mardi 4 mars 2025

encore, toujours seul avec les chiens

C’est reparti pour un tour. Je suis encore seul avec les chiens, tous les soirs, toutes les nuits. Ça fait la deuxième que nous passons tous les trois, eux et moi. On a dû attraper la queue du Mickey pour qu’on ait droit à des séances supplémentaires. Non, ça ne m’amuse pas mais si on ne saupoudre pas ses plats du quotidien avec un peu du sel de la légèreté, autant se pendre tout de suite. Autant qu’en emporte tous les vents. Et Otan se dissoudre, comme diraient Trump et Musk réunis. Ou peut-être l’Assemblée Nationale. Ou du Nescafé. Bref, je dors de nouveau tous les soirs chez le patron car il n’est pas là. Il n’a pas trouvé mieux que de se faire hospitaliser. Pour quelques jours, on m’a dit. On va voir. Mais pour les chiens, de toute façon, c’est mieux chez eux que chez moi. Après, je me permets de penser à leur place…

Et je ne sais pas si c’est bien, justement, de penser à leur place car qui sait ce qu’ils ont dans la tête ? Bon, je sais : des images de gamelles avec plein de choses délicieuses dedans, des images de promenades avec plein de bonnes odeurs à renifler, des images avec des tas d’autres chiens croisés, des images avec plein de caresses et de papouilles et des images de pigeons que cette fois, je suis sûre, j’allais l’attraper, m’a encore dit Kali, hier soir. Bien sûr, je pourrais les prendre chez moi, je pourrais leur apporter deux coussins de chez eux et les mettre là où ils sont déjà venus plein de fois mais toujours en journée, seulement. Bien sûr, ils auraient une gamelle d’eau mais chez eux, c’est une maison avec un jardin et chez moi, un appartement avec deux terrasses, une petite et une grande, même si ce n’est pas la taille qui…

Mais chez moi, ça n’est pas chez eux et j’ai bien vu. Je dors dans la chambre en face de celle du patron dont je laisse la porte fermée car il n’est pas là et je mets leurs deux coussins dans celle où je vais passer mes nuits. Dans celle du 10 au 11 février, ils ont dormi sur le petit tapis devant la porte de leur maître, avant-hier, sur les coussins dans ma chambre et hier soir encore mais je sens bien qu’ils sont perturbés. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé même si je suis leur meilleur copain, leur petit maître. Alors bon, j’espère que ça ne va pas durer comme ça pour eux. Que ça ne va pas durer comme ça pour le patron non plus, bien sûr. Que ça ne va durer comme ça pour personne, à vrai dire. Pas même pour les Ukrainiens. Quel est le rapport ? C’est juste un soutien. Même si je ne peux pas aller dormir chez tout le monde.

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