C’est incroyable comme les choses peuvent ne jamais se goupiller comme on aurait aimé ou comme on les avait pensées ou imaginées. La preuve (par neuf ? Bientôt, bientôt, ne vous impatientez pas ⸮), normalement, ce matin, j’aurais dû vous écrire depuis Biscarrosse, vous savez, les billets qui disent : ici, l’ombre ; ici, l’ombre, Stéphane parle aux français qui le lisent… Eh bien que nenni, nous sommes toujours à Bordeaux. Ou pas. En réalité, moi-même, je ne sais plus trop où j’en suis. Si, bien sûr, je suis à Bordeaux, à l’heure où j’écris ces lignes mais ce midi, nous serons à Biscarrosse. Et ce soir ? En toute logique, toujours à Biscarrosse. Je ne suis pas en tournée comme certains artistes, moi. Je ne change pas d’hôtel tous les soirs. Je ne défais pas ma valise tous les soirs, épuisé. Non, non, j’ai une vie relativement pépère.
Oui, c’est ça, pépère tranquille. À quelques occasions, pervers pépère, donc, un peu moins tranquille mais globalement, pas pervers, plutôt moral ou carrément normal. Mais ce n’est pas le propos. Non, ce dont je voulais parler, outre le fait que je suis entre deux endroits, c’est que même Pauline, la demi-sœur de lait du patron, elle est là tout en étant restée à Agen. Oui, parce qu’elle aurait dû nous rejoindre hier midi, elle avait réservé son billet de train pour venir passer les huit prochains jours avec le patron, les chiens et moi, ici, là-bas, à Biscarrosse (ou ailleurs) mais elle s’est trompée de date (ou alors, je me suis mal exprimé, au téléphone, le jour où nous sommes convenus de l’inviter avec nous. Je lui ai dit que le président partait le 12 et qu’il rentrait le 19 et nous aussi et elle a cru que nous partions le 19. Donc, raté.
Alors, pour résumer : ce matin, nous devrions être à Biscarrosse, le patron, Pauline, les chiens et moi pendant que le président est en Normandie. Mais vu que je suis toujours à Bordeaux et que Pauline ne viendra pas, je me demande si le président est bien en Normandie, au pays du camembert. Pourquoi ? Parce que le camembert Président, bien sûr. Non, blague à part, je sais qu’il est bien arrivé, hier, en fin de journée et ce, malgré plein de péripéties de chaleur, de retards et autres inconvénients intrinsèquement liés à la SNCF. Oui, parce qu’il m’a appelé pour me le dire. Alors que pas Pauline. Ni Biscarrosse. Non, hier, Pauline ne m’a pas appelé. Pas plus que Biscarrosse. Oui, oui, parfois, on s’appelle, avec Bisca (en privé, je l’appelle très souvent Bisca) mais ce qu’on se raconte, c’est privé, pas pour ce blog.
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