En bon apostat que je suis, autant vous dire que je ne fête pas plus Pâques que Noël et réciproquement. Donc, chez moi, pas d’œufs de Pâques à chasser et pas d’agneau. Sauf qu’hier, invités chez Stéphane et Stéphane (eh oui, nous étions trois contre deux), nous en avons bel et bien mangé, de l’agneau. Bon, c’était de l’épaule lentement confite, est-ce qu’on peut considérer que c’était comme un gigot. Pour moi, non car le gigot, c’est la patte arrière et l’épaule, c’est la patte avant. Mais alors, Stéphane et Stéphane ont choisi le morceau le moins cher des deux ? Ça sous-entendrait qu’ils n’avaient pas vraiment envie de nous recevoir alors que ça fait deux mois qu’ils nous ont invités ? On croit connaître ses amis mais tout compte fait… C’est vrai, ça, ce n’est pas parce que je ne veux pas fêter Pâques que si on m’invite, on n’ose pas me servir un plat pascal.
D’ailleurs, je peux reprendre du plat pascal ? Non, c’est à Stéphane que je m’adresse. Non, pas à Stéphane, à Stéphane, faites un effort pour suivre, enfin, c’est vrai ça. Après, il n’y avait que comme signe religieux, dans ce déjeuner plus que copieux car à l’apéritif, rien ne faisait penser à Pâques et l’accompagnement de l’épaule d’agneau, des mojettes, ça fait plus péter que sonner les cloches. Et la tarte aux pommes, ça non plus, ça ne fait pas très opportun pour une telle fête de résurrection. Bref, on a juste mangé de l’agneau pascal. Non, c’est toujours à Stéphane que je parle. Non, pas ce Stéphane-là, l’autre. Décidément… Cela dit, j’ai trop mangé et je ne suis pas le seul car chez Stéphane et Stéphane, ce ne sont pas des demi-portions qu’on nous a servies. Ça fait longtemps que je n’avais pas ingéré autant de (bonnes) choses. Et le champagne rosé, à l’apéritif, il n’en reste pas ?
Du coup, tout le monde l’aura compris, je n’ai pas ni organisé de chasse aux œufs ni participé à une telle animation dont je me désintéresse totalement. On n’a même pas cherché à chasser d’autres œufs que ceux en chocolat. Et je ne parle de rien d’en dessous de la ceinture, nous ne sommes pas comme ça, nous. Tout ça pour dire que pour moi, Pâques, hier, c’était un dimanche comme les autres. Et que Pâques n’est Pâques la fête du chocolat. Oui, c’est fait exprès, la répétition. Non, je n’ai pas bu trop de champagne. Hélas. En plus, il a largement eu le temps de s’évaporer depuis hier midi. Et hier soir, on n’a mangé que de la salade verte et un bout de fromage, avec le président. Car on n’avait pas faim du tout. Lui, il a eu droit à une verrine de compote de rhubarbe-pomme-fraises maison mais pas moi. Je n’en ai pas voulu. Enfin, Pâques, c’est déjà du passé. Tant mieux.
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