À Bordeaux, au milieu du parvis des Droits de l’Homme (actuellement, place de l’Ukraine – depuis que Poutine l’a envahie en 2022), il y a l’intégralité des articles de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen. Chaque article est gravé dans une plaque en métal et l’ensemble fait une espèce de ligne continue qu’on peut lire en marchant. Ça fait maintenant quelques années que cette œuvre a été créée et installée. Et, avec le temps, comme beaucoup de choses contemporaines, ça s’est un peu abîmé. Certaines plaques sont à la limite de se gondoler. D’autres se sont légèrement surélevées d’un côté à cause des racines d’arbres qui les ombragent. Et pourquoi pas quelques détériorations dues à la négligence voire à l’incivilité de certains de nos concitoyen plus cons que citoyens.
Depuis un certain temps, il manque la plaque en métal correspondant au 17ème article. Et moi, je me suis demandé si elle avait été volée, enlevée pour être réparée ou carrément détruite. Et pourquoi celle-ci en particulier ? Et comme tout un chacun, je ne connais pas l’intégralité de tous ces articles de cette déclaration ô combien importante encore et surtout aujourd’hui. En réalité, je suis juste capable de citer une partie du premier article, probablement juste la première phrase. « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit. » Et pour la suite et pour les autres, je dois avouer que je vais donner ma langue au chat. Mais peu importe, même si je ne connais pas la Déclaration par cœur, j’en connais toute la substance. On ne peut pas en dire autant de tout le monde, n’est-ce-pas ?
Cependant, je dois également avouer que je piétine souvent les Droits de l’Homme et du Citoyen car comme ici, à Bordeaux, c’est fixé au sol, surtout quand je promène les chiens, je ne peux pas éviter de marcher dessus. Bref, il manque la 17ème plaque. « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité. » Qui aurait pu la voler ? Un SDF ? Pourquoi faire ? Qui aurait pu l’abîmer celle-ci et pas une autre ? Un citoyen con ? Inutile de chercher, ils sont bien trop nombreux. Bon, tant pis. Je n’ai pas la solution à cette énigme. Et je ne l’aurai sans doute jamais. Tant pis. Est-ce que ça valait tout un billet, ce matin ? Trop tard. De toute façon, le mal est fait.
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