J’en appelle à tous ceux (et celles) qui me lisent et qui sont comme moi, en retraite : n’avez-vous pas l’impression que les jours fériés, ça ne sert à rien ? Que ça ne nous sert à rien ? En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort… Pardon, ça, c’est extrait de Jean 8:51. Je suis désolé pour l’interférence, ça ne se reproduira plus. Du moins, je l’espère. Du moins, je crois. Je reprends, donc… Mais, euh, pour les non-initiés, je vous rappelle que Jean 8:51, ça ne veut pas dire qu’il était là à neuf heures presque moins dix mais que c’est le 8ème livre (ou chapitre) et le verset 51. Bon, cette fois, je reprends : en vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle… Encore ? Bon, Jean, tu es gentil mais tu n’as pas à t’immiscer dans mon blog qui lui-même n’a rien à voir avec la Bible. Il en est même aux antipodes. Et là, Jean 6:47, n’importe quoi, ce n’est pas non plus l’heure à laquelle son réveil a sonné. Pffft.
Donc, les jours fériés, quand on est en retraite ou rentier ou député, ça ne veut pas dire grand-chose. Si ce n’est que beaucoup de magasins sont fermés (certes, de moins en moins) et que ça nous déboussole. Tenez, par exemple, samedi, je me suis cru dimanche car inconsciemment je devais savoir qu’il y aurait quelque chose de pas normal dans ce grand week-end. Et dimanche, je me suis cru dimanche, si ça n’est pas un comble, ça ‽ Et hier, lundi, je me suis encore cru dimanche et j’ai failli faire une deuxième pizza du dimanche soir en deux jours. Si ça, ça n’est pas la preuve que ça nous fait perdre un peu la tête, les jours fériés, à nous qui avons travaillé toute notre vie pour en arriver là ‽ Et quand je pense que du coup, hier, c’était jour férié et chômé surtout pour les fonctionnaires et assimilés, il n’y a pas eu de courrier. Remarquez, en temps normal, un lundi normal, j’ai constaté qu’il n’y en avait souvent pas non plus, alors…
Mais hier, grosse surprise car en allant promener Shuka vers la place de la République, avec le patron, aux alentours de 17h08 (ça n’a aucune importance mais je le précise quand même) : car je leur ai donné les paroles que tu m'as données; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m'as envoyé… Putain, Jean, tu commences vraiment à me casser les gonades, maintenant ! J’ai dit 17h08, pas Jean 17:8. Je te rappelle que je ne suis pas concerné par tout ça, moi. Allez, ouste, du vent ! Et en plus, ça m’a fait mettre deux points exclamatifs en un seul paragraphe, quelle déchéance pour moi… Bref, je suis passé devant la librairie de Philippe Poutou, oui, oui, l’ancien candidat à la présidentielle de 2012 et même de 2017. Une librairie engagée. Eh bien, figurez-vous qu’il était ouvert un jour férié. Un mec de l’extrême-gauche, un anticapitaliste. Non mais vraiment, ça ne sert plus à rien les jours fériés. Supprimons-les ‽
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire