mardi 11 mars 2025

à part ça, bof

Bon, et à part ça, ça va ? Bof. Ce qui me désole, c’est qu’au train où vont les choses, il n’est pas certain qu’on puisse fêter Noël en temps et en heure, cette année. En effet, si la troisième guerre mondiale est déclenchée, dans le doute, on n’a que deux solutions : soit s’abstenir (Ouaiiiiis ! Tiens, un point d’exclamation) ou avancer Noël au 25 mars, dans 11 jours. Et moi, je me demande si 11 jours, ça sera suffisant à tous les accros de la déco pour pouvoir tout préparer. En même temps, si rien n’est prêt à Dourdan, quand nous arriverons, le 25, ce n’est pas  bien grave. Et je dispense tout doudou qui se respecte d’enfiler son costume de Père Noël car moi, peu m’en chaut. Et 11 jours, ça risque d’être un peu court pour trouver des cadeaux pas ad hoc (tiens, cadeau et ad hoc, ça pourrait être une anagramme – ou presque.)

Bon, et à part ça, ça va ? Bof. Quand je pense que je suis allé deux fois aux États-Unis, en 1983 (4 semaines) et en 1986 (5 semaines) et que j’avais toujours dans l’idée d’y retourner un jour, peut-être pour fêter notre quarantième anniversaire mais une chose est sûre et certaine, ça ne sera pas cette année. Et pour notre jubilé ? Non, je crois que je n’y retournerai plus jamais dans ce grand pays qui faisait tant rêver, jadis. L’Amérique, l’Amérique, dadidada, dadidada… Non, d’abord, je ne tiens plus spécialement à prendre l’avion. Et encore moins pour des vols aussi lointains. Et ensuite, quand je vois ce que c’est devenu en quelques semaines, non merci, très peu pour moi. Pas envie. Pas besoin. Je m’en fous. Besoin de rien, pas envie de toi. Dommage car il y a vraiment des endroits que j’avais aimés et d’autres que j’aurais aimé voir.

Bon, à part ça, ça va ? Bof. Ouais, c’est exactement ça. Bof, bof et re-bof. Je suis toujours un peu garde-portier pour chiens. J’attends avec une grande impatience et un peu d’inquiétude que le patron rentre chez lui parce que l’hôpital, c’est bien beau (quoique, quoique…) mais il y a un moment, c’est comme quand on part en voyage, il y a toujours un moment où il faut rentrer chez soi. Retrouver son quotidien. Ses routines. Et tant pis si c’est moins amusant. De toute façon, il faut bien savoir se poser, de temps en temps. Et moi, même si ça me permet de lire au moins deux heures par jour pour aller le voir chaque après-midi, je préférerais m’abstenir de prendre le tram comme ça, surtout sur cette ligne qui dessert les campus universitaires où je me sens vraiment décalé parmi toute cette jeunesse si éloignée de moi.

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