Finalement, pas de Biscarrosse mais pas de Bordeaux non plus. Hier, en cours de journée, le bouilli m’a pris et j’ai décidé de partir quand même car partir un jour, sans retour… Sans se retourner, ne pas regretter… Ça reste une expérience qui est plutôt plaisante, ma foi. Et j’ai donc pris un billet de train, la première destination que j’ai pu trouver en cette semaine particulièrement creuse mais pleine. Creuse en termes économiques mais plein en termes de vacanciers. Et comme je cherchais à aller quelque part dont le nom commencerait forcément par B… Après Bordeaux, après Biscarrosse, quelle ville en B allait avoir l’honneur de m’accueillir ? Et on m’a proposé un Bordeaux-Paris Montparnasse à 13h46, ensuite, une correspondance à Paris Austerlitz à 17h42 pour une arrivée à Étampes prévue à 18h16.
Oui, mais 18h16 à Étampes, c’est uniquement garanti s’il n’y a pas de canicule, pas d’incendie à proximité des voies, par d’incident voyageur, pas d’arrêt de travail des contrôleurs et pas de caténaire qui tombe. Bref, très hypothétique. Et qui serait venu me chercher à Étampes pour m’emmener à Breuillet ? Monique Hémon ? La pauvre… Alors, j’ai changé et j’ai demandé Briis-Sous-Forges. Là, on m’a proposé Bordeaux-Montparnasse 12h46, un changement dans la même gare à 15h05 (en espérant que tout soit parfait dans le meilleur des mondes – voir plus haut) et une arrivée à Massy-Palaiseau à 16h05 pour une correspondance avec la gare autoroutière à 16h31 et une arrivée à Briis à 16h42. Mouais, bof, hein ? En plus, je ne connais personne à Briis-sous-Forges, alors, Monique Hémon encore moins.
Pour Bruyères-le-Châtel, idem que pour Breuillet, même horaires, mêmes punitions. Et pour Bures-sur-Yvette ? Non, laissez tomber, ai-je dit à la préposée des billets à la gare de Bordeaux Saint-Jean. Je n’ai pas envie de revoir cette cochonne d’Yvette. Je ne suis pas marteau à ce point-là. Non, je vais aller à Bilbao, plutôt. Et là, ce matin, je vous écris du pays Basque. Initialement, j’avais pensé m’y rendre en bus mais j’y suis allé en Bla-Bla-Car avec Bourvil mais il est mort, avec Barbara mais elle est morte et il ne me restait plus que Bénabar. Ma foi, ça n’était pas si désagréable que ça sauf qu’il aurait bien aimé qu’on aille à Bruxelles pour manger des ballekes mais bon, tant pis, on a mangé une bouillabaisse, tous les deux et on a bu du Bacardi. Et on a passé une super soirée ensemble mais là, je ne sais pas où il est passé, ce matin.
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