dimanche 1 septembre 2024

une semaine complexe

C’est un début de semaine complexe que je vis, là. Ça va être une semaine pleine de rendez-vous, pour moi, principalement mais aussi d’hospitalisation pour le président, qui ne veut pas qu’on en parle (je vous rappelle de ne pas le répéter, s’il apprenait que j’en avais parlé ici, il ne serait pas content – s’il vous plaît, faites comme si vous n’étiez au courant de rien…) Entre le garage Gramond pour la réparation de la Mercedes Classe A du patron, dans laquelle une femme m’est rentré dedans, début août, tout à l’heure ; entre le coiffeur demain matin (moi aussi, j’ai le droit de vivre des choses légères) ; l’admission à hôpital demain après-midi ; ma séance de torture pour mon détartrage annuel chez le dentiste, mercredi matin (avant, j’avais la possibilité d’en faire deux par an, maintenant, je n’y ai plus droit – trop de patients) et ma séance de gym chez mon kiné pendant que le président se fera opérer…

Entre le fait que la femme de ménage ne vient pas aujourd’hui mais après-demain alors que je… Entre le fait que jeudi, je n’ai rien de prévu mais que vendredi matin, j’ai consultation chez mon cardiologue, quelqu’un que je porte plutôt bien dans mon cœur et tous mes après-midis de bloqués pour les passer à Pessac, avec le président, en espérant que cette fois, il aura une chambre individuelle, pas comme l’autre fois, début août. Bref, mon agenda est rempli comme jamais. Hier, je vous disais que c’était la rentrée, ça prouve que je ne mentais pas. Après, il y aura le retour du malade pour sa convalescence. Mais je n’aurai alors plus de rendez-vous car mon calendrier est vide, cette fois. Sauf si, entre temps, j’en prends un. Ou plusieurs. Sauf si les événements font que… Et pendant ce temps-là, des gens se rencontrent, des gens s’aiment et d’autres se quittent. Mais rien de tout ça n’est dans mon agenda.

J’aimerais être une semaine plus tard. Je sais, ce que je viens de dire équivaut à vouloir vieillir de huit jours plus rapidement que dans la vraie vie. Tant pis, j’assume. Je veux être après. Je refuse le carpe diem, ce matin. Je ne veux pas de l’instant présent. Je veux juste que les choses reviennent à leur juste place. Avec un brin de fantaisie, certes mais à leur juste place. Enfin voilà, quoi. C’est un début de semaine qui s’annonce chargée, la semaine, pas le début. Et je dois vous dire que contrairement à ce que j’ai dit au début de ce paragraphe, je n’ai pas hâte d’être dans huit jours car j’aimerais mieux carrément revenir un mois en arrière. Non, finalement, c’est encore mieux d’être dans huit jours. On se donne rendez-vous lundi prochain, même endroit, même heure ? Mon Dieu, quelle est bête, cette expression ! Tiens, un point d’exclamation, ça en fait au moins trois en quelques jours. Il faut que je fasse un peu plus attention, moi.

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