On avance, on avance, on avance… Ah ça oui, pour avancer, on a bien avancé puisque pour la quatrième fois en quelques semaines, je peux annoncer que l’écriture de notre spectacle est (enfin) terminée. Jusqu’à la fois suivante. Car avec mon acolyte, on a déjà remis cent fois notre ouvrage sur le métier. Et là, je peux vous dire que j’ai découvert l’écriture à quatre mains. Et ce n’est pas simple. Vu mon âge et vu celui auquel j’ai commencé à écrire, vers 11 ans, ça fait donc 55 ans d’expérience en solitaire (à deux ou trois rares exceptions près) et ce n’est pas simple pour moi. Non pas que je n’aime pas ça mais juste que ça me perturbe dans mes routines et mes façons de faire. Je ne m’en plains d’autant pas que ça m’excite aussi de faire ça à deux. Ça stimule mes neurones. Ça me challenge un peu, quelque part.
Enfin là, on est déjà sûrs et certains d’avoir la trame et je pense que quand nous ferons la première lecture à haute voix, nous nous rendrons compte de ce qui ne va pas quand on le dit et nous procèderons à quelques modifications mais l’essentiel est là. Et j’ai déjà 90% des nouveaux accessoires dont nous aurons besoin. Parce que cette fois, ça sera réellement un show avec changement de costume à deux reprises. Et nous serons sur scène. Dans une grande salle des fêtes. Et nous allons pouvoir bouger. Descendre de la scène. Y remonter. Nous montrer en spectacle. Faire nos intéressants. Et, je le souhaite le plus ardemment du monde, amuser le public et le faire rire. Le divertir. L’épater, aussi, peut-être, un peu. Et lui donner envie de nous applaudir au point de devoir faire un rappel qui n’est pas prévu.
L’affiche est prête. Le programme n’attend plus que la validation définitive de l’ordre des chansons et des musiques pour être préparé et il ne nous manque plus qu’une personne pour nous filmer et une autre pour lancer les morceaux musicaux et les arrêter aux moments ad hoc. « Musique, maestro. » Ça, ce sera le signal. Des indiscrétions ? Des confidences ? Allez, ce matin, j’ai envie d’être généreux : La vie parisienne, l’air le plus connu du french cancan, ça vous dit ? Mademoiselle Piqûre, d’Annie Cordy, ça vous parle ? Fleur de province, de Charlotte Julian, ça vous rappelle quelque chose ? Ce sont les trois seuls indices que je suis prêt à dévoiler ce matin. Ah ça, c’est sûr, on ne va pas faire dans l’intellectuel mais on a plus envie de s’éclater que de se prendre au sérieux. Mademoiselle piqûre ne fait jamais mal, aïe.
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