mardi 11 février 2025

seul avec eux

Ça m’a fait tout bizarre, hier soir. Comme vendredi dernier, j’ai découché mais cette fois, ce n’était pas pour tenir compagnie au patron. Non, c’était plus pour être là pour ses deux chiens, pour nos deux chiens (en effet, ils sont aussi un peu à moi vu comment je m’en occupe, de Kali et Shuka) car le patron, il a été emmené aux urgences à Pellegrin. Deux ambulanciers très gentils sont venus le chercher vers 18h30. En réalité, ils sont arrivés vers 18h mais le temps de nous poser plein de questions, de vérifier toutes les constantes et de s’assurer qu’ils pouvaient emmener le patron dans un endroit rapidement, ça a pris une bonne demi-heure.

Une grosse demi-heure. Ce qui n’a rien à voir avec une petite demi-heure. Je ne vais pas vous faire un dessin mais bon, entre les deux, il y a une différence. Bref, ils ont emmené le patron et moi, quand j’ai appelé, hier soir, vers 23h, je n’avais pas de nouvelles. Il avait bien passé des examens mais il fallait attendre leur interprétation et je n’ai pas su s’ils allaient le garder une nuit, un jour, deux jours ou plus. Suspicions d’A.I.T., comme vendredi dernier sauf que vendredi dernier, il n’avait pas voulu que j’appelle le 15, alors je m’étais abstenu et j’aurais mieux fait de ne pas l’écouter, tiens. Parce qu’on ne rigole pas avec tout ça.

Et donc, je suis venu passer la soirée avec les chiens pour qu’ils ne soient pas tout seuls. Et pour être là si d’aventure, on m’avait appelé pour me dire qu’ils le ramenaient dans la nuit, le patron. Si ça avait été le cas, il aurait fallu que quelqu’un soit présent et les chiens, ça ne compte pas. Et j’ai passé une nuit dans la chambre en face. Pas dans l’immeuble d’en face, non, la chambre en face de celle du patron. Et j’ai quand même dormi et j’ai attendu car j’y ai pensé à chaque fois que je me suis réveillé pour me tourner dans ce lit qui n’est pas le mien, pas mon lit habituel.  Et j’ai eu chaud car chez le patron, il fait toujours plus chaud que chez moi.

Ça a beau être une maison, comme il est frileux, lui, chez lui, il fait toujours trop chaud pour moi. Pas grave. Même pas mal. C’est comme ça, c’est tout. Et j’avais hâte qu’il rentre chez lui et les chiens aussi. Je pensais en savoir certainement plus dans la matinée. Et d’écrire qu’à cette heure matinale, rien de nouveau sous les étoiles. Et encore moins sous le soleil. Forcément, il fait encore toujours nuit quand je publie un billet dans mon blog. Et je pensais que j’allais préparer à manger aux deux petits affamés qui n’attendent que ça. Ils ne savent pas, eux deux. Ils ne savent pas, ils ne comprennent pas ce qui se passe.

Et contre toute attente, à 2h09, un appel d’un monsieur qui me dit être « les ambulanciers » qui seront là dans 5 minutes. Ni une, ni deux, j’enfile un pantalon, je vais allumer en bas, ouvrir le portal et les chiens, toujours un peu surpris de cette nuit pas du tout comme d’habitude me regardent un peu hébété. Et les deux gars arrivent avec le patron, ils le montent dans sa chambre, dans son lit et je vais l’aider avant de retourner moi-même dans le mien, en face. Et je n’en sais pas plus, pas encore. Tout à l’heure, sans doute. Mais je suis et je reste rassuré, le patron est rentré chez lui, ils ne l’ont pas gardé. C’est bien mieux comme ça.

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