Je ne sais pas ce qui m’a pris mais là, j’ai autant envie d’écrire que de lire. C’est dire. Tiens, depuis un mois, je suis en train de me faire tout Joël Dicker. J’ai commencé quand j’ai pris le train pour aller à Dourdan, fin mars et le premier que j’ai dévoré, c’est La vérité sur l’affaire Harry Quebert que j’ai acheté en collection de poche en 2012 et que je n’ai ouvert que cette année. C’est souvent le cas, j’achète plusieurs livres à la fois et ce, régulièrement et dans le lot, il y en a toujours un que je laisse dans la bibliothèque et de fil en aiguille, après deux déménagements, je suis tombé dessus par hasard et là, comme il était assez épais, plus de 800 pages, de mémoire, je l’ai emporté pour le TGV. Un aller et retour de deux heures vingt chacun, ça me laissait du temps pour le lire. Et j’ai enchaîné sur L’affaire Alaska Sanders, nettement moins gros de 200 pages.
Et là, outre le fait que je suis tombé en amour ou en amitié avec le personnage principal, écrivain aidant à résoudre des affaires classées ou non, j’ai eu envie d’en savoir plus sur lui, Marcus Goldman. Ce n’est pas la première fois que je m’identifie peu ou prou à un auteur/personnage, je me souviens d’Arturo Bandini, de John Fante… Et ensuite, celui que je suis en train de finir, c’est Le livre des Baltimore, moins un « policier » qu’un livre sur l’histoire familiale de Marcus. Et j’enchaînerai sur La disparition de Stephanie Mailer et après, je ferai sans doute une pause. Ce que j’aime chez Joël Dicker, c’est son style, sa façon de raconter des histoires incroyables, ses phrases choc, ses idées parfois percutantes, ses énigmes introuvables et tant et tant. Et je suis toujours triste de fermer un de ses livres. Parce qu’ils font désormais partie intégrante de moi.
Et comme j’ai noté des passages entiers qui m’ont enthousiasmé, fait rire ou réagir tant c’était puissamment ironique et critique sur notre société, ça m’a donné comme un coup de fouet. Et depuis quelques jours, je passe nettement plus de temps qu’auparavant à écrire. Jusqu’à peu, donc, j’écrivais un peu le matin et un peu le soir, avant de dîner. Dorénavant et jusqu’à dorénaprès, j’écris beaucoup plus le matin et beaucoup plus le soir mais aussi, parfois, en cours de journée. Dès que j’ai un moment de libre à la maison, j’écris. Je suis en train de me faire des séries : série sur le verbe choisir, série sur « nous partîmes 500 », série sur les berlingots, série sur les 7 nains… Bref, du travail sur le clavier mais du travail agréable. C’est bientôt l’été, il faut que je mette un coup de collier. Après, je serai plus souvent sur la terrasse, ça sera plus difficile.
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