pourquoi ne pas répondre : « Ben oui, c’est pour ça qu’on est venus, moi, ma femme est mes enfants, on savait qu’il devait mourir aux alentours de Pâques. » Moi, je m’imagine mieux demandant à un enfant, un joli petit garçon issu d’une famille catholique qui se respecte : « Le pape est mort, ça te touche ? » Et sa réponse : « Non, monsieur, la mort du pape ne me touche pas mais en revanche, le curé, lui, il me touche à chaque fois. » En tout cas, moi, je suis content car le pape François tout court, il a rejoint l’Abbé Pierre. Ils vont pouvoir s’en payer, tous les deux. Et faire des bénédictions urbi et orbi. Voire orbite, parce que l’Abbé, il n’était pas le dernier, tout le monde le sait depuis 1955.

Si, quand même, quelque chose m’a un peu rembruni (comme le dit si bien Carla), quand j’ai appris la nouvelle, j’ai eu une pensée pour la sa femme et ses enfants, au pape. Et à ses parents car ce n’est pas tout à fait normal de perdre un fils. Quant à ses grands-parents, ils sont très vieux et ont des problèmes, des troubles de la mémoire donc, je ne sais pas s’ils ont compris que leur petit-fils était mort. Était parti là-haut, tout là-haut. Sans sa petite voiture, la papamobile. Forcément, maintenant, tout mort qu’il est le pape, c’est plutôt pape a immobile. Ou alors, en cette période de résurrection, il est vraiment très fort et je ferais peut-être bien de ne pas continuer de me moquer de lui. On ne sait jamais. Une dernière chose, on parle de pontificat mais pourquoi n’a-t-on jamais dit papificat pour un mandat papal. Un mandat papal ?

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dimanche 20 avril 2025

œufs pas chassés

En bon apostat que je suis, autant vous dire que je ne fête pas plus Pâques que Noël et réciproquement. Donc, chez moi, pas d’œufs de Pâques à chasser et pas d’agneau. Sauf qu’hier, invités chez Stéphane et Stéphane (eh oui, nous étions trois contre deux), nous en avons bel et bien mangé, de l’agneau. Bon, c’était de l’épaule lentement confite, est-ce qu’on peut considérer que c’était comme un gigot. Pour moi, non car le gigot, c’est la patte arrière et l’épaule, c’est la patte avant. Mais alors, Stéphane et Stéphane ont choisi le morceau le moins cher des deux ? Ça sous-entendrait qu’ils n’avaient pas vraiment envie de nous recevoir alors que ça fait deux mois qu’ils nous ont invités ? On croit connaître ses amis mais tout compte fait… C’est vrai, ça, ce n’est pas parce que je ne veux pas fêter Pâques que si on m’invite, on n’ose pas me servir un plat pascal.

D’ailleurs, je peux reprendre du plat pascal ? Non, c’est à Stéphane que je m’adresse. Non, pas à Stéphane, à Stéphane, faites un effort pour suivre, enfin, c’est vrai ça. Après, il n’y avait que comme signe religieux, dans ce déjeuner plus que copieux car à l’apéritif, rien ne faisait penser à Pâques et l’accompagnement de l’épaule d’agneau, des mojettes, ça fait plus péter que sonner les cloches. Et la tarte aux pommes, ça non plus, ça ne fait pas très opportun pour une telle fête de résurrection. Bref, on a juste mangé de l’agneau pascal. Non, c’est toujours à Stéphane que je parle. Non, pas ce Stéphane-là, l’autre. Décidément… Cela dit, j’ai trop mangé et je ne suis pas le seul car chez Stéphane et Stéphane, ce ne sont pas des demi-portions qu’on nous a servies. Ça fait longtemps que je n’avais pas ingéré autant de (bonnes) choses. Et le champagne rosé, à l’apéritif, il n’en reste pas ?

Du coup, tout le monde l’aura compris, je n’ai pas ni organisé de chasse aux œufs ni participé à une telle animation dont je me désintéresse totalement. On n’a même pas cherché à chasser d’autres œufs que ceux en chocolat. Et je ne parle de rien d’en dessous de la ceinture, nous ne sommes pas comme ça, nous. Tout ça pour dire que pour moi, Pâques, hier, c’était un dimanche comme les autres. Et que Pâques n’est Pâques la fête du chocolat. Oui, c’est fait exprès, la répétition. Non, je n’ai pas bu trop de champagne. Hélas. En plus, il a largement eu le temps de s’évaporer depuis hier midi. Et hier soir, on n’a mangé que de la salade verte et un bout de fromage, avec le président. Car on n’avait pas faim du tout. Lui, il a eu droit à une verrine de compote de rhubarbe-pomme-fraises maison mais pas moi. Je n’en ai pas voulu. Enfin, Pâques, c’est déjà du passé. Tant mieux.

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samedi 19 avril 2025

rien ne s’oppose

Rien ne s’oppose à mon esprit. Du moins, en théorie. Rien ne s’oppose à mon imaginaire. Et donc, rien ne s’oppose à ce que je puisse imaginer qu’un jour, on puisse se revoir. Rien ne m’oppose à toi et rien ne t’oppose à moi. Et justement, toi, qu’en penses-tu ? Et si le verbe « opposer » ne nous suffit pas, je peux également dire que rien ne nous est interdit. Rien ne peut nous empêcher. Et comme le disait si bien Che Guevara, soyons réalistes, exigeons l’impossible car nous n’y sommes tenus.

Rien ne s’oppose à mes pensées. Personne ne peut me contrarier sur ce que j’ai dans la tête. Sauf si je commence à les verbaliser et à ouvrir un dialogue. Mais pour mes réflexions personnelles, il n’y a que moi et moi, je ne me contredis jamais. Je peux changer d’avis mais je ne me fais jamais obstacle. Rien ne s’oppose à ma conscience et tant que je serai vivant, il en sera ainsi. Personne, jamais personne ne pourra faire en sorte que je déconnecte tous les fils de mes neurones. Perpétuellement. Toujours.

Plus rien ne s’oppose à la nuit, rien ne justifie… Comme le chantait Alain Bashung dans Osez Joséphine. Mais en ce qui me concerne, rien ne s’oppose à mes nuits. Comme pour mes pensées personne ne pourra m’empêcher de rêver même si parfois, ça n’est pas plaisant mais personne ne me volera mes folies oniriques. À mon âge, j’ai encore des fantasmes de toutes sortes et c’est tant mieux car tant qu’ils ne sont pas atteints, ils restent magnifiques, en puissance. Ils sont mon étoile du berger.  

Rien ne s’oppose à ce qu’un jour, je disparaisse. Ma vie n’aura eu de sens que par rapport à ma mort, celle qui arrivera bien, un jour. Quand ? Je m’en fous, je ne veux pas savoir mais rien ne s’oppose à ce que je parte en fumée, en poussière et que je m’envole aux vents. Un jour ou peut-être une nuit, je partirai, loin, très loin et peut-être qu’on me regrettera un peu. Ça, c’est de la pure logique. Peut-être qu’on me regrettera vraiment. Ça, c’est de la pure utopie mais ça me rassure que rien ne s’oppose à mes envies.

Non, rien ne s’oppose à mes envies et rien ne s’oppose à mes désirs. Et si l’un d’eux, c’est de ne pas avoir choisi dans quel ordre publier chaque paragraphe de ce billet, c’est mon droit le plus strict. Car rien ne peut m’exclure et je n’exclus rien. Rien ne peut m’entraver et rien ne peut me disconvenir tant que je ne parle que de mon for intérieur. Et si un jour, je me décide de m’en ouvrir à qui que ce soit, ce sera à mes risques et périls. C’est pour ça que je garde tant de choses en moi. Car rien ne s’oppose à moi.

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vendredi 18 avril 2025

Yoelksfdi

L’Islande restera un fantasme à jamais pour moi. Depuis une petite poignée d’années, je sais que je n’irai jamais. Ce pays a fait partie de mes rêves de voyage pendant des décennies mais aujourd’hui, je sais que je n’irai jamais. Je sais que ça restera de l’ordre du désir et que ce dernier sera chassé par la frustration. Je le sais car plus j’avance en âge, plus j’ai conscience que je n’irai pas. Moins j’ai envie de me retrouver dans un tourisme de masse qui a envie de voir des aurores boréales même entouré de centaines voire de milliers d’autres touristes amassés qui avaient eux aussi envie de voir des aurores boréales tout en se disant qu’en se dépêchant, s’ils arrivent les premiers à l’hôtel, ils pourront mieux se servir au buffet à volonté du dîner et que franchement, l’Islande, c’est bien, mais c’est un pays froid et ils n’aiment pas se les geler.

Je sais que je n’irai jamais à Reykjavík et c’est bien dommage car je me suis déjà imaginé en train de déambuler dans cette capitale la plus septentrionale du monde. Dans son vieux port. Dans un de ses restaurants dans lesquels manger du Pönnusteiktur þorskur ou du Íslensk vínarterta með kardimommu smjörbrauði, hmmm. Je sais que je n’irai jamais me baigner dans les eaux chaudes du Lagon bleu tout comme je n’irai certainement jamais visiter la péninsule de Snæfellsnes, une des plus belles régions de l’île avec la mer d’un bleu profond, les champs de lave et les plages de sable fin. Tant pis. Tout comme je ne verrai jamais la cascade de Dettifoss et le spectaculaire paysage lunaire qui l'entoure. C’est pareil pour les geysers même si je n’ai jamais fantasmé sur l’idée de m’assoir sur l’un d’eux. Non, quand même pas.

Il y a également l’extraordinaire cascade Seljalandsfoss qui, si on la regarde de derrière nous permet de voir le glacier, le vola. Vous pourrez même vous immerger au cœur de cette extraordinaire cascade en l’admirant de derrière, sous le glacier Eyjafjallajökull qui recouvre partiellement un massif volcanique, l'Eyjafjöll, ou pour être plus précis, les Eyjafjöll. Je ne me recueillerai jamais devant le rocher balsatique le rocher basaltique Hvítserkur et ne visiterai jamais les villages de Seyðisfjörður, Borgarfjörður eystri, Stykkishólmur, Húsavík et encore moins, la perle des perles : Yoelksfdi. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler ou déjà vu des photos de Yoelksfdi mais je peux vous jurer qu’il n’y a pas plus beau au monde. Ça restera un de mes grands regrets. Ah, voir Yoelksfdi et mourir… N’hésitez pas à aller voir sur Internet.

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jeudi 17 avril 2025

normal d’avoir mal

Quand on connaît ma vie, ce que peu de gens peuvent affirmer, il y a bien des choses qui peuvent expliquer pourquoi j’ai mal comme ça un peu partout : pied gauche, genou droit, lombaires, cervicales et même certains doigts, certains jours. En effet, déjà, quand j’étais jeune, comme j’ai un peu dansé… OK, ce n’était pas aussi drastique que la danse classique mais bon, aux Pibolous, nous montions sur scène pour présenter les danses d’antan et bien souvent, j’avais des sabots de bois aux pieds. Ça, ça m’a sans doute laissé quelques traces. Ensuite, quand je suis arrivé à Paris, la seconde fois, à l’automne 81, il a bien fallu que je vive et comme j’étais bien jeune et bien gaillard, j’ai fait une petite carrière dans le porno. D’abord comme assistant mais comme j’avais toujours un truc qui dépassait dans le cadrage des caméras, on m’a demandé de carrément jouer.

Autant vous dire que dans le porno, on vous fait prendre des positions physiques auxquelles vous ne pouvez pas croire en théorie alors qu’en pratique, si, quand même, à mon grand étonnement. « Mais, cette jambe, là, elle est à moi ou à… ? » Je me souviens très bien d’avoir posé cette question pendant un tournage, probablement celui qui s’appelait « le jeune poitevin n’est pas boiteux de partout », un film qui a fait un flop, vous ne pouvez même pas avoir idée. Ben si, la preuve, personne n’en a jamais entendu parler, parmi celles et ceux qui me lisent. En même temps, combien de mes lecteurs et trices sont friand(e)s de films pornographiques, hein ? Bon, et ce n’est pas tout, quand j’ai travaillé dans le BTP, j’ai quand même du marteau-piqueur pendant plusieurs mois. Attendez, non, je me trompe, là, c’était encore dans ma période porno…

Après, je me suis aussi un peu esquinté en me remettant au tennis, entre 24 et 29 ans. J’ai joué à assez bon niveau. Et le tennis, on le sait tous, ce n’est pas bon pour les articulations, entre autres. Ça me rappelle que j’avais un assez bon service. D’ailleurs, quand je servais, justement, on pouvait toujours voir le gros trou de balle sur le terrain car j’avais une force incroyable dans le bras droit, à l’époque. À propos de bras droit, quand j’ai travaillé chez Scaib, j’étais justement celui du directeur financier et du directeur commercial et je peux vous dire que j’en ai fait des grands-écarts, avec eux. Mais chut, personne ne l’a su, à l’époque. Enfin bon, tout ça pour dire qu’aujourd’hui, je paie tous ce que d’aucuns pourront qualifier d’excès alors que moi, je me suis juste contenté de vivre au jour le jour. Et faire ce que j’avais envie de faire, sur l’instant. Je n’ai jamais été carriériste.

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mercredi 16 avril 2025

réflexions autour de certaines douleurs

Bon, c’est maintenant le troisième jour plein que je suis allé aux urgences (ou le quatrième pas plein) et si je pense à tout ce qui vient de m’arriver, j’ai quelques déclarations à faire. D’abord, j’ai parfaitement conscience d’avoir un pansement chimique avec le traitement un peu lourd que j’ai à prendre pendant une semaine. Ça veut donc dire que quand je vais arrêter, je vais le sentir passer. Et j’entends déjà une voix me susurrer à l’oreille « tu le sens, mon gros arrêt de traitement ? » et moi, forcément, je pense que je vais crâner un peu pour masquer la vérité : « Non, pas du tout » alors qu’en vérité, je vous le dis, je sais déjà que la douleur va revenir au galop. Et ça, je dois aussi vous avouer que ça me fout un peu les pétoches car on vit bien, sans avoir mal. Et ça fait si longtemps que ça ne m’était pas arrivé de ne pas me lever en me disant : « aïe » ou « ouille… »

Oui, parce que grâce à ce traitement, je n’ai plus mal nulle part. Ou quasiment. Et le quasiment en question, c’est fou ce que ça a changé ma vie depuis lundi. À la différence près que lundi, juste avant qu’on ne me libère des urgences, on m’a donné du paracétamol, un autre médicament de la famille des Profènes et quelque chose pour l’estomac afin de bien supporter tout ça. « Et surtout, vous buvez bien le verre d’eau qui est avec, il y a quelque chose dedans, vous devez le prendre. » Après en avoir parlé à mon kiné, le lendemain, il se pourrait qu’on m’ait fait prendre un peu de morphine et ça expliquerait pourquoi la douleur lombaire a disparu en quelques secondes et pourquoi je me suis senti un peu ailleurs pendant plusieurs heures. Pardon ? Oui, j’ai plutôt bien aimé cet état dans lequel je me suis trouvé mais surtout parce que soudain, je n’avais plus mal.

Et ça change la vie mais ce que je ne comprends pas, c’est comment l’anti-inflammatoire et comment l’antalgique savent là où ils doivent agir. En effet, comme certes, j’étais bloqué du dos mais que j’ai toujours mal au talon gauche depuis des mois et au genou droit depuis quinze jours, comment les molécules des médicaments savaient qu’il fallait avant tout aller au niveau de mes lombaires ? C’est vrai, ça mais je pense que ces molécules en question sont comme des petits spermatozoïdes et elles savent pertinemment où aller faire le job. Elles ont du métier. Et c’est sans doute pour ça qu’elles ont attaqué partout où il fallait me défendre : les lombaires, le talon et le genou. Parce que c’est ça qui est le plus dingue, avec tout ce que je prends, matin et soir, je n’ai plus mal à aucun endroit où j’ai l’habitude de ne pas me sentir tout à fait bien. Mais il ne me faudra pas abuser, hein ?

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mardi 15 avril 2025

carte de fidélité

Pour les très nombreuses personnes et mais néanmoins lecteurs et trices de ce blog (ou l’inverse), je voudrais faire passer un message afin de les rassurer : le président va bien. Sa double opération de lundi s’est plutôt bien passée et il se remet lentement mais sûrement. Et tranquillement. Et s’il a passé un peu plus de dix heures à l’hôpital (si on tient compte de l’admission, de l’opération en elle-même, du temps de réveil et celui d’attente pour voir la chirurgienne) moi, beaucoup plus petit joueur que lui, je n’y ai passé que trois heures quarante. Et en plus, pas dans le même hôpital, bien sûr. Sinon, ça aurait été trop simple. Encore que, lui, le président, il était à Pellegrin et moi, à Saint-André. Pour lui, il y a sept stations de tram, je crois mais pour moi, comme c’est en plein cœur de la ville, j’y suis allé à pied.

D’ailleurs, après l’avoir accompagné à Pellegrin, j’ai repris le tram en sens inverse et j’ai terminé à pied pour aller à Saint-André où j’ai fait l’ouverture des urgences. D’ailleurs, à ce propos, comment un service d’urgences peut-il avoir des horaires d’ouverture bien précis alors que par définition, une urgence, ça n’a pas la notion du temps. Bon, je ne vais pas critiquer vu que c’est déjà bien d’avoir ça à sept cents mètres de chez moi. Peut-être huit cents, je le sais d’autant plus qu’en cas d’urgence, justement, cent mètre peuvent faire la différence mais pas pour moi, lundi matin. J’avais tout mon temps. C’est justement parce que je savais que le président en avait pour jusqu’à un certain niveau de l’après-midi que je me suis dit : tiens, si j’allais aux urgences de Saint-André ? Eh bien, c’est exactement ce que j’ai fait.

Pourquoi ? Parce que j’étais totalement bloqué du dos depuis dimanche matin et quand je dis « totalement », ça veut bien dire ce que ça veut dire. Impossible de m’assoir et/ou de me relever sans avoir tellement mal que j’en aurais hurlé. Impossible de rester longtemps couché, ni sur le dos, ni sur les côtés sans crier. Et quand je marchais, c’était moins insupportable mais ça me faisait mal quand même. Bref, j’ai passé trois heures quarante dans un box pour qu’on me confirme un bon lumbago de derrière les fagots. Avec des médicaments pour calmer mes douleurs. Et là, en sortant, je me suis dit qu’avec le président qui en est à sa quatrième opération en moins d’un an et moi, un passage aux urgences, il serait temps que nous prenions une carte de fidélité à deux. On ne sait jamais, ça pourrait servir, non ?

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lundi 14 avril 2025

ah le petit vin blanc

Maintenant, c’est fini, je ne bois plus de vin blanc. Au moins pour le reste de ma vie. Bon, au moins pour vingt ans car on le sait, le petit vin  blanc, celui qu’on boit sous les tonnelles, c’est surtout pour fêter un jeune anniversaire car tout le monde le sait, comme on n’a pas tous les jours vingt ans, ça ne nous arrive qu’une fois seulement et tout et tout. Mais moi, maintenant qu’ils sont partis, Peter et Lisa, les deux allemands que nous avons vus plusieurs fois, la semaine dernière, je peux dire la vérité et tant pis pour la diplomatie entre nos deux pays, ils sont adorables, oui, certes mais ils aiment trop le vin blanc et comme ni le patron, ni le président ne voulait les accompagner, c’est moi qui m’y suis collé. Et pour m’y être collé, je m’y suis vraiment bien collé. Surtout vendredi dernier, au dîner, dans ce restaurant qui nous a un peu déçus.

Avant, cet endroit était une de nos cantines mais là, le patron et moi, nous nous interrogeons : y retournerons-nous ? Ce n’est pas la question du jour, non, celle du jour, c’est comment me débarrasser de tout ce petit vin blanc que j’ai bu et accumulé en moi en trois repas ? Vendredi soir, deux petites bouteilles de 37.5cl, c’est quasiment une grande de 75cl ou alors, on nous vole sur la marchandise. Samedi midi, champagne surtout pour moi car je peux vous dire que je ne me suis pas du tout oublié, quand j’ai servi l’apéritif. Et dimanche midi, une bouteille de Graves blanc à nous trois, surtout Lisa et moi. Et là, ce matin, je vais faire quelque chose que je ne fais jamais : je vais jurer qu’on ne m’y reprendra plus. Le petit vin blanc, c’est fini pour moi pendant au moins… Non, non, je ne plaisante pas. Ce n’est pas mon genre.

De toute façon, je suis moins malade avec du champagne voire avec du rosé alors qu’avec le blanc, ouille, ouille, ouille, le mal de crâne (tiens, ça ne rime pas, c’est nul) et parmi tous les amis proches avec qui je partage des repas, chez soi ou dans des restaurants, je n’en connais pas d’autres qui aiment le petit vin blanc. Donc, à moins de revoir Peter et Lisa dans les cinq ans à venir, normalement, je n’en boirai pas jusqu’à la prochaine revoyure avec eux. Et comme nous ne nous sommes vus que trois fois en trente ans, eux et moi… Pardon ? Ah bon, vous avez raté votre avion  et vous revenez pour un repas avec nous. Du vin blanc ? Oui, il en reste une bouteille neuve dans le réfrigérateur, pourquoi ? Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas du vin sans alcool ? Le président en prend, vous pourriez essayer, vous aussi, non ?

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dimanche 13 avril 2025

dernier repas ensemble

Avec Peter et Lisa, nous avons partagé notre dernier repas ensemble, depuis une semaine. En effet, nos deux amis allemands repartent demain, mardi mais aujourd’hui, pour des raisons médicales indépendantes de ma volonté (le président se fait opérer de deux fois rien : deux hernies inguinales – une promotion : une hernie opérée, une hernie offerte, il a sauté sur l’occasion, bien sûr – je l’ai un peu aidé, sur ce coup-là, d’ailleurs, je le reconnais), donc, aujourd’hui, pour des raisons médicales indépendantes de ma volonté, nous ne les verrons pas. De toute façon, ils décollent demain matin à 8h de Bordeaux et ils doivent rendre leur chambre d’hôtel ce matin vers 11h avant de prendre l’autre, à l’aéroport, vers 15 ou 16h. De ce fait, ils sont bien trop occupés de leur côté pour qu’on ait pu imaginer nous voir.

Ça ne fait que trois fois que je les vois (la première fois, trois jours en mai 1995 – la deuxième fois, une soirée en mars 2017 et là, quatre jours, quatre repas partagés dont deux au restaurant – dans deux établissements différents, l’un à Biscarrosse et l’autre à Bordeaux – d’ailleurs, on a été un peu déçus de celui de Bordeaux, je dis ça…) Et hier, quand ils sont venus déjeuner chez moi, on a pris notre temps, ils sont partis à 16h30, on a pu largement continuer de passer du bon temps ensemble. Cette fois, j’ai vraiment l’impression de presque bien les connaître. En 1995, j’étais bien jeune et trop intimidé pour avoir pu parler de façon naturelle avec eux, en 2017, ça n’a duré que deux ou trois heures au grand maximum mais là, avec les moments partagés lors de deux après-midis, vraiment, on a eu du temps pour tout.

Je les aime bien et autant j’avais un bon souvenir de Lisa, très conviviale, amusante et pétillante, autant j’en avais un plus distant avec Peter. Il était psychiatre, quand je l’ai connu et ça m’avait impressionné, à l’époque. Et en 2017, je ne me souviens pas avoir parlé avec lui mais là, on a bien échangé, il est plus sérieux que Lisa même s’il aime bien rire mais de lui-même, il ne dit pas beaucoup de bêtises alors que moi, c’est une phrase sur deux. Bref, nous avons passé plusieurs jours à aimer être tous les cinq, patron compris. Et franchement, quand on voit ça, on se demande comment la France et l’Allemagne ont pu en arriver à se faire la guerre à trois reprises. J’adore l’Allemagne et tous les Allemands que je connais. Et au passage, ce matin, une pensée particulière pour mon grand ami Arnold, tiens.

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samedi 12 avril 2025

diariste, à ses heures perdues

Oui, en quelque sort, je suis un diariste. Mais attention, juste à mes heures perdues. Et même si je peux y penser plusieurs fois par jour, à mon blog, à ce que je pourrais dire, à ce que je pourrais écrire (chaque fois qu’une idée me vient en tête, chaque fois que je vois quelqu’un ou quelque chose qui m’interpelle…) et donc, si, finalement, j’y pense plusieurs fois par jour. Mais ça n’est pas une obsession pour autant. Par exemple, est-ce que j’y pense quand je vais à la selle ? Si ça peut m’arriver, heureusement pour moi, ça n’est pas systématique et pas souvent non plus. Une fois ou deux, de temps en temps mais comme chez moi, les WC sont tout près de mon coin bureau, je n’ai pas besoin de prendre de note si une idée me vient alors que je suis occupé (eau-cul-pet ? Non, celle-là, j’aurais pu ne pas la faire, j’avoue.)

Au vu de tous les éléments du premier paragraphe (celui qui vient juste de se terminer), on ne peut pas dire que mon blog est un journal intime ou alors, on peut dire qu’il n’est pas un journal intime, je ne sais pas vraiment quelle est la meilleure formulation dans ce cas précis. Pas un journal intime mais alors, pourquoi pas plutôt un journal infime ? Ah, ce n’est pas mal, ça, tiens. Je devrais justement le noter pour un prochain billet. Oui, c’est ce que je vais faire immédiatement. …  Ça y est, c’est noté. Et sinon, pourquoi ça ne peut pas être vraiment un journal intime ? Parce que ce que je raconte dans les pages de ce blog, ça n’est jamais totalement vrai tout en n’étant pas réellement faux non plus. Entre les choses que j’ai vues, pensées ou vécues et celles que j’aurais aimé vivre, il y a un fossé que moi-même je ne suis pas capable de combler.

Tiens, un autre exemple : l’an dernier, j’ai envoyé une carte postale à quelqu’un, mise au courrier le 7 avril et je n’ai jamais eu de retour de sa part alors que je m’étais juste contenté de lui demander quelques nouvelles. C’était une simple carte d’amitié. Une bouteille à la mer. Plutôt un rond dans l’eau, au vu du silence qui a suivi depuis un peu plus d’un an, maintenant. Eh bien, ça, c’est typiquement quelque chose qui relève de l’intime et donc d’un éventuel journal du même style.  Et par conséquent, ce matin, je peux affirmer que je ne suis pas un diariste même si je viens de vous parler de quelque chose d’intime mais ce que je viens de vous révéler relève autant de l’infime. En réalité, ça n’a que l’importance que moi je veux bien y donner. Vous, ce n’est pas de votre ressort. Je ne suis donc pas un diariste qui se respecte.

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vendredi 11 avril 2025

pour un million de dollars non plus

Alors, Stéphane, pour 1 000 dollars, tu acceptes de boire du Coca Cola au moins une fois par semaine pendant un an ? 1 000 dollars par semaine ? Non, 1 000 dollars en tout. Non merci. Tant qu’à faire, si je dois avaler des bulles, j’aime mieux boire du poiré (pas cher), du Prosecco ou du champagne. Mais tu peux quand même me donner 1 000 dollars ou même mieux, me payer en euros. Non ? C’est dommage car franchement, je ne vois pas pourquoi je vais aller me créer des soucis de santé en plus.

Alors, Stéphane, pour 10 000 dollars, tu acceptes de manger chez McDo tous les midis et tous les soirs  pendant un mois ? Ah ça non, alors. Je me souviens très bien de ce film édifiant, il y a une vingtaine d’années : Super Size me. Le mec il a mangé des hamburgers matin, midi et soir et dans ses prises de sang, toutes ses constantes avaient explosé. Alors, non, merci, sans façon, très peu pour moi et allez donc, ce n’est pas mon père et tout ce genre de phrases pour dire qu’on n’en veut pas ni plus.

Alors, Stéphane, pour 10 000 dollars, tu préfèrerais peut-être passer une journée dans le bureau ovale de Donald Trump et avec Donald Trump et des photos de Donald Trump et des statuettes à l’effigie de Donald Trump et le voir signer des décrets de son nom : Donald Trump ? Non, là encore, je suis désolé mais c’est non. Ou alors, 10 000 dollars, ce n’est vraiment pas assez cher payé. Et puis, vraiment, vous croyez que c’est intéressant, ta proposition. Je suis sûr qu’il y aura Trumperie sur la marchandise.

Alors, Stéphane, pour 100 000 dollars, tu accepterais de partir quelques jours dans l’espace avec Elon Musk ? N’importe quoi ! Parce que si Musk est contagieux, je ne veux prendre aucun risque. Et puis, entre toi et moi, quel intérêt de partir dans l’espace avec un mec comme Musk ? Tu imagines si on se retrouve coincé là-haut pendant des années à cause d’une avarie technique ? Non, non, je reste sur terre et je n’ai pas envie de découvrir la face caché d’Elon Musk. Pour moi, j’ai autre chose à faire.

Alors, Stéphane, pour un million de dollars, tu accepterais de passer une nuit avec Donal Trump dans le même lit ? Un million de dollars ? Ça fait combien en euros, ça ? 883 100 ? Pffft, bullshitt, ce n’est largement pas assez. Et tout compte fait, même pour dix millions de dollars, je ne me mets pas sous la même couette avec Donald Trump. Et avec Elon Musk ? Oh non et en plus, je les imagine en nuisette, surtout Trump, beuark, non, je préfère rester comme je suis avec juste trois sous. Tant pis.

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jeudi 10 avril 2025

moi, je m’en fous à vrai dire

Par rapport au billet d’hier (voir billet d’hier), moi, je m’en fous un peu, à vrai dire. C’est vrai, ça, si je regarde toutes les marques américaines que j’ai citées, de combien en suis-je consommateur, régulier ou non ? Eh bien, concernant les boissons au cola, je ne bois jamais de Pepsi même sous la contrainte (du moins, je suppose parce que ça ne m’est jamais arrivé) et si je suis amené à boire du Coca, mettons qu’au pire et au mieux, c’est une fois par an. Concernant le bourbon, en règle générale, donc, quelque en soit la marque, je n’en prends jamais. Aucun alcool fort, ni français, ni européen, ni américain, ni asiatique, rien, non, rien de rien. Je ne mange jamais de céréales au petit-déjeuner même si je suis dans un hôtel avec un buffet où tout est à volonté. Jamais, jamais, jamais.

Je ne suis pas non plus adepte des fast-foods : et c’est exceptionnel que je mange un hamburger, principalement dans un restaurant qui en proposerait avec des produits régionaux. Quant aux chaînes archi-connues et très fréquentées principalement par les jeunes générations, moins on m’y voit, meilleure est ma santé. Allez, si j’y vais une fois l’an, c’est vraiment un exploit de ma part. Chez KFC, je n’y suis jamais entré et chez Starbucks, mon seul véritable souvenir, c’était à Berlin, en 2010 mais depuis, probablement une fois, à Wiesbaden ou à Francfort mais en France, plus jamais, là encore. Et quand je suis allé aux États-Unis, en 1983 et  en 1986, il me semble que ça n’existait pas. Autres temps, autres mœurs. Enfin, pour les biscuits Oreo, je n’aime pas le chocolat, alors, hein…

En revanche, je reconnais que je suis un consommateur plus qu’assidu de tout ce qui est Windows et Android. Je n’y peux rien car je n’ai jamais pu me mettre à la marque Apple, j’ai déjà suffisamment de difficultés pour aider le patron qui lui n’a que ça, quand il a des problèmes avec ses différents appareils. Je l’avoue donc : je suis un usager d’une marque américaine. Et je vais certainement supprimer Google comme moteur de recherche et en prendre un français. En même temps, ça me gonfle un peu. C’est comme pour mon adresse mail, Hotmail, ça n’a rien d’européen. Mais ça fait 25 ans que je l’utilise. Non vraiment, messieurs Trump-Musk, vous me cassez un peu les bonbons pour être poli. Mais je crois que je ne vais pas changer mes habitudes pour si peu. Tant pis pour moi.

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mercredi 9 avril 2025

festival de Contre Eux

Dans le cadre des nouvelles règles de commerce international imposées par le dictateur Elon Trump et son marionnettiste, Donald Musk, à la demande générale de tous les gens censés être sensés, voici la liste des produits importés des États-Unis. Personnellement, je ne vais pas radicalement changer ma façon de consommer parce qu’on est face à deux abrutis de première qui se prennent pour les maîtres du monde (mais où est James Bond ? – Tiens, ça rime…) mais j’en connais qui aimeraient participer à un certain boycott (à propos de boycott, parmi ses quelques synonymes, il y a mise à l’index et c’est nécessaire de le savoir si on ne veut pas l’avoir dans le rectum, l’index en question) et j’ai donc listé plusieurs marques qui viennent de chez les Yankees ou qui dont le siège est là-bas, au pays de l’oncle Sam.

Pauvre tonton Sam, tiens… Alors, commençons par tout ce que nous sommes obligés de faire tous les jours : manger et boire. Bien sûr, l’une des marques américaines les plus emblématiques, c’est Coca-Cola. Pfff, j’en connais plein qui n’arrêteront jamais d’en consommer mais peu importe. Ensuite, et c’est amusant de constater qu’on parle surtout de produits pas très bons pour la santé, objectivement parlant : Oreo (les biscuits), Ben & Jerry’s (les glaces), Kellogg’s (principalement des céréales pour le petit-déjeuner), PepsiCo (Pepsi Cola, Tropicana, Quaker, 7up, Doritos, Lay’s, rien que des produits pauvres en sucres et en graisses et riches en fibres !!! – tiens, trois points d’exclamation d’un coup) mais aussi les endroits où on peut facilement prendre du poids : McDo, Burger King, KFC. Au oui, Starbucks, itou.

Pour nous y rendre, dans tous ces fast-foods obésiquement gastronomiques, n’oubliez pas de prendre votre Tesla ou votre Jeep voire un Uber même si ce n’est qu’à cent mètres de chez vous. Bien sûr, je ne peux que vous conseiller de bien vous préparer avant : lavez bien vos cheveux avec Head & Shoulders, rasez-vous bien avec Gilette, pensez à Colgate pour vos dents et protégez vos fuites avec Always. Habillez-vous avec un jeans Levi’s et un polo Ralph Lauren et chaussez vos Nike. Si vous voulez une maison impeccable, pensez à Monsieur Propre et pour votre linge, à Ariel. Cuisinez avec des appareils KitchenAid ou Ninja, regardez vos séries Netflix ou Disney+  sur un téléviseur LG ou Bosch, commandez tout ce que vous pouvez sur Amazon et n’oubliez jamais votre iPhone et votre PC sous Windows.

Ad libitum.

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mardi 8 avril 2025

rapprochement franco-allemand

À défaut d’une stabilisation des relations entre les États-Unis et l’Europe, France comprise, je pense qu’hier, nous avons bien œuvré pour le rapprochement franco-allemand. Et je ne parle pas de tous ces politicards de mes deux, de ces journaleux de mes trois, de mes chroniqueurs de mes quatre et de mes commentateurs et à travers. Non, je parle des gens comme vous et moi. Comme eux et moi. Je parle d’un couple d’allemands, bien de leur personne, de 74 ans chacun, normaux, quoi. Et je parle de nous trois, le patron, le président et moi, qui à nous trois, avons une moyenne d’âge de 75 ans et demi. Bref, des gens multigénérationnels et des gens de tous les sexes (une femme et quatre hommes, une espèce de parité, en réalité) et avec 100% d’entre nous à être en retraite, ce qui est un pur hasard.

Ce couple d’allemands, le président le connaît depuis une bonne grosse quarantaine d’années (quarante ans, c’est une quarantaine d’années – une petite quarantaine, ça peut être à peine quarante ans – une grosse quarantaine, c’est un peu plus près de quarante-cinq ans mais une bonne grosse quarantaine, il va falloir que je me l’explique car là, je suis incapable de définir précisément de combien d’années il s’agit) et moi, je les ai rencontrés en 1995, il y a trente ans, chez eux, à Freiburg am Breisgau dans la région du Bade Wurtemberg, au bord de la Forêt Noire (la sylve, pas la pâtisserie du même nom.) Et les deux du couple, je les ai revus il y a un peu moins de 10 ans, juste une soirée, alors que nous faisions étape à Freiburg, en venant de Suisse et avant d’aller voir Arnold, à Wiesbaden.

Peter et Lisa se sont levés à 3h du matin, hier, pour aller prendre l’avion à Bâle (il paraît que c’est un trou) et ils sont arrivés à l’aéroport de Bordeaux vers 7h, ils ont loué une voiture et ils sont allés prendre la clé de leur appartement dans leur hôtel avant de venir nous rejoindre à Biscarrosse où nous les avons retrouvé au restaurant Le parcours du Golf, où nous avons nos habitudes. Ensuite, nous avons passé l’après-midi à nous promener sur les hauteurs de la plage, nous avons pris un verre ensemble et nous avons beaucoup parlé, beaucoup ri et nous les retrouverons vendredi à Bordeaux (car nous rentrerons jeudi midi – dentiste et toubib obligent) et nous déjeunerons ensemble samedi et nous dînerons ensemble encore et tout et tout. Quand je vous parle du rapprochement franco-allemand…

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lundi 7 avril 2025

tiraillé entre deux chiens

Alors, je ne suis pas sûr de moi mais je pense vraiment que Kali et Shuka ont vieilli. Déjà, je m’étais fait cette même remarque à la fin du mois d’août dernier. En effet, quand nous étions venus à Biscarrosse, quelque chose avait changé à leur niveau. Bon, OK, Kali s’était fait une entorse à la patte avant gauche et ça l’avait un peu empêchée de se promener dans la forêt comme elle l’aurait voulu mais quand même, il y a eu autre chose : nos grandes promenades de trois quarts d’heure ou plus dans les sentiers, dans les vertigineuses montées et/ou descentes des dunes forestières et nos gymkhanas dans certains endroits pleins de creux et de bosses, tout ça, ça ne semblait plus les intéresser tant que ça. En tout cas, c’est ce que j’ai cru comprendre à demi-mots, à demi-regards et à Demi Moore.

Sur ces entrefaites, tant pis, contre mauvaise fortune, bons cœurs, dimanche matin, quand je leur ai demandé s’ils voulaient y aller, ils ont sauté au plafond et sont retombés sur le plancher sans se faire mal (c’est souple, un chien) et quand j’ai voulu leur mettre leur collier, ils ont aboyé de joie, tout sourire et avec une joie qu’ils avaient du mal à dissimuler. Si ce n’est qu’une fois dans la rue, après un petit cinquante mètres à toute vitesse de Kali pendant que Shuka trottait d’une façon pépère, voilà qu’elle s’arrête et attend. Quand j’ai rejoint le portail qui nous ouvre tous les possibles dans la forêt, elle me regardait de loin d’un air de dire « Vas-y si tu veux, moi, je reste là. » Elle n’avait jamais été comme ça jusqu’à l’an dernier. Comme si ça ne lui disait plus rien, toutes ces promenades sportives. Pour son âge.

Alors, je suis retourné vers elle, je l’ai attachée avec sa laisse et elle m’a suivi. Une fois le portail franchi, elle s’est mise à cavaler mais pas vers les chemins difficiles, non, vers le plus standard, celui qui mène à la cabane aux 4x4. Et au bout de 20 minutes, on est arrivé à un choix : Kali qui voulait aller à droit vers le lac et Shuka qui voulait aller à gauche vers la maison. Et moi, j’ai accepté l’idée du lac sauf que Shuka, non. Quand je suis allé le récupérer pour l’attacher et le faire venir, Kali m’attendait au milieu de la route car là, c’était fini les sentiers. Bref, il a fallu que je fasse plaisir à l’un des deux. Sauf qu’un peu plus loin, on a pu tourner à droite en repartant vers la forêt et tout le monde semble y avoir trouvé son compte. N’empêche que je vous le dis, ce n’est plus vraiment simple avec eux.

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dimanche 6 avril 2025

escouade de quads

Comment ? Vous ne saviez pas que j’étais à Biscarrosse ? Pourtant, il me semblait bien vous l’avoir dit. Pardon ? Vous osez affirmer que je suis parti sans le dire à personne ? Bah, je crois tout simplement qu’on a les lecteurs qu’on mérite. C’est comme pour les amis. Enfin bon, oui, je suis donc à Biscarrosse Pardon ? Oh, ça fait bien quatre à cinq semaines que nous sommes arrivés là. D’ailleurs, ma voiture a la lunette arrière pleine  de pollen jaune, c’est vous dire. Non, je ne suis jamais allé à Dourdan, c’était peut-être un rêve. Quelque chose de si sympa que ça n’a pu être qu’inventé. Ça n’existe pas dans la vraie vie, des Dourdan comme ça. Et donc, nous sommes à Biscarrosse et nous avons repris nos anciennes habitudes, les chiens et moi, d’aller en forêt une fois le matin et une fois le soir.

Et avant-hier, alors que nous reprenions le chemin de certains sentiers sableux et alors que j’avais déjà entendu des bruits de moteur dans la forêt, je m’étais dit que j’allais encore tomber nez-à-nez avec des moto-cross. Eh bien figurez-vous que nenni, je suis tombé pif-à-pif avec une escouade de quads. Quatre quads. Et cinq mecs. Ils étaient supérieurs en nombre à moi tout seul car je ne compte pas Kali et Shuka vu qu’ils n’en avaient pas, des chiens, eux. Et moi, à cinq contre un, je ne cherche jamais la bagarre car ça me rend trop malheureux, après, de voir cinq mecs sur le carreau. En l’occurrence, le sable et/ou les aiguilles de pins, ici, à Biscarrosse. Il n’en demeure pas moins que ça m’a contrarié et que je ne les ai pas salués car nous n’étions pas des potes. Ils se sont quand même excusés.

Et ils m’ont aussi remercié d’avoir attaché les chiens le temps qu’il passe une première fois et qu’il passe une deuxième fois quand ils ont fait demi-tour après avoir vu qu’ils ne pouvaient pas continuer alors que moi, je venais de là. Parce que, à pied, on peut passer (presque) partout. Pas en quad. Et ils ont continué leur chemin en vrombissant et en puant du pot d’échappement. Heureusement, j’avais prévu un masque à cause du pollen. Mais une fois qu’ils ont été assez loin (je ne les ai plus entendus pendant le reste de ma promenade), je leur ai crié : « bande de connards, pollueurs, venez ici si vous êtes des hommes, des vrais, je vais vous faire lécher le cul de mes chiens qui viennent juste de faire leurs besoins. »  Forcément, ils ne m’ont pas entendu et c’est bien dommage. Les chiens ont haussé les épaules.

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samedi 5 avril 2025

faire caca à la piscine

J’ai fait caca à la piscine. Tu as fait caca dans la piscine ? Nan, j’ai fait caca à la piscine. Ah d’accord, tu n’as pas fait caca dans l’eau mais dans les locaux de la piscine. C’est ça, j’ai fait caca dans les toilettes de la piscine, au niveau des douches. Et pourquoi tu me dis ça ? Parce que j’avais envie que tu le saches. Tu avais envie que je sache que tu avais fait caca à la piscine ? Ben oui, je ne savais pas quoi te dire d’autre. Excuse-moi mais ce n’est pas très, très intéressant, comme information. Tu as mieux à me dire, toi ? Je ne sais pas mais on pourrait parler littérature, par exemple. Tiens, tu lis un bouquin, en ce moment, toi ? Euh oui mais tu sais, moi, je ne lis pas beaucoup. Je lis principalement quand je vais aux toilettes. Pour faire caca. De plus en plus passionnant. Mais hier, à la piscine, je n’avais pas de bouquin.

Et comme je n’avais pas de bouquin pour lire pendant que je faisais caca, hier, à la piscine, je n’ai pas mis autant de temps que quand je suis chez moi. En même temps, tu n’avais pas besoin de rester enfermé pendant des heures, dans les toilettes de la piscine. Ben non parce que comme il y avait beaucoup de monde, beaucoup de gens qui passaient, qui allaient et venaient, pour prendre une douche avant d’aller dans le bassin, j’avais du mal à me concentrer. Mais si tu avais eu un livre, avec tout ce bruit, tu n’aurais pas pu lire normalement non plus. Non, mais j’aurais quand même fait caca puisque j’en avais envie. Mais je n’aurais pas fait caca normalement parce que je n’avais rien à lire. Ah bon, tu fais mieux caca quand tu as un bouquin. Oui parce que, en me concentrant sur la lecture, ça marche aussi sur le caca.

Et hier, j’ai fait caca après avoir nagé, pas en arrivant. Parce que, en arrivant, avant d’aller nager, je n’avais pas envie. Et tu ne pouvais pas attendre et faire en rentrant chez toi ? Eh bien non puisque c’est à ce moment-là que ça m’a pris. OK. Et sinon, tu as d’autres choses à me dire, des choses moins triviales ? Non, c’est tout ce que j’avais à te dire, aujourd’hui. Et pour continuer sur le même sujet, ce matin, d’ailleurs, je n’ai pas fait caca comme d’habitude. Normalement, je fais toujours le matin, assez rapidement après que je me sois levé mais pas ce matin. Peut-être que j’aurais dû aller à la piscine pour voir si j’avais envie de faire caca. Parce que comme ça, j’aurais fait comme hier, caca à la piscine. Tu sais quoi, je pense que je vais y aller. Parce que quelque part, ça me fait un peu chier, cette discussion. OK à demain.

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vendredi 4 avril 2025

j’ai fait pipi dans le ciel

J’ai fait pipi dans le ciel

Passe que j’avais pas trouvé les waters

Et passe que j’avais beaucoup envie

Après, j’ai mangé du miel

Et je me suis essuyé par terre

Passe que je m’étais sali

 

J’ai fait pipi sur les étoiles

Passe que les waters étaient fermés

Et que c’était vraiment très pressé

Après, j’ai joué à la balle

Avec une copine d’école

Qui est un peu folle

 

J’ai fait pipi sur le soleil

Passe les waters étaient toujours occupés

Et passe que j’avais toujours très envie

Après, j’ai joué avec le réveil

Qui s’est mis à sonner

Et j’ai vu que j’avais fait pipi dans mon lit


 © Souvenirs d’un vieux jeune (vers 1975)


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jeudi 3 avril 2025

interdire les piétons

Bordeaux. Bordeaux, ville historique, ville touristique et ville écologiste mais pas forcément écologique. Non, c’est juste que notre maire à tous, c’est un maire écolo. Pierre Hurmic, de son petit nom. Moi, je n’ai pas voté pour lui car je ne le trouvais déjà pas très bon quand il était dans l’opposition mais ça ne s’est pas arrangé depuis. Et le fait que les écolos sont passés dans la Nupes et ensuite dans le Nouveau Front Populaire, les deux plutôt dirigés par Mélenchon, ça n’a rien arrangé. Pas plus que les décisions de notre maire, depuis son élection. Tenez, par exemple, il a décidé d’enlever les plots sur les trottoirs des rues autour de la mairie, justement. Vous savez, ces plots qui font que les voitures et les camions de livraison ne peuvent pas se mettre tout ou partie sur le trottoir.

Eh bien depuis ça, maintenant, c’est à nous les piétons de descendre pour marcher sur la chaussée car tous les jours, vraiment tous les jours, nous sommes empêchés par des camions. Autre exemple, Hurmic était contre une police armée mais finalement, il y est venu, tout récemment car on lui a fait prendre conscience que ça devenait indispensable. J’en veux aussi pour preuve que même dans les rues piétonnières, alors qu’il est clairement indiqué que les cyclistes, les planchistes et les trottinettistes doivent mettre pied à terre, que nenni, ils continuent et nous « klaxonnent » quand on les gênent et nous frôlent et nous font peur. Au vu et au su de tout ça et surtout de ce dernier point, j’en arrive à croire qu’être piéton sera bientôt interdit à Bordeaux. En tout cas, dans le centre. Et ça, ça ne va pas.

Monsieur, vous n’avez pas le droit de marcher sur le trottoir, c’est réservé aux livraisons et aux trottinettes. Mais comment je fais, sur la chaussée, il y a déjà des voitures et des deux-roues ? Vous n’avez pas le droit, un point c’est tout. Sauf si vous avez un laissez-passer. Comment je fais pour en avoir un ? Il faut connaître quelqu’un à la mairie et être très gentil avec lui. Et comment je vais faire pour mon père qui est en fauteuil roulant ? Vous n’avez pas le droit de le pousser, vous devez lui acheter un fauteuil motorisé. Mais il ne peut pas se servir de ses bras. Alors, il devra se déplacer en voiture, à vélo ou en trottinette. C’est absurde. Non, dorénavant, les piétons sont interdits dans la ville de Bordeaux, ils sont trop agressifs et ils sont trop dangereux. Ou alors, vous déménagez, vous partez loin de la ville. C’est franchement n’importe quoi. Attention à ne pas m’outrager, terroriste, que vous êtes.

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mercredi 2 avril 2025

interdire les chiens

Je n’aurais jamais pensé en arriver à dire, à écrire ça, un jour : je pense qu’à un moment, il faudrait sérieusement penser à interdire les chiens. Attendez, ne criez pas haro sur le baudet que je suis, je veux juste dire qu’il faudrait interdire les chiens aux SDF. Je suis désolé de dire ça comme ça, dès le matin mais globalement, généralement, quand je vois des chiens de SDF, ça me rend toujours un peu malade. Soit les animaux doivent subir le mauvais temps comme cette chienne obèse et un peu âgée dont le maître, pas tout jeune non plus, dort dans la rue et donc, son animal aussi. Et je les ai vus, tous les deux, un jour d’orage et de grêle et autant lui s’est abrité comme il a pu sous des cartons, autant sa chienne a subi les grêlons avec une tête d’enterrement. Bien sûr qu’elle est peut-être contente d’être avec son maître et probablement qu’elle a toujours vécu dehors mais moi, je ne m’y fais vraiment pas.

Souvent, aussi, chez les SDF plus jeunes et alcoolisés (pléonasme ?), c’est la violence contre leurs chiens qui me désole. C’est à qui engueulera son animal de compagnie parce qu’il traîne au lieu de marcher ; parce qu’il aboie sans cesse (peut-être parce que son propriétaire est tout le temps en train de gueuler, lui aussi) ; donnera une torgnole à son chien parce qu’il ne mange pas ou parce qu’il mange trop vite… Bref, tous ces actes que je considère comme malveillants et comme des abus de pouvoir. Le seul qu’ils ont, tous ceux qui ont choisi (ou pas) de vivre dans la rue. Oui, je suis dur mais ça me met si mal à l’aise… Parce que, à la différence des humains qui ont décidé (ou pas) de vivre hors de la norme alors que les chiens, non. Ces derniers passent leur vie à subir. Parfois le meilleur mais souvent le pire.

Alors oui, je pense qu’il faudrait interdire les chiens à tous ceux qui ne sont pas capables de s’en occuper dignement et qu’on ne vienne pas me dire que c’est peut-être la dernière once d’humanité chez les SDF, de posséder un animal. En réalité, on est en droit de se demander si on doit vraiment posséder un animal ou être accompagné par un animal. Finalement, les animaux, c’est comme les gens, ça ne se possède pas. On partage des vies, des moments de vie ensemble mais ce ne sont pas des objets. Et quand certains (parfois nombreux) de ces SDF passent leur journée à bibiner de la bière ou du vin, moi, je m’interroge : où est leur capacité d’aimer. Je ne sais pas pourquoi mais je pense à tous ces mecs qui picolent et qui battent leur femme et/ou leurs enfants… Je sais, je fais des raccourcis, tant pis.

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mardi 1 avril 2025

journée de la religieuse

Hier, 1er avril, je ne me suis pas spécialement méfié de tout ce que j’allais voir ou entendre mais quand même, là, avec un peu de recul et une fois l’objet avalé, je me dis que si ça se trouve, Greg, de chez Jocteur (la bonne boulangerie-pâtisserie « lyonnaise » près de la mairie – ses spécialités : tartelettes fines aux abricots, religieuse – café, vanille, chocolat, praliné, praline rose, pistache, citron…, ses petites brioches à tête, ses presque tout et sans doute d’autres encore), donc, si ça se trouve, Greg, de chez Jocteur, très sympa, il s’est moqué de moi. Au moins pour une des deux informations qu’il nous a données, au patron et à moi. En effet, quand j’ai vu qu’il y avait encore plein de religieuses dans la vitrine réfrigérée, à 17h, je lui ai dit « vous avez des religieuses malgré le beau temps ? »

Oui, parce qu’il m’a toujours dit que dès qu’il fait chaud, la crème qui permet de faire tenir la tête sur le corps des religieuses, elle ne tient pas et donc, risque de tout déséquilibrer. Et hier, avec un peu plus de 20° à l’ombre, ça m’a surpris d’en voir chez lui. « C’est la journée nationale de la religieuse, aujourd’hui ! » m’a-t-il dit. Ah bon, ai-je pensé. « Mettez m’en une au chocolat » a dit le patron. Et moi d’ajouter : « Mettez-en une au café aussi, tiens, pendant qu’on y est, je vais la manger tout de suite. » « Et à la véritable vanille de Madagascar, vous en voulez une ? » a demandé Greg. « Allez, tenez, je vous l’offre, c’est cadeau… » C’était vraiment gentil. Nous l’avons remercié. « Attention, quand je vous dis que c’est avec de la véritable vanille de Madagascar, ce n’est pas comme chez mon concurrent… »

Comme je ne voyais pas de qui il voulait parler, il m’a chuchoté : « Baillardran » dont j’ai moi-même déjà parlé en mal dans mon billet du 24 janvier dernier (les cannelés du discrédit. » Et de continuer en me disant « en plus, madame et monsieur Baillardran, ils sont en vente. » Tant mieux, me suis-je écrié. Et nous avons continué quelques minutes et nous sommes rentrés chez le patron et j’ai partagé les deux religieuses au café et à la vanille avec le président, après dîner. Un corps au café avec une tête à la vanille et un corps à la vanille et une tête au café. C’était très bon. Vraiment hmmmmmmm. Et même plus : très hmmmmmmm. Totalement hmmmmmmm. En tout cas, ce matin, je me demande s’il ne s’est pas moqué de nous, Greg. La journée nationale de la religieuse même si pourquoi pas.

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avec intelligence artificielle, non, c’est nul

Dans mon nouvel ordinateur, j’ai l’intelligence artificielle mais je ne sais pas encore si c’est mieux ou pas. Je crains que non car ça va v...