dimanche 6 avril 2025

escouade de quads

Comment ? Vous ne saviez pas que j’étais à Biscarrosse ? Pourtant, il me semblait bien vous l’avoir dit. Pardon ? Vous osez affirmer que je suis parti sans le dire à personne ? Bah, je crois tout simplement qu’on a les lecteurs qu’on mérite. C’est comme pour les amis. Enfin bon, oui, je suis donc à Biscarrosse Pardon ? Oh, ça fait bien quatre à cinq semaines que nous sommes arrivés là. D’ailleurs, ma voiture a la lunette arrière pleine  de pollen jaune, c’est vous dire. Non, je ne suis jamais allé à Dourdan, c’était peut-être un rêve. Quelque chose de si sympa que ça n’a pu être qu’inventé. Ça n’existe pas dans la vraie vie, des Dourdan comme ça. Et donc, nous sommes à Biscarrosse et nous avons repris nos anciennes habitudes, les chiens et moi, d’aller en forêt une fois le matin et une fois le soir.

Et avant-hier, alors que nous reprenions le chemin de certains sentiers sableux et alors que j’avais déjà entendu des bruits de moteur dans la forêt, je m’étais dit que j’allais encore tomber nez-à-nez avec des moto-cross. Eh bien figurez-vous que nenni, je suis tombé pif-à-pif avec une escouade de quads. Quatre quads. Et cinq mecs. Ils étaient supérieurs en nombre à moi tout seul car je ne compte pas Kali et Shuka vu qu’ils n’en avaient pas, des chiens, eux. Et moi, à cinq contre un, je ne cherche jamais la bagarre car ça me rend trop malheureux, après, de voir cinq mecs sur le carreau. En l’occurrence, le sable et/ou les aiguilles de pins, ici, à Biscarrosse. Il n’en demeure pas moins que ça m’a contrarié et que je ne les ai pas salués car nous n’étions pas des potes. Ils se sont quand même excusés.

Et ils m’ont aussi remercié d’avoir attaché les chiens le temps qu’il passe une première fois et qu’il passe une deuxième fois quand ils ont fait demi-tour après avoir vu qu’ils ne pouvaient pas continuer alors que moi, je venais de là. Parce que, à pied, on peut passer (presque) partout. Pas en quad. Et ils ont continué leur chemin en vrombissant et en puant du pot d’échappement. Heureusement, j’avais prévu un masque à cause du pollen. Mais une fois qu’ils ont été assez loin (je ne les ai plus entendus pendant le reste de ma promenade), je leur ai crié : « bande de connards, pollueurs, venez ici si vous êtes des hommes, des vrais, je vais vous faire lécher le cul de mes chiens qui viennent juste de faire leurs besoins. »  Forcément, ils ne m’ont pas entendu et c’est bien dommage. Les chiens ont haussé les épaules.

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