L’autre jour, j’ai souhaité son anniversaire à un ami qui (comme les choses sont bien faites) est marié avec une amie et je l’ai fait sous forme d’un petit quatrain sans prétention ou juste à peine. Une espèce de giclée matinale (passez-moi l’expression) et je voudrais publiquement m’expliquer sur un point particulier même si cet épisode et cette anecdote n’ont vraiment, vraiment rien à voir avec le blog. Tant pis, je ne vais pas laver mon linge sale en famille, pour une fois. Alors, je m’en viens vous dire tout ce qui m’est possible de faire au sujet de ce quatrain qui aurait pu rester mémorable s’il n’y avait pas eu tous ces doutes sur l’interprétation de mes propos et la façon dont ils ont été reçus. On y va pour une explication de texte ? Allez, c’est parti, écoutez-moi bien et prenez des notes si nécessaire. Mais si vous le voulez, vous pourrez aussi relire plusieurs fois ce billet afin de ne rien rater du tout.
Aujourd’hui, P…, c’est ton jour de gloire / Les bougies s’allument, la tarte est noire / Ne compte pas les rides ni les cheveux gris / L’important, c’est le rire et les amis ! (Tiens, un point d’exclamation…) Qu’a voulu dire l’auteur ? L’auteur a voulu célébrer un ami qui se prénom P… (Avec trois points de suspension) et en cela, lui signifier que le jour de son anniversaire était comme celui de la Marseillaise, un jour de gloire car la gloire, c’est aussi la louange. L’hommage. Ensuite, les bougies qui s’allument, ce sont celles du gâteau d’anniversaire, en l’occurrence, une tarte au chocolat noire avec des fèves tonka et quelques éclats de pistache légèrement torréfiées mais également servie avec un coulis de framboises sauvages au romarin. Le problème de l’auteur, c’est que toute la description de la tarte en question, ça ne rentrait pas dans le quatrain. Alors, il a résumé le tout en « la tarte est noire… »
Ça n’avait évidemment rien de raciste même si j’avais écrit « la tarte aux noirs » comme si je voulais que quelqu’un leur apporte le dessert en question. Maintenant, l’auteur aurait pu parler d’une tarte aux poires mais ça aurait eu moins d’allure que la tarte noire comme je l’ai décrite dans le paragraphe précédent. Quand à évoquer des bougies qui s’allument sur un désespoir, moi, personnellement, je trouve que ça ne faisait pas vraiment anniversaire non plus. Comme la tarte noire ? C’est vrai, vous le pensez ? Bon, moi, je n’aime pas le chocolat mais ça ne m’empêche pas d’en proposer aux autres. Enfin, pour la suite : l’auteur n’allait pas insister sur les rides de P…, ni sur ses cheveux gris (ni sa barbe idem – ce qui l’arrange bien pour faire le Père Noël, tous les ans) et le rire et les amis, ça se passe de commentaires. Voilà, j’espère que tout malaise est dissipé et que l’an prochain…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire