vendredi 23 août 2024

éphémères idées

J’avais le choix entre ides éphémères ou éphémères idées et je pense que je vais garder les deux. Parce que les deux peuvent me servir. Pourraient me servir. Pourront me servir. On ne sait jamais. Si l’envie (ou le besoin – ou l’inverse) me prenait de vouloir tenter un recueil, pour une fois… et si je me donnais jusqu’à la prochaine présidentielle comme objectif ? Ah tiens, en voilà une idée qui me plaît ! Tiens, un point d’exclamation, on dirait que je viens de me lâcher car je n’en utilise et n’en use pas souvent, je ne sais si vous l’avez déjà remarqué. Celui-ci a dû m’échapper car quelque part, au fond de moi, dans ma tête et dans mon corps, il y a une certaine ébullition qui est en train de se produire. Je frétille et j’ai comme une impatience de continuer à travailler sur ce que j’ai commencé. Sur ces ides éphémères ou ces éphémères idées.

C’est vrai que moi, je pars souvent d’un titre, quand j’écris, surtout dans ce blog. Parce que le titre peut me donner l’idée principale du texte que je vais écrire et peut m’inspirer. Parfois, il m’arrive d’être devant la page blanche d’un document Word et je me demande « de quoi pourrais-je bien parler ? » ou « sur quoi vais-je pouvoir écrire, ce matin ? » et il suffit qu’une phrase, une seule, même d’apparence anodine pour que tout se déclenche. Le reste vient tout seul. Et là, quand j’ai eu l’idée de me remettre (un peu) sérieusement, non, quand j’ai eu l’idée de me remettre un peu (sérieusement) à la poésie, j’ai eu cette fulgurance. Et ça m’a rappelé que pour Écorces vives, ça avait été la même chose, en 1996/1997. Ah non, je me trompe. À cette époque, tout était déjà écrit quand j’ai trouvé le titre. Désolé pour cette erreur.

En 2027, ça fera trente ans. Ah oui, tiens, ça serait vraiment bien que je publie ides éphémères ou éphémères idées pour le trentième anniversaire d’Écorces vives. Ne parlons pas de la suite, Écorces perdues, qui n’a jamais vu le jour. En tout cas, là, pour ce que je viens d’entreprendre, ma foi, je ne fais aucun pronostic. Je ne jure de rien. Et si j’en parle, ce matin, c’est juste que ça m’a réveillé, cette nuit et j’y ai repensé juste avant de me lever. Pour l’heure, je suis encore à Biscarrosse. Plus pour très longtemps car notre séjour, très agréable, si ce ne sont les aléas médicaux du président, de Kali et les miens, touche bientôt à sa fin. Demain soir ou lundi matin, au plus tard, nous serons de retour sur Bordeaux et là, un nouvel épisode hospitalier nous attend, dans dix jours, environ. Qu’on me laisse alors le plaisir, le bonheur de la poésie.

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