jeudi 30 mai 2024

vous reprendrez bien un peu de Prévert

Tiens, et si je rendais un nouvel hommage à Jacques Prévert ? Ah oui, tiens, c’est une bonne idée, ça. Je suis content de me l’être soumise. Parce que de temps en temps, je trouve que j’ai quelques bonnes fulgurances. Oh, pas si souvent que ça et je me contente de ce peu-là. Ou de ce peu-ci. Il m’en faut peu. Ici et là. Et donc, je vais aborder un peu Prévert. Mais c’est vrai aussi que quelqu’un m’en a soufflé l’idée, à la base. Un invité d’une émission télévision qui a su citer la phrase suivante : « Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple. » et ça m’avait procuré un immense plaisir de réentendre ces mots. Mais il ne faut pas se tromper, Prévert n’était pas un donneur de leçon, du moins, à ma connaissance. Et si tout le monde (ou presque) connaît ses poèmes…

Qui a déjà entendu certaines de ses saillies verbales ? Qui connaît ses aphorismes, balancés comme ça, ça et là, ici ou là, ou là-bas ? Prévert était un poète, un vrai, un pur, il avait ça dans le sang, pour sang. Ou encore « Le désordre des êtres est dans l’ordre des choses, que je préfère. » Et moi, en le relisant, en piochant dans les recueils que j’ai de lui, j’ai envie d’ajouter que ses désirs font désordre mais que j’aime ce désordre-là. Et j’aurais aimé pouvoir parler de tout ça avec lui, en toute modestie. Car Prévert fait partie des gens que j’aurais aimé connaître. Avec qui j’aurais aimé passer au moins une soirée, autour d’une table, autour d’un café, autour d’un verre. Ce verre-ci ou ce verre-là. L’un ou l’autre, peu me chaut. J’aurais même supporté l’odeur de ses cigarettes, c’est vous dire. Une indulgence folle.

Bien plus intelligemment que moi, d’une façon carrément magistrale, il aimé dénoncer les injustices de ce monde. À sa façon. Sa façon-ci ou sa façon-là. Et avec une musique des mots, une musicalité jamais égalée. Des vers libres. À son image. Le poète, les vers qu’il a composés. Les vers autour desquels j’aurais aimé me retrouver à côté de lui ou face à lui. Les vers qui se sont distillés en moi à chaque lecture. À chaque écoute. J’avais même choisi La promenade de Picasso à l’oral du bac français, en 1978. Et j’avais eu une bonne note sans rien expliquer mais juste en disant combien j’aimais ce poème, combien il me faisait d’effet. D’effet-là ou d’effet-ci. Juste là. Juste si. J’ai comme une passion avouée pour le poète. Je ne connais quasiment rien de l’homme. Ai-je envie d’en savoir plus ? Pas sûr.

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