samedi 31 août 2024

septembre, sans attendre

Je ne l’ai pas encore vu, ce film, Septembre sans attendre mais il ne perd rien pour attendre, justement. Et septembre non plus vu qu’on vient de le commencer, il y a quelques heures à peine. J’ai failli écrire que nous entrions dans le dernier trimestre de cette année 2024 mais non, septembre fait partie du troisième trimestre, on n’en changera que dans 30 jours. Non, là, nous venons juste d’entrer dans le premier mois en « bre », dans le mois de la rentrée scolaire et même de la rentrée sociale. Nous venons de pénétrer dans cette espèce de descente implacable vers l’hiver. Inéluctable. Vers les jours qui ont vraiment raccourci. Ça fait environ deux mois que ça a commencé, ces jours de plus en plus courts et ces nuits de plus en plus longues mais là, on s’en rend vraiment compte.

Septembre sans attendre. Quel titre génial. Je sais que le film parle d’un couple qui décide de se séparer au bout de 14 ans d’histoire d’amour et d’organiser une fête pour cette occasion. Je n’en sais rien de plus. Ça me tente. Tout comme septembre. J’aime ce mois qui est celui où souvent naissent les étés indiens. On ira, où tu voudras, quand tu voudras. Septembre, un mois idéal pour dire aux autres qu’ils nous manquent, quand c’est le cas. Parce que, avec l’arrivée de ce mois qui marque la fin des grandes vacances, on se prépare mentalement à cocouner. Et moi, j’aimerais tant que ça m’arrive avec des gens qui me manquent. Se retrouver à deux, au bout d’une éternité d’absence et rester comme ça, l’un à côté de l’autre, sous un plaid, à parler, à se dire les choses, à s’aimer, en fait.

Septembre. La nostalgie sans attendre. Je ne renie pas mon goût du spleen qui commence maintenant, dès ce matin. Je ne le renie pas, pas plus que je ne l’oublie, je vis avec. Ça fait partie de moi, c’est ma part d’ombre. Je peux passer pour quelqu’un de parfois lumineux mais c’est pour masquer mon côté mélancolique. Et si je n’avais pas eu l’écriture, depuis mes dix-onze ans, quasiment chaque jour de ma vie, je pense que j’aurais certainement été succombé à la lypémanie. Et en plus, il faut ajouter des regrets et des remords. Non, je ne suis pas que quelqu’un de bien. J’ai moi aussi des choses à me faire pardonner. Et je vais profiter de ce début de septembre pour le faire sans attendre. Un jour, mon prince viendra, un jour mon prince reviendra. Septembre. Sans attendre.  

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