mardi 18 novembre 2025

complètement piqué

Ah, c’est vrai que ce n’est un secret pour personne. Je n’aime ni les piqûres, ni les insectes du quotidien (mouches, moucherons et autres nuisibles à mes yeux), ni Noël. Et ce matin, je ne vais pas parler des deux derniers, je me suis déjà largement étendu sur ces sujets-là (même si je sais que je n’ai pas terminé – tant que je serai vivant…) et donc, j’ai envie de parler des piqûres. Des aiguilles. Pas celles des bottes de foin. Celles qu’on m’enfonce dans la peau pour des prises de sang, pour des perfusions et/ou pour des vaccins. Et plus ça va, moins j’aime ça. Et heureusement que j’ai dépassé l’âge pour donner mon propre sang car comme ça, je ne culpabilise plus de ne pas y aller. Je me souviens du camion qui venait à Rungis, quand j’étais chez Scaib, dans les années 80. Je m’y rendais, un peu contraint et forcé mais c’était pour la  bonne cause, non ?

La dernière fois que j’y suis allé, dans ce camion, passant outre ma phobie des aiguilles, je me suis senti tellement mal que je suis presque tombé dans les pommes, on m’a allongé et fait attendre que je récupère, que je retrouve mes esprits. Alors autant vous dire que si  je peux éviter de me retrouver face (ou fesse) à une seringue malveillante, je le fais volontiers. Mais la plupart du temps, ça me concerne et je ne peux ni céder ma place, ni la vendre (pour me faire trois sous). Je n’en mène jamais large, je le reconnais. Et je pense que je mourrai sans jamais avoir pu me contrôler suffisamment pour ne pas avoir mal. Car effectivement, comme j’ai peur, je suis crispé et comme je suis crispé, ça me fait forcément mal et ça me dure plusieurs jours. Entre un attaquant avec un couteau et une infirmière avec une piqûre ? Je préfère encore le premier. Non, en fait.

Aucun des deux. Cela dit, je sais qu’on peut tenter de soigner cette phobie des piqûres (comme toutes les phobies, par ailleurs) et même si j’ai rendez-vous avec un nouvel hypnothérapeute, le 27, il ne sera pas question de ça. Quelque part, c’est un peu comme si j’avais envie de conserver cette trouille viscérale. Et je crois que la seule manière efficace de me permettre de subir une prise de sang et/ou un vaccin, ce serait de m’anesthésier au préalable. Mais pour m’anesthésier, il y a encore une aiguille, non ? Ou alors, me faire fumer quelque chose qui me ferait planer ? Non, j’aurais trop peur d’y prendre goût et se droguer, ce n’est pas bien. Pas bien du tout. Alors, comment faire ? Moi, je veux bien faire un effort contre ma phobie des aiguilles mais il faut arrêter de me piquer, alors. Je sais, plusieurs personnes, pas mal, même, pensent que je suis déjà bien piqué.

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