Avec Peter et Lisa, nous avons partagé notre dernier repas ensemble, depuis une semaine. En effet, nos deux amis allemands repartent demain, mardi mais aujourd’hui, pour des raisons médicales indépendantes de ma volonté (le président se fait opérer de deux fois rien : deux hernies inguinales – une promotion : une hernie opérée, une hernie offerte, il a sauté sur l’occasion, bien sûr – je l’ai un peu aidé, sur ce coup-là, d’ailleurs, je le reconnais), donc, aujourd’hui, pour des raisons médicales indépendantes de ma volonté, nous ne les verrons pas. De toute façon, ils décollent demain matin à 8h de Bordeaux et ils doivent rendre leur chambre d’hôtel ce matin vers 11h avant de prendre l’autre, à l’aéroport, vers 15 ou 16h. De ce fait, ils sont bien trop occupés de leur côté pour qu’on ait pu imaginer nous voir.
Ça ne fait que trois fois que je les vois (la première fois, trois jours en mai 1995 – la deuxième fois, une soirée en mars 2017 et là, quatre jours, quatre repas partagés dont deux au restaurant – dans deux établissements différents, l’un à Biscarrosse et l’autre à Bordeaux – d’ailleurs, on a été un peu déçus de celui de Bordeaux, je dis ça…) Et hier, quand ils sont venus déjeuner chez moi, on a pris notre temps, ils sont partis à 16h30, on a pu largement continuer de passer du bon temps ensemble. Cette fois, j’ai vraiment l’impression de presque bien les connaître. En 1995, j’étais bien jeune et trop intimidé pour avoir pu parler de façon naturelle avec eux, en 2017, ça n’a duré que deux ou trois heures au grand maximum mais là, avec les moments partagés lors de deux après-midis, vraiment, on a eu du temps pour tout.
Je les aime bien et autant j’avais un bon souvenir de Lisa, très conviviale, amusante et pétillante, autant j’en avais un plus distant avec Peter. Il était psychiatre, quand je l’ai connu et ça m’avait impressionné, à l’époque. Et en 2017, je ne me souviens pas avoir parlé avec lui mais là, on a bien échangé, il est plus sérieux que Lisa même s’il aime bien rire mais de lui-même, il ne dit pas beaucoup de bêtises alors que moi, c’est une phrase sur deux. Bref, nous avons passé plusieurs jours à aimer être tous les cinq, patron compris. Et franchement, quand on voit ça, on se demande comment la France et l’Allemagne ont pu en arriver à se faire la guerre à trois reprises. J’adore l’Allemagne et tous les Allemands que je connais. Et au passage, ce matin, une pensée particulière pour mon grand ami Arnold, tiens.
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