vendredi 31 mai 2024

quatrième otage sans ascenseur

C’est horrible de penser à certains jeux de mots ou traits d’esprit qui me font rire sous cape, dans ma tête et de ne pas pouvoir les sortir en public. Ou alors, quand je suis en comité restreint mais en faisant attention, quand même. Parce que oui, bien sûr, je pense qu’on peut rire de tout mais pas avec tout le monde (pour plein de raisons) car il faut savoir où on met les pieds. Surtout si on est avec un cul-de-jatte. Et ne pas faire des vannes à tour de bras. Surtout si on est avec Théo Turin ou Philippe Croizon. D’autant moins qu’ils ne peuvent jamais prendre leurs jambes à leur cou. Mais non, je ne me moque pas d’eux, je ris avec eux car je sais qu’ils ont beaucoup d’autodérision. Même si on ne se connaît pas, je le sais. Et puis, je ne me moque pas de tous les handicapés car pour beaucoup, c’est trop difficile.

Non pas que pour eux deux, ça soit plus facile que ça mais ils en parlent régulièrement dans les medias et si je les avais devant moi et que je sentais le moindre malaise, je ne me permettrais aucune vanne. Surtout le premier jour ou le premier soir. Et il fut aussi un temps où j’aimais beaucoup les blagues sur les juifs. Surtout quand c’était Gérard R. un collègue de Scaib-Sonepar, avant que je ne quitte la région parisienne. Il n’avait pas son pareil pour oser nous raconter des trucs tordants sur ceux de sa religion. Entre deux vannes de cul car il était un peu obsédé, aussi. Et les blagues sur les homos, ça me fait toujours rire. Surtout les plus au ras des pâquerettes. Mais ne me le permettrais jamais devant un ou une qui est concerné(e) tout en le vivant mal. Tout en souffrant de cette situation.

Je ne me moque jamais non plus de ceux qui ont été guillotinés ou décapités car de toute façon, comme ils ont perdu la tête, ils ne peuvent plus rire. Parce qu’ils ne comprennent plus rien. Ou alors, de se faire couper la binette, ça fait perdre tout sens de l’humour. Je ne me moquerais jamais non plus de quelqu’un qui a un bec de lièvre si je ne sais pas où il place le curseur de son autodérision. Si je sens que je peux y aller, je peux très bien lui poser un lapin ou l’appeler mon lapin. Bref, avant-hier, quand on parlait d’ascenseur lors d’une Assemblée Générale, on a parlé d’étages. Et moi alors, mon esprit a vagabondé et j’ai pensé otages. Et là, je me suis dit « à quel otage vous descendez ? » et ça m’a fait sourire. Sauf que je ne peux pas le dire à celles et ceux qui sont eux-mêmes otages puisqu’ils ne sont pas là.

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