jeudi 3 juillet 2025

infiltré, chaussé (mais pas aux moines)

Alors, en ce moment, ça bouge dans tous les sens. Entre le président qui a enfin accepté d’aller consulter notre ophtalmo (à maman, au patron et à moi) et Shuka qui va devoir se faire opérer de sa rupture de ligaments croisés et moi qui ai (qui avais ?) toujours mon aponévrosite plantaire, ça n’arrête pas… Et bon, on fait avec tout ça et on attend des jours plus calmes. Déjà, la température a bien baissé depuis mercredi et on respire mieux, ce qui est déjà ça. Alors pour en revenir au titre de ce billet, « infiltré, chaussé », il faut savoir que depuis deux mois, je porte des baskets orthopédiques afin de préserver mes talons, surtout le gauche. Quand je parle de baskets orthopédiques, c’est parce que je porte tous les jours des modèles pour marathonien car ce sont des chaussures avec suffisamment d’amorti pour me soulager. Et dedans, j’y mets les semelles du podologue.

Et au bout de ces quelques semaines, j’avoue que comme j’en avais un peu marre de porter toujours la même paire, bleue, avant-hier, je suis allé en acheter une autre, grise. Comme ça, je vais pouvoir alterner et laisser chaque paire se reposer un peu entre deux.  C’est juste une question d’organisation et même, avec un brin de folie, je pourrais même mélanger les couleurs, le bleu et le gris, mes deux couleurs fétiches, ça se marie très bien. Et donc, je me suis mis aux baskets. Bon, j’avais déjà acheté des baskets bon marché pour faire mes séances de renforcement musculaire chez le kiné mais là, j’ai mis le prix. Même avec une bonne remise, ça m’a coûté un demi-pied à chaque fois. Ce qui est toujours mieux que quand ça coûte un bras. Mais quand on a mal, on ne compte pas, hein ? Bref, de ce côté-là, je me sens chaussé pour les mois à venir. Un grand pas de franchi.

En revanche, je dois vous avouer quelque chose de très personnel. Normalement, ça ne se dit pas (mais je suis en train de lire « L’énigme de la chambre 622 » de Joël Dicker et forcément, ça m’influence dans ce que je vais vous dire) : depuis mercredi après-midi, je suis quelqu’un d’infiltré. En théorie, je ne devrais même pas vous dire ça et encore moins continuer à en parler mais j’ai besoin de me confier, ce matin : je suis infiltré. On m’a fait une infiltration dans le talon gauche et je peux vous dire que ça n’a pas été agréable du tout (ça m’a fait super mal et c’était interminable) car quand l’aiguille est entré dans le tendon, aïe, aïe, aïe, mon skaï, ouille, ouille, ouille, mes… Je me suis littéralement liquéfié sur la table du médecin du sport (on ne rigole pas, oui, je suis suivi par un médecin du sport) et j’ai cru mourir. Non, je n’exagère pas. Chaussé-ée aux Moines...

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