Pour faire suite au premier volet consacré à la grande stratégie douanière, de Donald Trump (voir billet du 6 mai dernier, voici les dernières infos que j’ai réussi à glaner grâce à cet indicateur qui m’est très cher mais dont je ne peux pas donner le nom ici car sinon, comme son nom l’indique, justement, c’est un indicateur et personne ne dévoile ses sources. Pas même Perrier. Surtout en ce moment. Bref, cet aparté mis à part, on va entrer dans le vif du sujet mais soyez rassurés, ce n’est pas sexuel.
Taxer le vide, c’est la devise actuelle de Trump, probablement le plus grand stratège de l’invisible. Il l’a annoncé devant une foule en délire (payée à la demi-heure car avec lui, tout s’achète) en listant les nouvelles sanctions économiques qu’il a unilatéralement décidées car, en s’inspirant de Louis XIV, il pense réellement que « le tas, c’est moi. » Il va donc s’attaquer à la République du Sable : une étendue désertique peuplée exclusivement de lézards non-inscrits dans aucun registre du commerce.
Il a également décidé de faire appliquer des sanctions énormes contre l’Archipel Imaginaire des Îles Flottantes sans avoir compris qu’il n’existait pas, cet archipel. Il n’empêche qu’il pense réellement que ces îles volent les États-Unis : ses idées, ses emplois et sa météo. Trump a également visé le Royaume du Silence, une nation sans habitants, sans sol et sans budget. « Je suis le premier président élu à avoir osé leur dire non en face. » Personne n’a rien répondu, bien sûr. Forcément.
Trump a continué dans la lignée de ses meilleures vannes (si on part du principe que finalement, c’est un peut-être une caméra cachée, tout ça) : il veut taxer le vide interstellaire ce qui a provoqué une crise diplomatique… dans sa tête. « Les trous noirs sont trop noirs, on ne les voit pas. » Il s’est fait traiter de raciste et il a répondu spontanément : non, pas raciste, juste anti-woke. Parce que c’est vrai qu’il n’est pas raciste, il pense juste que tout le monde n’est pas à sa place. Noire ou blanche.
Finalement, comme Trump est revenu sur nombre de sanctions car les pays attaqués ont réagi à sa grande surprise et comme il n’a conservé que les pays de la liste que je viens de vous donner, on peut dire que c’est sans doute le premier président élu capable de grandes choses comme mettre la pression sur des adversaires qui ne peuvent pas lui répondre. C’est plus simple comme ça, pour lui. Ça ne l’empêche pas de rester grand. Et puis, ça fait de très beaux messages pour X (ex-Twitter.)
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