Emmanuel Macron a parlé sur TF1, hier soir. Et avant même qu’il ne soit entretenu par plusieurs personnalités du monde politique, tout le monde y allait de ses propres infos : le président devait parler de référendums… non, de référenda, plutôt. En effet, un référendum, des référenda, si on ne respecte même plus le latin, franchement, c’est que vraiment, tout va à vélo. Ou à trottinette, c’est selon ce qui nous fait le plus peur quand on est un piéton, en ville. Alors moi, comme je ne pouvais pas publier mon billet d’aujourd’hui (de demain, au moment où Macron a parlé) avant ce matin, forcément, je ne peux pas faire comme tous ces journalistes : savoir mieux que tout le monde de quoi il va être question. Puisque ça aura déjà eu lieu. Je ne vais pas vous faire croire que j’étais dans la confidence, moi aussi, non.
Non, tant pis, ce sera mon référent dam. Parce que, au sujet de son intervention d’hier, dans la même journée, il a été question de référendums. Au pluriel. Sauf que toutes ces stars de l’info qui travaillent à la télé ou à la radio ont oublié qu’on dit un référendum et des référenda. Sans ‘s’ final. Alors, ma foi, si c’est pour savoir si on est d’accord pour payer plus d’impôts ou pour taxer les retraites, je pense qu’on n’a pas besoin d’être un devin pour savoir que c’est non. Pas tant que l’État ne fera pas lui-même des économies substantielles. Et les collectivités territoriales, elles-aussi. Bref, un référent dîme, non merci. Pas plus que gabelle. Ou encore moins un IFI pour les pauvres. Car pourquoi pas un impôt sur l’infortune, pendant qu’on y est ? Non, non, restons sérieux. Et faisons des économies là où ce serait utile.
En revanche, si Macron veut être notre référent, ce sera donc notre référent d’homme. Et quand je dis Macron, je parle d’Emmanuel, pas de Brigitte. N’en déplaise à certains imbéciles même pas heureux, Brigitte n’est pas un homme et ne peut donc pas être notre référent. Ou alors, notre référente. Donc, une référendame. Je sais, ce mot est souligné en rouge dans mon document Word mais je vais l’ajouter au dictionnaire et ainsi, il sera validé pour les éventuelles prochaines fois. Normalement, je ne devrais même pas mettre d’accent sur tous ces mots d’origine latine : donc, un référendum, en français ; referendum, en latin et referenda au latin pluriel. C’est OK pour tout le monde ? Non, je n’ai pas d’autres jeux de mots avec référent, ce matin. On fait ce qu’on peut, hein. Les temps sont de plus en plus durs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire