Je crois que je suis sans doute la seule personne en France qui a passé une semaine de vacances aussi près de chez elle. De chez lui, parce qu’il s’agit de moi mais comme j’ai commencé ma phrase en parlant d’une personne, même si c’est moi, la personne, c’est quand même elle et donc, chez elle, en parlant de chez moi. C’est clair pour tout le monde ? OK, je poursuis, alors. Je suis donc la seule personne en France qui s’est rendue sur son lieu de vacances sans prendre un seul moyen de transport à moteur. Ni sans moteur. Non, j’y suis allé à pied. Oui, mesdames et messieurs, j’y suis allé à pied. Pédestrement. Piétonnement. In pede. Ouais, oh, ça va, elle est facile, celle-là. Même moi, je n’aurais pas osé la faire tant elle est cousue de fil blanc. Mais bon, si ça vous amuse… Je peux continuer ?
Je disais donc que je me suis rendu à pied dans mon lieu de villégiature. Avec un sac de voyage dans lequel il y avait quelques vêtements de jour, d’autres de nuit et quelques autres pour dessous. Ma trousse de toilette. Et dans un autre sac, mon indispensable ordinateur (portable, bien sûr), un gros livre de presque 800 pages et mon pilulier (à chaque âge avancé ses plaisirs, hein ?) Et j’ai passé presque huit jours dans un endroit que je connaissais déjà mais qui n’est pas chez moi. Et c’était bien parce que c’était climatisé et comme c’était en plein pendant la période de longue canicule de ces derniers temps, je ne vous fais pas un dessin. Alors, pour le ravitaillement, c’était facile, j’ai fait comme d’habitude, vu que j’étais à 400 mètres de chez moi (cette fois, je parle bien de chez moi mais pas de chez elle – en plus, j’étais chez un monsieur, celui qui m’a hébergé. Mon hôte. Mais pas en AirBnB, non.
Où suis-je allé ? Eh bien, en ce qui concerne les villes en B (voir billet du 14 août dernier), plein de que nenni. Pas de Biscarrosse, pas de Breuillet, pas de Briis-sous-Forges, pas de Bruyères-le-Châtel, pas de Bures-sur-Yvette, pas de Bilbao, pas de Bruxelles mais… Mais… Mais une ville en B, vous ne voyez pas ? Oui, c’est ça, j’ai passé huit jours de vacances à Bordeaux. Chez le patron. À 400 mètres de chez moi. Et mardi soir, comme le président rentrait de son séjour en Normandie, j’ai réintégré mes pénates. Et je me suis dit : c’était des chouettes vacances. Ça changeait. Et c’était très écolo. Pas d’avion. Pas de voiture. Pas de paquebot. Non, juste mes baskets. Et, la prochaine fois que le président repartira en goguette, je me demande si je ne reprendrai pas la même chambre. Après tout, hein ? Hein ?...
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