mardi 9 septembre 2025

hypocoristiques

Au cœur du jolie cité plein de gens gentils, vivait une bande de joyeux compères composée de Fanfan, la chanteuse qui passait son temps à fredonner ; de Riri, toujours pressé ; Fifi, d’un optimisme à toute épreuve malgré son jeune âge ; Loulou, toujours curieux de tout mais surtout, grand rêveur et Toto, le farceur, roi des blagues même si la plupart du temps, elles étaient foireuses. Et un matin, Loulou proposa à ses amis de partir en quête de bonbons dans la forêt sucrée. Tout le monde applaudit à cette proposition et ils partirent en accompagnant Fanfan dans Tata Yoyo et autres tralalas. « Oh, Riri, pourquoi tu cours comme ça, prends le temps de regarder autour de toi, c’est très joli. » (Loulou) « Ah tiens, là, c’est le chemin des fraises Tagada. Tagada sur mon bidet… » (Toto, pas le dernier pour rire.)

« Oh, et là, des roudoudous mes petits chouchous. » (Fanfan.) « Comme c’est mimi, vraiment, mes poupous. » (Fifi.) « Ça me rappelle les bibis que me fait toujours ma tata Gigi. Et même ma mamie Lili. » (Loulou.) Bon, Stéph, tu n’as pas l’impression de bêtifier, ce matin ? Qui ça, moi ? Oui, toi, Stéph. Bon, d’abord, moi, c’est Stéphane, pas Stéph. Mais ne le prends pas mal, ce n’est pas méchant, quand je t’appelle Stéph, c’est affectueux. Mais moi, je préfère les témoignages d’affection que les surnoms ou les diminutifs, je trouve que ça frise la facilité. Alors qu’une étreinte, un câlin, un bisou, ça, ça a de la gueule. En fait, je ne suis pas trop pour les hypocoristiques en ce qui me concerne. Du moins, pas avec mon prénom. C’est ce que je dis toujours à Alex. C’est qui Alex ? Alex ? C’est Alexandre. Mon petit frère de 49 ans.

C’est comme quand j’en parle à Mymy et à son Doudou. Bref, à force d’hypocoristiques, il va peut-être falloir que je m’explique. Qu’est-ce qu’un hypocoristique ? Tout d’abord, ça vient du grec ancien hupokoristikós (ὑποκοριστικός), qui signifie « qui caresse par les mots » ou « qui parle avec tendresse. » ((‘hupo’ : sous, un peu et ‘koros’ : enfant – lié à la douceur ou à la cajolerie.)) Dans notre langue française, c’est surtout utilisé en linguistique pour décrire les formes affectueuses familières d’un prénom ou parfois d’un mot. En gros, ce sont des formes enfantines ou tendres qu’on utilise dans un contexte affectif. Voilà, c’est toutou pour aujourd’hui. Mes petits lecteurs chéris, mes petits cœurs… Ooups, pardon, je crois que je suis en train de m’égarer, là. Excusez-moi, dès que c’est tendre, moi, très vite, je dégouline.

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