Je sais, la concordance des temps n’est pas respectée dans le titre de mon billet, ce matin. C’est fait exprès. C’est une volonté de l’auteur. Mais qu’a voulu dire l’auteur avec cette mauvaise concordance des temps ? L’auteur a peut-être voulu faire un jeu de mots dont lui seul a le secret ? Bonne réponse. Mais alors, pourquoi un auteur fait-il des figures de style compréhensibles de lui seul ? Parce qu’il est un peu autocentré ou parce qu’il ne s’en rend pas compte. Mais c’est grave, s’il ne s’en rend pas compte, non ? Ça dépend s’il écrit de façon un peu ou très automatique. Il ne se relit peut-être jamais. Oh la, la, c’est fou comme les gens me connaissent vraiment bien, désormais. J’ai intérêt à faire attention car les lecteurs ne laissent plus rien passer. Et pareil pour les trices. Dont acte. Et CQFD.
Si je me laissais aller, je définirai CGFD par Ce Qu’il Faut Doigter car avec le kiné, hier matin et l’ostéopathe-acupuncteur, tout à l’heure, j’espère que personne n’en aura manqué, de doigté. On verra le résultat ce soir. Ou demain. En tout cas, la semaine précédente, ça avait été le cas, ils avaient tous les deux mis les formes mais quand même, j’ai dégusté. Ah, eh bien voilà, CGFD, c’était peut-être plutôt Ce Qu’il Fallait Déguster. J’en ai marre de tout ça et quand je pense que tout à l’heure, il va me dire de rester tranquille pendant 48 heures, comme la dernière fois. Ça ne me va pas, à moi, de rester enfermé pendant 48 heures. Je n’ai qu’une envie : faire le mur, sortir, marcher, aller dans les rues… Et demain, dès l’aube, à l’heure ou blanchit la campagne… J’irai par la forêt, j’irai par la montagne…
Alors oui, je confirme officiellement que cet après-midi, il a chaud. Alors, je pourrais faire une pirouette (ça va être compliqué avec mon lumbago) et dire que cet après-midi, il a chaud, le père Stéphane mais on est toujours dans une mauvaise concordance des temps. Si vous insistez, je peux écrire ici que cet après-midi, il aura chaud mais ça n’aura pas du tout le même sel, pour moi. Ni le même sens. Et je ne modifierai pas mon titre pour autant. Parce que mes titres sont autant des titres de noblesse que des titres de billets. Et même sous la torture, ce matin, je continuerai de dire que cet après-midi, il a chaud. Et ça, jusqu’à ce que l’après-midi en question arrive et que la séance soit terminée et que je sois rentré chez moi. Et là, ce soir, je pourrais alors dire la même chose : cet après-midi, il a chaud.
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