Ça faisait si longtemps que je ne vous avais pas présenté un poème dans mon blog… Et hier matin, ça m’a pris comme une envie de pisser (bonjour la poésie, que je vous disais, juste avant, hein ‽), je me suis dit que tiens, en ces temps de débauches en tout genre, un peu de beauté pure, un peu d’absolu, un peu d’essentiel, ça m’a paru de bon aloi. Et moi, quand c’est de bon aloi, ça me réjouit. Et c’est justement ce qui s’est passé, hier. J’ai hésité entre celui de Baudelaire et un de Victor Hugo mais vous ne perdez rien pour attendre, ce n’est que partie remise même si je ne sais pas encore si vous aurez l’occasion de le lire en 2025 ou en 2026. Mais je n’attendrai pas 2027 pour le faire. On ne sait jamais. Si en plus, le prochain président (ou la prochaine présidente) est d’un bord qui n’aime pas la culture…
Quoique… Quoique… Non, en réalité, ce serait presque comme un acte de résistance de publier de la poésie dans un pays tombé dans l’extrémisme… Tiens, je vais y penser. Mais pour en revenir au poème d’hier, il faut que je vous dise la vérité, toute la vérité, rien que la vérité : ce à quoi j’ai d’abord pensé, c’est exhumer un de mes propres écrits, soit de l’époque où j’ai tout tenté pour que mon recueil soit accepté par une maison d’éditions, soit un légèrement plus récent, jamais publié, comme les autres mais probablement un peu différent et certainement plus mature. Mouais, je dis ça mais en vérité, toute la vérité, rien que la vérité, je vous le dis, je n’en sais fichtre rien. La seule chose qui compte, ce matin, c’est de faire un billet sur un sujet sérieux en plaçant trois mots bien précis, c’est tout.
Oui, parce qu’on m’a passé cette commande et je suis en train de l’honorer. Et si j’y parviens, j’aurai gagné cette partie. Ça me fait penser à la fois où Mymy m’avait demandé de placer plein de mots rares, oubliés ou inusités. Mais ce matin, j’ai moins de boulot, je n’ai que trois mots à placer et ces trois mots ne sont pas si extraordinaires que ça. Alors, ma foi, si j’en ai une, je pense que je suis sur la bonne voie. Alors, ma voix, si j’en ai une, je suis de bonne foi. Et s’il ne me reste que peu de lignes pour placer le troisième, je sens que je vais y arriver. Tout d’un coup, je me dis qu’on est loin de la poésie du premier paragraphe mais peu importe. C’est reculer pour mieux sauter. C’est ce que se disent les pommes de terre quand elles savent qu’elles vont passer à la poêle. Sinon, ça va à peu près, merci bien.
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