Eh non, je n’ai pas oublié. Bon anniversaire à toi. Et surtout, cette année, il ne fallait pas que je te rate car quand même, quarante ans, si je ne me trompe pas, ça compte, hein ? Oui, je sais, je crois me souvenir que tu ne donnais pas plus d’importance que ça à l’âge, à ta date d’anniversaire et peut-être même au fait que tu avançais dans le temps. Je m’en souviens ou je pense m’en souvenir mais peu importe, pour moi, ça reste quelque chose d’important. Tu n’es plus là. Je ne suis plus là. Mais ça ne m’empêche pas de penser à toi. Ça n’empêche pas mon cœur de penser à toi. Ça n’empêche pas… Même Minouche doit s’en rappeler. La pauvre petite chatte, elle est bien perdue sans toi. Délaissée. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Même pour un petit animal. Woof, woof, woof. Miaou, miaou, miaou.
Alors voilà, je ne pourrai pas te souhaiter des joyeux quarante ans de vive voix. Tant pis, c’est un peu moi qui l’ai choisi. C’est un peu toi qui l’as voulu. Sans qu’on n’en ait véritablement conscience, ni toi, ni moi. Sans qu’on n’y puisse rien tant qu’on ne l’aura pas décidé. Je ne peux le faire que par écrit. Et encore, que dans les colonnes de ce blog mais si ça se trouve, j’écris dans le vide, comme souvent dans ma vie, car si tu ne me lis plus, c’est vraiment une bouteille percée jetée dans un océan. En plus, es-tu toujours là ? Je veux dire as-tu toujours autant d’Écus ? Je sais, encore une histoire d’Écus mais là, ce n’est pas de ma faute. Sauf celle de ne pas savoir me retenir. Sauf vis-à-vis de toi. Entre l’amour et l’amitié, chantait Henri Tachan, il n’y a qu’un lit de différence. Un simple pageot, un pucier où deux animaux se dépensent.
Et quand s'installe la tendresse entre nos corps qui s'apprivoisent, que platoniquement je caresse de mes yeux ta bouche framboise, alors l'amour et l'amitié, n'est-ce pas la même romance ? Eh oui, c’est cette chanson que j’ai dans la tête, aujourd’hui. Parce que c’est fête, parce que c’est ton anniversaire. Parce que c’était toi, parce que c’était moi. Et parce que plus rien. Alors, je ne sais pas ce que ça te fait vraiment, d’avoir quarante ans mais moi, je suis fier de toi. Lequel est parti, toi ou moi ? Les deux, probablement. Parce que c’est ainsi que ça devait se passer. Moi, je me souviens très bien du jour de mes quarante ans. J’espère que ça se passera aussi bien pour toi que ça s’est bien passé pour moi. Et tu verras, dans dix ans, si nous sommes encore tous les deux sur Bordeaux, peut-être tes cinquante ans.
https://www.youtube.com/watch?v=i1QCU3xbqcw&ab_channel=HenriTachan-Topic
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