vendredi 14 mars 2025

si tu n’es pas là, tape deux fois du pied

Allo ? Tu es là ? Si oui, réponds-moi, s’il te plaît. Dans dix jours, c’est ton anniversaire et j’aimerais bien savoir, j’aimerais bien avoir de tes nouvelles. Et dans vingt-quatre jours, ça fera un an… Un an pour le petit mot resté en poste restante. Peut-être perdu. Peut-être pas. Mais d’abord, pensons à toi avant de penser à toi. Si, si, je l’ai faite exprès, cette répétition. C’est normal, il y en a deux à qui je pense spécialement, souvent, régulièrement sauf peut-être que l’autre un peu plus que… C’est comme ça. Alors, si tu es là, réponds-moi, je t’en prie. Fais-moi un signe, il y a des moments où je n’en peux plus de ce silence. De ces silences. Ça fait trop de motus et bouche cousue et comment veux-tu, comment voulez-vous qu’on s’embrasse si on garde la bouche fermée, hein ? Oui, je sais, on peut s’embrasser sans mettre la langue mais là, moi, c’est justement ce dont j’avais envie. Mettre la langue.

Allo ? Tu es là ? Tu ne veux pas me répondre ou tu n’es pas là ? Si tu n’es pas là, fais le moi savoir, s’il te plaît. Je ne sais pas moi, si tu n’es pas là, tape deux fois du pied par terre, avec les talons. Au moins, comme ça, je n’insisterai pas. En tout cas, je ne te harcèlerai pas comme ça, plusieurs fois en quelques minutes. Tes silences me rendent impatient. C’est exactement comme si j’étais en manque. C’est ça. Je suis intoxiqué de toi et je suis en manque parce que je n’ai pas eu ma dose. Il y a longtemps que je n’ai pas eu ma dose. Je suis totalement à la ramasse, sans toi. Pourquoi tu ne veux pas me répondre ? Pourquoi tu ne serais pas là, d’ailleurs. Et peut-être que toi aussi, tu as une aponévrosite plantaire et donc, tu ne peux pas taper d’un talon par terre. Mais tu en as un autre, normalement.

Allo ? Tu es là ? Tant pis. Je ne peux même pas dire que ce n’est pas grave parce que pour moi, ça l’est, indiscutablement. Tiens, je vais te laisser un message. Ce serait sympa que tu l’écoutes et que tu entendes entre les lignes. Si tu es là, si tu n’es pas loin, je te propose de venir me rejoindre dans mon lit. Tu pourrais apparaître dans un de mes rêves. Ou plusieurs. Ça, ça serait classe. Et pour moi, ça remplacerait un peu ton silence. Tes silences. Et tu n’aurais plus besoin de taper deux fois du talon par terre pour me dire que tu n’es pas là. À ce propos, je te rappelle que même quand tu n’es pas là, ce qui est toujours le cas, tu es toujours au fond de moi. Parce que tu es dans mon cœur. Pour toujours. À jamais. Et comme on dit : impossible n’est pas français. Rassure-moi, tu n’as pas de carte de séjour ?

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