mardi 28 octobre 2025

suis-je moi, quel est moi ?

Suis-je moi ou qui suis-je ? Hier, j’ai affirmé que j’étais moi et que je ne m’en plaignais pas forcément. Ou alors, c’est que je ne me suis pas vraiment auto-compris. Ça peut m’arriver mais c’est rare. Ne pas me relire, oui. Ne pas m’auto-comprendre, non. Ensuite, il ne faut pas perdre de vue que je ne crois pas au destin mais plutôt au(x) hasard(s) (ce n’est un secret pour personne mais c’est toujours bon de le rappeler – d’où ma non croyance en un être suprême – Dieu ? Oui, mortel ? Je ne crois pas en toi, ça ne t’embête pas, j’espère ? Moi non plus, je ne crois pas en toi, mortel, alors…) et donc, comme ceci explique cela… Cette dernière partie de phrase, c’est pour quand je me suis moi-même un peu perdu dans mes pensées. Je me suis auto-perdu. Mais pas auto-incompris, on est bien d’accord, hein ?

Suis-je moi ? Quand j’étais enfant, ce dont je suis sûr, c’est que j’étais plutôt un garçon sage, un peu enfermé, plutôt timide et pas forcément à l’aise avec ses congénères. Hormis pour avoir une bonne note en venant réciter une leçon au tableau, je n’ai jamais aimé prendre la parole en public avant un certain âge (environ 35 ans et depuis, je me suis rattrapé vu que je monte sur scène pour jouer mes propres spectacles) mais j’ai toujours eu le sens de la répartie. Et le goût de l’humour. L’humour, de mon point de vue. Et comme je pense qu’on peut rire de tout… Bref, j’ai toujours été plutôt un rêveur, un intellectuel au sens basique du terme et peut-être, quelque part, un peu inadapté. Et donc, la question de ce matin c’est : suis-je moi pour toutes ces raisons ou suis-je un autre qui ne le sait toujours pas ?

En réalité, c’est à 16 ans que j’ai commencé à sortir de ma coquille, en m’inscrivant aux Pibolous et à partir chaque week-end et à chacune des petites vacances scolaires. Et à 19 ans, je suis parti pour Paris. Et là encore, je peux m’interroger : suis-je alors devenu moi ou l’étais-je déjà auparavant et n’ai-je pas simplement fait que confirmer qui j’étais déjà ? La question est pertinente, je me remercie de me l’avoir posée. À travers l’écriture, quotidienne au possible, je pense que je me mets en contact avec moi-même et probablement que ça me génère une sorte de confusion : qui est encore moi et qui est l’autre, celui qui écrit ou celui sur qui j’écris ? Pour conclure, je vais dire que je suis issu d’une famille normale, heureuse et que si je suis un peu inadapté, c’est parce que je suis trop sensible. Ou émotif. Ou fumiste.

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