vendredi 6 septembre 2024

pophtegmes, phorismes, etc…

Non, ces deux mots n’existent pas sans le ‘a’ que je leur ai substitué à leur début. En effet, je voulais parler d’apophtegmes et d’aphorismes mais je trouvais plus sympa voire rigolo de les tronquer de leur initiale. De procéder à une aphérèse (voir billet du 18 juillet dernier – comme quoi, j’ai vraiment de la suite dans les idées alors que ceux qui ont Alzheimer, c’est plutôt de la fuite dans les idées…) et ce matin, nous allons parler de tout ça. Un peu de philosophie remixée à la sauce linguistique ou rhétorique, ça n’a jamais fait de mal à personne. Mais attention, les paragraphes suivants sont plein de réflexion. Avant tout, une maxime, c’est une phrase plutôt courte énonçant une vérité morale ou une règle d’action ou de conduite. Exemple : La faute d’un jour amène celle du lendemain (Épitecte – qui avait de beaux attributs, paraît-il – jeu de mots !)

Ou encore : Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder fixement (duc de La Rochefoucauld) ou enfin : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire (Corneille, dans le Cid – qui n’était ni breton, ni normand, ni basque – jeu de mots !) Un aphorisme, c’est une sentence ou une phrase (qui peut être une maxime) qui énonce en quelques mots une vérité fondamentale. Exemple : La liberté, c’est de savoir danser avec ses chaînes (Nietzsche – ça se prononce Nietzsche) ou encore : La vie est une maladie dont tout le monde meurt (Paul Morand) ou enfin : La vraie connaissance est de connaître l’étendue de son ignorance (Confucius – non, je n’ai aucun jeu de mots à faire avec le nom de ce philosophe chinois de l’Antiquité – de toute façon, ça ne serait pas décent, si j’en faisais, alors, vous comprendrez que je suis bien au-dessus de tout ça.)

Enfin, un apophtegme est une parole mémorable ayant valeur de maxime. Exemple : Elle était belle comme la femme d’un autre (Paul Morand) ou encore : L’ennemi est bête, il croit que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui. (Desproges) ou enfin, plus percutant : Eurêka !  (Archimède – qui avait tendance à souvent faire tomber son savon sous la douche des vestiaires… C’est Confucius qui en parle dans ses mémoires intimes…) Mais attention, si vous vous sentez flatté qu’on dise de vous à propos d’une phrase que vous venez d’énoncer : tu viens de faire un apophtegme car de nos jours, ça a une connotation un peu ironique. En effet, désormais, un apophtegme, c’est un propos un peu plat, un peu creux voire redondant. Soyez assurés, tous et toutes autant que vous êtes que je fais bien attention à ne jamais en faire. Même à mon insu.

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