mardi 5 août 2025

rhétorique, que nenni

Jolie formule que celle de Ledoudoudemymy, hier, dans son commentaire. « Instrument de ponctuation », moi, bêtement, j’appelle ça des signes. Mais c’est bien plus joli, « instrument de ponctuation. » Comme quoi, on ne peut jamais être le seul à avoir des bonnes idées. À avoir les meilleures idées. Ce n’est pas grave. Avant d’en parler avec respect et admiration, ce matin, je dois vous avouer que j’ai d’abord poussé un râle entre le « grrrr » et le « groumpf » parce que ça m’a contrarié, à la première lecture. Mais bon, je me suis rapidement incliné devant une telle trouvaille. Mais comme je suis un peu teigneux et sournois, vous vous doutez bien que je n’ai pas tardé à trouver de quoi faire une contre-offensive. Et je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, lisez ce qui suit.

Point d’interrogation rhétorique ? Que nenni, point de rhétorique. Ceci est un point exclarrogatif (ou point d’exclarrogation), ni plus, virgule, ni moins, point. Si certains lecteurs ont des bonnes idées, qu’ils aillent au bout et qu’ils proposent un nom original mais s’il leur plaît, qu’ils ne débaptisent pas quelque chose, ça risquerait de me froisser. De toute façon, chacun fera ce qui lui plaira, ra, ra mais moi, je respecterai les normes et les règles de la ponctuation française. En même temps, je ne suis de taille à lutter contre certains lecteurs alors, je ne vais pas en faire des caisses, je ne suis pas assez courageux pour ça. Couard, moi ? Bien sûr que je suis couard ‽ Je l’assume. Un poing c’est tout. À part ça, ce matin, ça va. Outre toutes mes douleurs quotidiennes, ça va très bien. Ça va très bien comme ça

Cela tout dit, les chiens ne font pas des chats et si on a tous longtemps cru que je ressemblais tellement à feu mon père, depuis hier, ma mère peut aussi me servir de modèle. Parce qu’elle m’en a sorti une belle et là encore, j’aurais bien aimé la faire avant elle mais elle m’a grillé la priorité et bon, c’est ma mère, je ne vais pas lui chercher quelque noise que ce soit. Je vous la sers telle que je l’ai entendue : « Quand on passe derrière, on passe devant. » Attendez, est-ce que ce n’était pas plutôt « quand on passe par derrière, on passe devant » ? Non, je crois que c’était bien « quand on passe derrière, on passe devant. » Bon, chacun sait que ma mère ne fait aucun esprit à double sens, surtout pas avec la moindre gaudriole qui soit. En gros, quand elle passe par les rues de derrière, elle passe devant chez Nicolle.

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