Chez moi, il y a quelque chose dont je suis à peu près
certain d’être sûr, à quelques nuances près. Enfin, je dis « chez moi »,
je devrais dire « en moi » mais on n’est pas là pour faire de la sémantique,
non plus, hein ? Bref, chez moi (ou en moi, chacun peut choisir la formule
qu’il préfère), j’ai remarqué, depuis des années et des années (voire des dizaines
d’années), que j’ai toujours un pet de travers, comme on disait, jadis et
naguère. Il n’y a pas un matin où je me lève sans avoir mal quelque part. J’ai
toujours un bobo qui me permet de me plaindre. Un peu comme si j’étais fabriqué
ainsi : je n’existe qu’à travers la douleur. La douleur physique. Cela
induit-il que je suis un peu maso ? Pourquoi seulement un peu ?
Ah non, pardon, j’ai rayé « un peu », donc, ça ne compte pas, ce
coup-ci. Et si je fais le point, j’ai quelques fragilités chroniques : les
lombaires, la tête, la vessie et les dents.
Les dents, c’est nouveau. Ça fait moins de deux mois que j’ai régulièrement des fortes douleurs, surtout dans la partie supérieure du côté droit. En réalité, je n’ai jamais rien eu aux dents mais là, elles se déchaussent de plus en plus et ça me provoque des moments particulièrement pénibles. La vessie : contrairement à la majorité des mecs, je suis sujet aux infections urinaires. C’est sans doute mon côté féminin qui cherche à se faire remarquer. Et quand ce n’est pas une véritable cystite, c’est une urétrite ou une prostatite ou une simple inflammation. Comme si ce genre de problème pouvait être simple. Ben oui, en fait, quand c’est plus compliqué, c’est que c’est nettement plus grave mais pour ce qui me concerne, on n’en est heureusement pas encore là. Pour la tête, alouette, j’ai eu la chance de voir mes migraines disparaître après avoir consulté un psychiatre et fait de l’hypnose.
Enfin, le dos. La lombalgie chronique. Le lumbago. La première fois que ça m’a vraiment handicapé, au point de finir aux urgences, c’était en juin 1998. Et là, depuis un an et demi, c’est devenu extrêmement chronique. Et quand je fais le bilan, je me dis que si je devais choisir entre toutes ces douleurs pour n’en garder qu’une, je pense que la plus facile à supporter, même quand ça fait très mal, c’est le bas du dos. Et là, comme ça recommence justement au niveau des reins, je suis presque content de ça. Parce que je crois que j’ai toujours besoin de faire sortir tout mon stress, toutes mes angoisses et toutes mes colères par un bobo physique. En plus de l’écriture. Les deux me sont nécessaires. Si, si. C’est comme ça que je fonctionne. Que j’ai toujours fonctionné. Et comme le disait Ricet Barrier « passé soixante ans, quand on se réveille sans avoir mal quelque part, c’est qu’on est mort.
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