vendredi 3 mai 2024

on y est quand même

On y est quand même, dans la panade. Et pas que moi. Et pas que nous trois ou nous cinq, le patron, le président, Kali, Shuka et moi. On y est tous dans la mouise. Quand on voit ce qui se passe partout, cette violence sous-jacente quel que soit l’endroit où nous pouvons être : dans la rue, dans les magasins, dans le tram, en voiture ou même dans la forêt, tous les endroits sont potentiellement dangereux. Parce que tout le monde, tous les autres, ceux qui sont l’enfer, sont potentiellement une menace pour un regard qui n’est pas compris, un mot qui n’est pas accepté, un geste qui est mal interprété… Bref, nous vivons en ville mais ça ne devrait pas dire que nous devons être tout le temps vigilants, bien au contraire. On devrait pouvoir vivre normalement. Sortir sans avoir peur. Même si ce n’est pas tout le temps.

On y est quand même, dans le mois de mai. Le mois du retour du muguet. Car cette année, même s’il s’est fait plus rare, elles sont quand même revenues, les clochettes qui portent soi-disant bonheur. Et pourquoi pas les tulipes, pour être heureux ? Et pourquoi pas les roses ou les jonquilles ou encore les renoncules, hein ? Bon, je m’en fous un peu car j’en offre peu mais j’en offre tous les ans, du muguet. En particulier à ma mère mais pas cette année. Et pourtant, ça n’a pas été faute d’en chercher, dimanche dernier (le 28 avril) dans tout Saint Maixent mais non, rien n’y a fait, j’ai fait chou blanc. Et pourquoi pas les choux porte-bonheur ? Ou les asperges ? Ou encore les fraises ou les pêches, hein ? Non, on a beau être au mois de mai, tant qu’on n’aura pas passé les saints de glace, on ne pourra probablement pas couper le chauffage.

On y est quand même, dans les Landes, à Biscarrosse, depuis hier midi. Ça s’est un peu décidé comme ça, inopinément. Ça s’est voté à la majorité absolue et je remercie les chiens de ne pas s’être servis de leur minorité de blocage. On ne sait jamais. Car ils ont voté oui sans savoir si nous partions pour deux, trois, quatre, huit ou quinze jours. Et là, en particulier, nous reprendrons la route pour Bordeaux dès demain soir, dimanche. Car lundi matin, le président et moi, nous avons des ouvriers qui arrivent dès 8h30 (en théorie) pour la réfection de nos salles d’eau (attention, une seule à la fois) mais ça sera toujours deux nuits et deux jours et demis au vert, dans les pins, au bord du golf, pas loin du lac de Biscarrosse. Un peu d’air et a priori, pas de sensation de craindre quoi que ce soit, là. Sauf qu’on ne sait jamais vraiment.

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