En retrouvant les Pibolous, le 20 septembre dernier (voir billet du lendemain), j’ai également eu des réminiscences, j’ai ressorti des choses enfouies bien profondément dans les méandres ou les oubliettes de ma mémoire. J’en veux pour preuve pendant l’hommage à Maurice Pacher (un des 4 frères fondateurs des Pibolous), quand j’ai entendu Village d’or, du groupe Villages, tout m’est revenu en pleine figure. Villages, c’était un groupe de plusieurs personnes que je connaissais et qui chantaient des choses très poétiques, des créations. J’ai le souvenir de morceaux très doux. J’ai le souvenir d’avoir eu la chance de participer aux éclairages avec mon pote Joël, à l’époque. Et quand j’ai entendu Village d’or, quarante-cinq ans après, des paroles me sont revenues. C’est dingue, non ? Quand ça veut, hein ‽
Et pendant cette journée d’anniversaire, le 20 septembre, j’ai aussi eu l’occasion de parler du livre sur les Pibolous, bouquin que j’avais acheté en le trouvant par hasard, à Bordeaux. Et je m’étais cherché parmi les nombreuses photos qui figurent dedans. Et je m’y suis trouvé de façon certaine page 140 et page 143. Je suis moins sûr concernant deux ou trois autres clichés. Et à un moment, en parcourant de nouveau ce livre (que je vais me lettre à lire entièrement, maintenant. Promis.), j’y ai lu le nom de Maurice Fombeure. Alors, comme rares sont ceux qui le connaissent, je vais en parler brièvement. Maurice Fombeure est un poète poitevin (né dans la Vienne) qui est toujours resté très attaché à sa région natale et dit-on, au vin blanc. Sa poésie, sensible et populaire, fait penser aux récitations de notre enfance.
Maurice Fombeure, je l’avais oublié mais quand j’ai ressorti le recueil que j’ai de lui, depuis plus de quarante ans, ça m’a ému. Ça m’a rappelé tant de choses. Et ça m’a fait penser à un autre grand poète, nettement plus connu, Jacques Prévert. Bien sûr, ce n’est pas absolument comparable, c’est juste qu’il y a des similitudes. Parce que les deux auteurs avaient une sensibilité commune. Une simplicité apparente pour décrire les choses, souvent du quotidien mais avec de la fantaisie et parfois de l’absurde. Et parce que les deux peuvent facilement être mis en musique et d’ailleurs, ça a été fait pour les deux. Qui n’a jamais lu Fombeure mais a déjà lu Prévert a toutes les chances d’y trouver du plaisir. En tout cas, je l’espère car parfois, quand elle est simple (ce n’est pas péjoratif), la poésie, ce n’est rien d’autre que tu bonheur.
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