Rien ne s’oppose à mon esprit. Du moins, en théorie. Rien ne s’oppose à mon imaginaire. Et donc, rien ne s’oppose à ce que je puisse imaginer qu’un jour, on puisse se revoir. Rien ne m’oppose à toi et rien ne t’oppose à moi. Et justement, toi, qu’en penses-tu ? Et si le verbe « opposer » ne nous suffit pas, je peux également dire que rien ne nous est interdit. Rien ne peut nous empêcher. Et comme le disait si bien Che Guevara, soyons réalistes, exigeons l’impossible car nous n’y sommes tenus.
Rien ne s’oppose à mes pensées. Personne ne peut me contrarier sur ce que j’ai dans la tête. Sauf si je commence à les verbaliser et à ouvrir un dialogue. Mais pour mes réflexions personnelles, il n’y a que moi et moi, je ne me contredis jamais. Je peux changer d’avis mais je ne me fais jamais obstacle. Rien ne s’oppose à ma conscience et tant que je serai vivant, il en sera ainsi. Personne, jamais personne ne pourra faire en sorte que je déconnecte tous les fils de mes neurones. Perpétuellement. Toujours.
Plus rien ne s’oppose à la nuit, rien ne justifie… Comme le chantait Alain Bashung dans Osez Joséphine. Mais en ce qui me concerne, rien ne s’oppose à mes nuits. Comme pour mes pensées personne ne pourra m’empêcher de rêver même si parfois, ça n’est pas plaisant mais personne ne me volera mes folies oniriques. À mon âge, j’ai encore des fantasmes de toutes sortes et c’est tant mieux car tant qu’ils ne sont pas atteints, ils restent magnifiques, en puissance. Ils sont mon étoile du berger.
Rien ne s’oppose à ce qu’un jour, je disparaisse. Ma vie n’aura eu de sens que par rapport à ma mort, celle qui arrivera bien, un jour. Quand ? Je m’en fous, je ne veux pas savoir mais rien ne s’oppose à ce que je parte en fumée, en poussière et que je m’envole aux vents. Un jour ou peut-être une nuit, je partirai, loin, très loin et peut-être qu’on me regrettera un peu. Ça, c’est de la pure logique. Peut-être qu’on me regrettera vraiment. Ça, c’est de la pure utopie mais ça me rassure que rien ne s’oppose à mes envies.
Non, rien ne s’oppose à mes envies et rien ne s’oppose à mes désirs. Et si l’un d’eux, c’est de ne pas avoir choisi dans quel ordre publier chaque paragraphe de ce billet, c’est mon droit le plus strict. Car rien ne peut m’exclure et je n’exclus rien. Rien ne peut m’entraver et rien ne peut me disconvenir tant que je ne parle que de mon for intérieur. Et si un jour, je me décide de m’en ouvrir à qui que ce soit, ce sera à mes risques et périls. C’est pour ça que je garde tant de choses en moi. Car rien ne s’oppose à moi.
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